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 Je suis en retard, en retard, en retard... Ou, l'histoire du lapin blanc x3 [Pv Welzy]

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Chibi
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Chibi


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MessageSujet: Je suis en retard, en retard, en retard... Ou, l'histoire du lapin blanc x3 [Pv Welzy]   Je suis en retard, en retard, en retard... Ou, l'histoire du lapin blanc x3 [Pv Welzy] Icon_minitimeVen 18 Juin - 19:25

    Je suis en retard, en retard, en retard... Ou, l'histoire du lapin blanc x3 [Pv Welzy] 100618011120368638

    « Et le lapin se terra, on ne le vit plus jamais, quelque part il riait car il savait avoir déjouée la vie »


    Il existe une maladie qui a décimé notre population, une maladie qui a tout ravagée. Une maladie transmissible par le touché, une maladie mortelle. Et les acteurs, qui seront-ils? Une bande d’idiots. Des humains, des futurs cadavres. Allons, c’est clair non? Une maladie et des idiots, la mort assurée. Mais revenons à cette étrange épidémie. Survenue cent ans plus tôt, une épidémie ravageuse d’un croisement étrange de maladie. Lente, personne ne l’avait remarqué. Le virus provenait des lapins, ces adorables peluches. En quelques mois, les symptômes étranges de la maladie avaient fait surface. Je parle ici des doigts qui s’allongent, fusionnant avec les ongles en des griffes pointues, des crocs qui s’allongent, des douleurs horribles qui accompagnent la métamorphose et de la peau qui brunit pour commencer à tomber en lambeaux. À cette étape, la conscience reste, mais finit vite par s’effriter, elle aussi. Peu à peu des monstres sont apparus, ressentant le besoin de contaminer les autres, une fois dans cette phase, il suffit d’un touché pour transmettre une maladie qui évolue en quelques secondes, jusqu’à cette phase. Et encore, cela continue, toujours plus fort. Et si la bête n’arrive à vous contaminer, que fait-elle selon vous? Elle vous dévore, tout simplement.

    Enfin, on contra la maladie a grands coups, en tuant tous les infectés. Ceux qui n’étaient pas trop avancé dans la maladie furent transporté dans un centre de recherche, comme des rats non bien sur, des lapins. Différents traitements furent essayé, et comme on souhaitait identifier la maladie, avant son éclosion, quoi de plus cruel que de faire se reproduire les infectés? Enfin, les enfants de ces monstres furent nommés les lapins. Mais la plupart était infectés à la naissance et mourraient. Puis un jour, naquirent des jumeaux. Moi, j’étais une d’entre le couple. Mon frère, mon charmant cadet, il était adorable. C’était mon protégé. Je l’aimais, et j’aurais voulu le protéger à tout prix. Mon pauvre petit frère. Beau comme tout, encore plus en vieillissant. Musclé, avec une mâchoire carrée, la peau pâlotte et les mêmes yeux verts translucide que moi. Ajoutez lui une chevelure de corbeau en bataille, il était beau. Et que dire de moi, j’avais des traits d’ange et une longue chevelure blanche argentée. Telle la neige. J’étais sans imperfection, mais comparé à mon frère, ma beauté était fade. Mais ne dit-on as que ce sont toujours les meilleurs qui partent en premiers? Enfin donc, moi et mon frère partagions aussi une étrange particularité, chacun avait dans le bas du dos une tâche de naissances en forme de trèfles à quatre feuilles. Celui de mon frère était noir de jais et le mien, blanc, un simple contour foncé le montrait.

    Pendant les seize premières années de notre vie, nous furent éduqués, et testé de toutes sortes de manières. Les scientifiques découvrirent vite que les infectés grave n’avait nul pouvoir de contamination sur nous. La perfection voyez-vous? C’était nous. Puis un jour, on nous amena pour un banal vaccin. Ça marqua la fin de la perfection. Car je n’étais pas la perfection et on ne peut la mettre en contact avec les humains. Les humains brisent tout. Ils ont brisé la perfection, ils ont brisé mon frère. Comme quoi les véritables infectés, c’était eux. Le problème, c’est qu’après le vaccin, mon frère commença à changer. Il était plus violent sauf avec moi, avec moi il était toujours aussi adorable. Puis il commença à agir comme une bête, marchant accroupi, penchant la tête pour écouter. Mais non, c’était dans ma tête, c’était toujours mon petit frère mon adoré. Puis il changea physiquement sous les yeux attentifs des scientifiques, qui ne s’approchait plus de nous. Les doigts de mon frère s’étirèrent en griffes, ses yeux se voilèrent de folie. Il attaquait le moindre garde passant. Mais il me parlait toujours, le son de ma voix le calmait m’a-t-il confié un jour. Puis il arrêta de parler, ou parlait par simple mot, sans cohérence. Mais il comprenait toujours mes mots. C’était désormais le lapin noir.

