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 |Still, life's a party~ [PV Desperado]

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Chibi
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Chibi


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MessageSujet: |Still, life's a party~ [PV Desperado]   |Still, life's a party~ [PV Desperado] Icon_minitimeVen 1 Oct - 21:39

    Je jetai un dernier coup d’œil aux astres nocturnes qui disparaissait peu à peu dans le ciel. Oui, oui, les astres. Car les contrées d’Amëis comptaient deux lunes. À elles deux elles formaient un seul astre : L’inéïs. Les deux novas étaient différentes : l’une était grande et immaculée, c’était le guide blanc. La petite lune charbonneuse elle, c’était la belle noire. L’aube renvoyait des teintes rosées sur le lac devant lequel j’avais dormi. J’étais encore à une journée de selle de me cible. Tous les matins, depuis trois jours, j’observais ce duel éternel entre les Lunes et le Soleil. Maître du jour, l’astre doré gagnait au petit matin, et durant toute la journée, ses deux adversaires reprenaient leurs forces pour lui voler sa place le soir venu. Un duel qui durait depuis toujours, sans gagnant, sans perdant, et qui n’était pas près de s’achever. Tous les soirs et matins, se retrouveraient-ils pour un ballet, un combat. Les reflets multicolores sur l’eau azurée se dissipaient au fur et à mesure que le soleil montait dans le ciel, bientôt nous aurions droit à apercevoir un bleu pur au dessus de nos têtes. La journée promettait d’être chaude et aucun nuage de semblait l’assombrir, ce qui était bien dommage car je voyageais mieux lorsque le ciel était couvert.

    Je donnai un dernier coup de chiffon au poignard que je tenais à la main, avant de le remettre dans son étui, accroché à ma poitrine dans un de mes deux harnais croisés, avec quelques uns de ses congénères. Parmi eux se trouvais aussi de nombreuses concoctions empoissonnées, le parfait équipement du tueur quoi. Comme quoi on n’est jamais trop prudente. Et ce n’était pas tout, car à ma ceinture pendant deux épées longues, et j’avais un arc au dos ainsi qu’un carquois de flèches magiques. Une incantation et… pouf. J’étais parée à toute éventualité. Oh, et j’en oublie même la courte dague que je tenais dans une de mes bottes en cuir noire, au cas où. J’étais vêtue uniquement de ce matériel –le cuir- et de cette couleur sombre. Un pantalon serré pour accompagner mon bustier et mes gants. Une ceinture d’argent juste sous mes seins occupait une certaine largeur de mon ventre, signe de ma dynastie. Un autre signe de mon appartenance : sur mon gant droit, on reconnaissait les deux cercles –noir et blanc- qui, transpercés par une flèche, étaient le symbole de ma maison.

    Mais quel était mon appartenance? Je vous ai parlé du nom des lunes plus tôt? L’inéïs. Et bin il faut savoir que depuis la nuit des temps, une guerre sans pitié, bien qu’une guerre silencieuse, ait lieu entre deux groupes, celui de L’Inéïs, des lunes, et d’Haoiç, le soleil. Le premier groupe a la nuit comme terrain d’attaque, personne ne connait son existence que dans les légendes. Un groupe de meurtriers, un groupe d’empoisonneurs. Quel des deux clans étaient le bon? C’est une question de point de vue. Le groupe d’Haoiç était l’armée du pays, mais aussi une dictature. Celle qui brimait les femmes, qui faisait travailler les enfants, qui ne punissait pas les violeurs. Alors, les meurtriers ou ceux qui ne prétendent rien voir? J’étais bien placé pour connaitre les inégalités sociales. Mais la vielle Helena, Helena d’Orient, avait disparue il y a quatre ans. Aujourd’hui j’abordais fièrement le nom Steelford, le nom que m’avait légué mon maître en mourant. Il avait été le guide blanc. La belle noire, c’était moi.

    Je me levai péniblement contre l’arbre près duquel j’avais dormi, et retourna à ma monture. Mes cheveux bruns étaient remontés d’un coté, en une couette haute qui se défaisant, faisant comme un éventail derrière le côté droit de ma tête. Je scrutai la plaine de mes yeux turquoise. Personne ne possédait cette même couleur, personne sauf les membres de la famille royale. Je l’avais été. Plus maintenant. Bref, mon regard était bleu, vert, brillant, perçant. Mais à l’intérieur dansaient aussi de grandes flammèches violettes. J’approchai de mon étalon noir et enfilai ma cape, pour cacher le magasin d’armes que je transportais sur ma personne. D’un bond aussi agile qu’élégant, je montai sur le dos de la bête et le talonna pour l’inciter à aller au galop, ce soir j’attaquerai.

    Ma cible était un seigneur d’un petit village, dont les rumeurs accusaient d’avoir un harem. Des femmes enchainées qui se tuaient entre elles pour pouvoir combler ses désirs, et ainsi avoir un minimum de vivres. Dégoutant. La rage monta en mon corps et je l’accueilli avec une certaine joie. C’était le combustible de ma détermination. Et cet homme était répugnant. Un coup de couteau et je libérerais ces dames, qui sais, certaines d’entre elles pourraient peut être se rallier à notre cause. J’avais des nerfs d’aciers, chose à quoi mon passé avait contribué. Non, non, ne pas penser à mon passé. Et pourtant, un homme s’approcha de moi, me tirant de ma rêverie.


    - Dame Helena…? Helena d’Orient?