    Un matin, en me levant, je le retrouvai avec un cri. Sa peau s’effritait. Deux ans passèrent. Mon frère ne pouvait mourir. Je le savais. Personne ne pourrait jamais le tuer. Enfin, oui peut-être mais je ne penserais jamais à cette possibilité. La bête restait près de moi, je le calmais encore. Je passais des heures à lui caresser les cheveux et à lui parler de tout et de rien. C’était mon frère. Ce n’était pas un infecté. C’était mon frère et il serait toujours beau. Et je l’aimerais toujours autant. Un jour, je n’en pu plus de le voir ainsi. Je pris mon courage à deux mains et alla voir les scientifiques.


    - Je tiens à parler au docteur Smitt.
    - C’est impossible ma petite, tu es en quarantaine me répondit la femme derrière un mur de vitre.
    - Quarantaine mon cul oui. Ramenez tout de suite quelqu’un pour soigner mon frère.

    Silence, un coup de téléphone. Des mots imperceptibles. Puis…


    - Amenez le patient à la salle d’examen B-30.

    Je lui lançai un regard noir avant d’aller chercher mon frère. À quatre pattes derrière moi, il semblait difficilement faire ses 18 ans. Je posai ma main dans sa tête et lui caressai les cheveux. Je vis ses lèvres bouger sous un mot, depuis des mois qu’il n’avait rien dit. « Elly ». Mon nom. Il était adorable je vous l’avais dit. Même dans cet état pitoyable il arrivait à m’aimer. Et moi, même en le voyant ainsi, je l’aimais toujours autant, plus qu’un frère je dois le déplorer. Enfin arriver dans la salle, je vis à toutes les entrées des hommes armés, et des scientifiques en sarraus blancs un peu partout. Les armes se pointèrent sur mon frère qui ouvrit la bouche en un grognement, dévoilant des crocs jaunis. Oh Zack, que lui arrivait-il? Ses lèvres séchées s’étirèrent sur un sourire vide d’émotions et oubliant ma présence, il se jeta sur un garde. Les balles fusèrent mais ne semblèrent pas l’incommoder. En quelques secondes, le garde et tous les autres à avoir frôlé mon frère furent comme lui, des monstres horribles. Que dis-je? Non non Zack était toujours beau. J’attrapai un fusil et tirai sur les nouveaux infectés. Un tir, un mort. Comme quoi ils étaient moins résistants que mon frère. Je mis mes mains sur mes hanches.

    - ZACK TU TE CALMES.

    En bon animal de compagnie il vint près de moi, les crocs toujours sorti. Je posai ma main sur son épaule, sentant sa respiration se ralentir, son cœur se calmer. Deux scientifiques se lancèrent des regards ébahit
    .
    - Il a muté plus que nous l’aurions cru…
    - Et elle… intouchable.
    - La clé de la maladie… c’est elle.
    - Quoi qu’est-ce que? Fis-je
    - Ton frère n’a pas aimé le vaccin on dirait.
    - Quoi? Je… c’est de votre faute?
    - Vous êtes des bêtes ma petites, après tout vous n’êtes que des lapins. Ton frère est le lapin noir, un monstre. Laisse nous donc abréger ses souffrances.
    - VOUS NE LUI RETOUCHERAI PLUS JAMAIS.

    Je brandis mon arme sur eux, quelques tires et ils étaient à l’agonie. Me frère leva les yeux vers moi. D’un bon il me reversa par terre, ma robe noire se tacha de sang. Il passa ses doigts, griffes, quoique ce soit sur ma joue avec une douceur perverse. Les scénarios comme ça que je m’étais imaginés était beaucoup plus romantique dois-je l’avouer? Ils finissaient par un baiser. Ses mains plongèrent vers mon œil droit et violement, l’arrachèrent. Je lâchai un cri horrible qui fit vibrer la place et repoussai mon frère une main sur son torse. Ses yeux se posèrent dans celui qui me restait et se voilèrent de terreur. Il se releva d’un bond et fracassa la vitre, sortant dehors. À quelques pas de moi, j’attendis la dernière parole d’un scientifique.

    - LE LAPIN NOIR EST EN FUITE!

    Puis une marre de sang s’échappa de sa bouche et il murut. Quant-à moi, j’attrapai ma ceinture et la passai autour de mon œil, la laissant s’imbiber de sang, tremblant sous la douleur. Je ramassai le révolver d’un garde et me levai. Passant par l’ouverture que mon frère avait faite, je couru dehors, évitant du mieux que je pouvais les infectés. Déjà, les appelles d’urgence résonnaient. « Un lapin s’est échappé, rester chez vous et éviter la contamination ». Un homme était dans la rue, entre plusieurs malades, dont mon frère. Je tirai sur tous, sauf Zack. Il se retourna, lâchant l’homme et me lança un regard horrifié. Il tremblait sous l’effort nécessaire pour se contenir.

    - Elly… mort… non… danger… loin. Loin d’Elly.

    Il me lança un regard lucide, désolé et parti à la course en criant « Adieu ». L’homme derrière moi posa son regard sur moi.

    - Qui êtes vous?
    - Moi? Je suis le lapin blanc.

    « Quelque part, le lapin se terre. Quelque part, le lapin rit. »
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MessageSujet: Re: Je suis en retard, en retard, en retard... Ou, l'histoire du lapin blanc x3 [Pv Welzy]   Je suis en retard, en retard, en retard... Ou, l'histoire du lapin blanc x3 [Pv Welzy] Icon_minitimeVen 18 Juin - 20:43

    Je suis en retard, en retard, en retard... Ou, l'histoire du lapin blanc x3 [Pv Welzy] Haggen10

    Il le savait. Que trop bien même. C’était la dernière nuit qu’il passait avec lui. Demain. Demain, tout serait finit. Les hommes à sarreaux blancs allaient arrivés. Ils allaient lui enlever ce qu’il avait de plus précieux. Lui. Son frère. Son frère ainé. Lui qui avait toujours été là pour lui. Toujours. Peu importe la situation, il avait été là pour le serrer dans ses bras, le réconforter. Lui, il était fort. Un cœur solide, de pierre. Tandis que le jeune frère, il était faible. Un cœur sans aucune volonté. Un cœur qui ne fait que se réfugier auprès de son frère. Lui, qu’il l’accueillait sans cesse. De toute façon, il appréciait le fait d’être la personne la plus importante pour son jeune frère. Dommage que leurs histoires doivent ce finir maintenant (Oui, dommage, sinon j’aurais fait tourner ça en inceste //zbafff//). Il dormit dans les bras de son grand frère. Lui qui devait le quitter demain. Il ne voulait pas qu’il parte. Non. Pas maintenant. C’était trop tôt. Il avait encore besoin de lui. Il était si faible sans son frère. Oui, tellement faible qu’il ne pourrait affronter la vie future sans ses bras pour le rassurer, le réconforter. Il ne pourrait survivre sans la voix de son frère qui lui murmure que tout va bien aller, qu’il en est capable. Car il ne sera jamais capable de rien, sans son frère.