    L’emploi de mon ancien nom me fit replonger d’un coup dans mon passé. Avant que Mélïos, mon maître, me sorte de cet enfer. Oh, je me souvenais encore de sa voix, de son visage. Il était beau, fort, grand. Il m’avait poussé à croire en nouveau en l’amour. Mais il était mort. D’un coup, les images défilaient devant mes yeux. À peine âgée de seize ans, Helena d’Orient, princesse des contrées d’Améïs s’était mariée avec l’homme le plus bon et merveilleux du monde, un dénommé Aïct. Je l’aimais. À un tel point que j’en avais mal. Au départ, tout allait bien, je lui donnai une fille un ans après notre mariage, que nous nommâmes Amaïly, la flamme d’Orient dans la langue des anciens. Elle était si jolie. Belle, blonde comme son père, toute petite et fragile. Elle avait pourtant mes yeux. Les yeux de la lignée royale. Cependant, c’était une petite flamme bien fragile que le vent malmenait. Malade, tous les soigneurs de la ville étaient à son chevet lors de sa sixième année. Je la passai à son chevet. Son père lui, s’occupait des affaires de l’état et n’était souvent pas au château. Et c’était mieux ainsi car Amaïly ne semblait plus le reconnaitre, en le voyant elle lui lançait tout ce quelle avait sous la main, en le traitant de tous les noms et en lui disant qu’il n’était pas son père. Et vers la fin de sa sixième année, alors que j’étais âgée de vingt et un an, les guérisseurs m’avisèrent qu’elle vivait ses derniers moments. Je me souviens avoir passé tous les jours près d’elle, sans presque dormir. C’était impossible. Ma fille n’allait pas mourir. Pas elle. J’ignore combien de fois ais-je prié, pour que l’on prenne ma vie, et qu’on laisse la sienne à mon enfant. Puis une journée, elle me demanda de sortir à l’extérieur. C’était une journée d’automne, plutôt fraiche, mais elle comme moi savait que ce serait sa dernière. J’acquiesçasse et ordonna qu’on sorte sa couche à l’extérieur.

    - Je vous aime mère, et j’aurais donné beaucoup pour pouvoir rester auprès de vous. Mais bientôt la lumière de ma flamme s’éteindra, et je veux que vous sachiez que je ne suis point folle. Reprenez vite le cœur que près vous a volé, car sinon il le brisera en miettes. m’avait-elle dit

    Et quelques minutes plus tard, sa respiration devint un murmure. Amaïly quitta ce monde en quelques secondes. Je n’avais jamais compris le sens de ses paroles avant que mon mari vienne me voir. Mon mari, c’était le roi, je dois le mentionner, il avait un statut plus important que le mien bien qu’il ne fut pas né de sang royal. Il savait qu’il allait garder son statut malgré tout ce qu’il ferait. Il me dit donc que la seule chose qui nous avait gardé ensemble, c’était notre fille et elle était morte. Il me dit qu’il fréquentait depuis quelque temps une demoiselle. Et qu’il ne voulait plus de moi. Mon cœur se brisa en miettes. Voilà donc de quoi ma fille avait voulu m’avertir. Au lieu de perdre leur roi et d’être pris avec une reine qui devait se remarier – chose plutôt compliquée en considèrent que de je n’étais plus pure, plus vierge et que les hommes me considéreraient comme souillés- mes parents firent monter la blondasse de mon mari au trône et prétextèrent ma mort. En vérité, je fus vendue au marché noir à des esclavagistes. Je passai les trois années suivantes à travailler comme une forcenée, en plus de me faire violer. J’étais encore une faible femme à cette époque, et je ne pouvais que pleurer en silence.

    Ce fut alors que j’avais abandonné tout espoir, alors que la mort me paraissait une délivrance qu’il apparut. Les murs délabrés de la vielle prison ou je me trouvais tremblèrent, des hommes en noirs apparurent de partout. J’étais au sol, nue, baignant dans mon sang. M’accrochant à ma dernière parcelle de vie. Il se pencha vers moi, et vu ma poitrine se monter en une respiration difficile. Ses grands yeux verts me scrutèrent longuement avant qu’il détache sa cape et la passe sous mon dos. Il colla mon corps frêle et sous alimenté à son torse. Qui était-il? Je l’ignorais. Mais j’avais vu tellement de bonté dans son regard que je n’avais pas pu m’empêcher de me laisser aller. N’ayant même pas la force de pleurer, je collai ma tête à son torse, m’accrochant aux battements de son cœur. Quelques jours plus tard, il m’expliqua qu’il faisait partie d’une organisation, l’Inéïs, qui visait à empêcher les injustices telles que celles que j’avais vécues. Il me proposa de le joindre. Quelque part, ce séjour m’avait changé. J’aurais tant voulu pouvoir me venger. Non je n’étais plus pure et innocente. J’étais une nouvelle femme. Et j’allais apprendre à me battre. À tuer. Un jour j’irais exécuter Aïct pour ce qu’il m’avait fait. Je le découperais peu à peu. Lentement pour qu’il souffre comme j’avais souffert.

    Dans l’année qui suivit, on m’apprit le maniement de toutes les armes existantes, des poisons, de la magie. Mais plus encore. Mon cœur se gonflait d’espoir de la relation que j’entretenais avec mon sauveur, Huéos. Or, il fut tué pas des membres de la guilde du Soleil. Je pris son nom lorsqu’il mourut, devenant ainsi Helena Steelford, lui jurant de continuer son œuvre. Il m’avait tellement appris. Une partie de lui serait toujours avec moi. Lorsque mon interlocuteur répéta encore une fois mon nom, je me retournai, irritée. Ce qui avait duré une bonne heure dans ma tête, n’avais pris que quelques secondes ici.

    - Dame Helena…? Helena d’Orient?
    - Non. Elle est morte, ne le savez-vous pas? Ça fait pourtant longtemps. Je ne suis pas celle que vous chercher.

    Et je fourrai ma main droite sous ma cape. Personne ne devait savoir qui j’étais.


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