    Il ouvrit les yeux vers un lendemain qu’il se refusait. Il aurait préféré qu’aujourd’hui ne vienne pas. Jamais. Lorsqu’il ouvrit les yeux, il remarqua tout de suite cette absence de chaleur. Le manque de son frère. Il était parti, sans un adieu. Il ne voulait sûrement pas de ces adieux en larme. Pourtant. Il aurait dut lui dire aurevoir. À lui, son jeune frère. Il ferma les yeux, reformant le doux visage de son frère dans sa tête. Il était si beau, si grand, si fort. Il avait des cheveux corbeau, quoique teintant un peu vers le bleu nuit. Un visage fin, pâle, quoique déterminer. Il était d’une grandeur respectable et d’une musculature au-dessus de la moyenne. Oui, il était beau. En plus, il était fort. Pas juste physiquement, mais son mentale était tout aussi solide. Oh non… Il parle déjà de lui au passé. Il ne veut pas s’y résoudre mais le sait que trop bien. Il est parti et ne reviendra sans doute jamais. Il prit dans ses mains une photo de son frère et de lui. Derrière, il y était inscrit « Daisuke et Haggens ». Haggens, c’était son grand frère. Oui, c’était. Car désormais, il ne peut plus rien pour lui. Il est parti, mort. Mort, tué par des hommes à sarreaux blancs. Des hommes détruisant une menace. Celle des lapins. Et Haggens, bah il est un lapin. Ou enfin, était un lapin. Car bon, aujourd’hui, il n’est plus grand-chose. Il était un lapin, confiné dans sa chambre. Le seul être capable de l’approcher, c’était Daisuke, son jeune frère. Le lapin était devenu fou. Il abattait tout, sauf ce petit bonhomme aux cheveux écarlates. Il était le seul à pouvoir serrer dans ses bras cet être qui devenait rapidement un monstre. Pourtant, il l’aimait. Car, peu importe quand, il pouvait aller le voir, histoire de ce faire réconforter. C’était son frère. Un lapin, certes. Mais il n’était pas un être dénué de sentiment, contrairement à ce qu’affirmaient les autres. Il éprouvait des sentiments, dont une profonde affection pour son jeune frère. Il était un être vivant, comme les humains. Il avait des sentiments. Mais personne n’en teint compte. Il était un lapin, un danger, un monstre. Daisuke s’écroula finalement en larme. Ce monstre, c’était son frère. Plus que ça même. C’était son meilleur ami, son protecteur. Celui qui le protégeait de toute menace extérieur. Un être si beau, si fort, lentement transformer en une bête pourtant si adorable pour une personne capable de voir au-delà des apparences. Dommage, ce n’était que Daisuke qui pouvait voir que son frère était resté le même. Ces hommes à sarreaux n’avaient rien compris. De toute façon, personne n’aurait jamais pu comprendre la bête qu’était devenu son frère. Personne sauf le gamin aux cheveux écarlates. Personne… Personne n’aurait pu le sauver car personne n’aurait voulu croire les paroles d’un gamin. Personne…

    Assis, seul. Voilà maintenant neuf ans qu’il était parti. Qui il? Le seul ayant été capable de le protéger. Le seul qu’il aurait voulu garder près de lui. Haggens, Hag, le lapin, son frère, son ami. On lui avait cruellement enlevé la personne à qui il tenait le plus. Tous les lapins. Ils étaient tous morts. Décimer car ils étaient considérés comme un danger. Pourtant, Daisuke n’avait jamais été contaminé par son frère. Miracle? Peut-être. Au moins, il ne fut pas enlever par des scientifiques fous, étranges, déjantés. Des hommes à sarreaux blancs qu’il haïssait. Il les haïssait car ils n’avaient rien voulu entendre. « Haggens n’est pas un monstre! ». Voilà ce qu’il avait crié pendant près de deux mois aux scientifiques qui venaient presque tous les jours dans la demeure, histoire de voir l’état du « monstre ». Jamais ils ne voulurent entendre quoique ce soit. Et un jour, ils le tuèrent. Ce monstre, ce lapin. Pourtant, il ne méritait pas la mort. Un être aussi beau, aussi fort. Un être aussi bon, aussi gentil. Non, il ne méritait pas de mourir. Il regardait la rue sans réelle conviction. Il voulait simplement être dehors, rencontré le vide. Puis, il vu un lapin. Un être, comme son frère. Il semblait déchainer. Puis, des coups de feu. Sûrement les même qui avaient tué son frère. Pourtant, aucune balle ne s’abattit sur lui. Puis, il s’échappa. Un lapin. Vivant. Alors que son frère avait dut mourir. Non, c’était injuste. Au loin, il l’entendit. Une fille, qui se disait être le lapin blanc. Daisuke se leva. Les lapins devaient mourir. Si son frère était mort, TOUS les lapins devaient mourir. Car ils ne pouvaient pas mourir. Si lui n’a pas pu mourir, les autres ne le pouvaient pas plus. Non, ça leur était interdit. Il s’approcha du « lapin blanc ». Elle ne pouvait pas vivre. Si son frère était mort à cause de sa condition de lapin, elle aussi devait mourir. Pourtant, elle n’avait pas l’air infecté. Elle avait encore une apparence humaine. Peu importe. Elle était un lapin. Elle devait mourir. Comme lui. Comme lui qui n’avait pas pu vivre, alors qu’il avait encore tant à faire, comme protéger son jeune frère. Protéger son jeune frère qui avait encore besoin de lui. Oui, malgré ses seize ans avancés, il sentait le besoin de savoir son frère près de lui. Mais il était parti, considéré comme danger. Elle aussi alors devait partir. Car elle aussi, étant un lapin, elle était un danger pour la population.

    - Toi! Oui toi! Le lapin.

    Un éclair traversa les yeux pourpres de Daisuke. Une haine étrange. Il ne pouvait supporter que d’autres vivent alors que son frère était mort. Il haïssait les survivants, tout comme il haïssait les hommes à sarreaux blancs.

    - Pourquoi es-tu en vie, hein?!

    Une exclamation de rage. Puis, un poing. Le sien. Il atteignit violement le visage de la fille. Elle devait mourir. Il allait l’abattre. Elle n’avait pas le droit de vivre. Non, elle n’avait pas le droit. Car Haggens n’a pas pu vivre.

    - Les lapins sont dangers. Tu dois mourir. Tout comme Haggens. Mon frère. Il a été tué à cause qu’il était un lapin. Toi aussi, crève!
    Il ne pouvait supporter la vue de cette immondice. Un monstre. Un lapin. Ils étaient tous des monstres, sauf son frère. Car son frère possédait un cœur. Car son frère, malgré son état, avait sûr l’aimer. Oui, il, il aurait du vivre. Mais alors que d’autres lapins destructeurs sont encore en vie, lui, il était mort. Tous les lapins devaient mourir.
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MessageSujet: Re: Je suis en retard, en retard, en retard... Ou, l'histoire du lapin blanc x3 [Pv Welzy]   Je suis en retard, en retard, en retard... Ou, l'histoire du lapin blanc x3 [Pv Welzy] Icon_minitimeVen 18 Juin - 21:45

    « Et le lapin riait, et le lapin riait. Un rire d’agonie, un rire de mort. Quelque part, le lapin soufrait. »


    Un dernier mot. Comme cet Adieu que Zack m’avait prononcé. Comme cet adieu que j’avais refusé de lui rendre. Cette bête si faible, si mauvaise, cette bête était partie. Non, pourquoi dis-je bête? Mon frère n’est pas un monstre, il est le même qu’avant. Et mon œil? Ce n’était qu’un accident voyons, jamais il ne l’aurait arraché par volonté. Les lapins, comme le mot sonnait loin à mes oreilles. Après tout, quelle importance avait le monde? Zack était parti. Quelle importance avait la survie de la race humaine? Zack était disparu. Qu’en avais-je à faire des infectés qui allait certainement finir par me dévorer? Je ne rêverais plus jamais Zack. Plus jamais le sourire adorable qu’il me faisait, plus jamais les douces paroles qu’il me disait pour me réconforter quand j’étais jeune et je faisais un cauchemar. Jamais je ne me serrerais dans ses bras à nouveau. Jamais je ne regretterais les sentiments étranges qui m’habitaient dans ces instants, jamais je ne ressentirais ces papillons dans mon ventre en le voyant, perfection. Il était telle la neige, bien que je fusse doté des cheveux blancs, la neige qui peu à peu avait été souillée par les ordures de la race humaine. Mais toujours persisterais la douleur que je ressentais en pensant à ne plus jamais le revoir. Oh détrompez vous, Zack n’était pas mort, il était atteint d’une horrible malédiction donnée par le genre humain. Zack allait souffrir, agoniser pour l’éternité. Et même lorsqu’il aurait tué jusqu’au dernier humain de la Terre, lui souffrirait éternellement. Mais je serais là. Toujours. Un jour, je le retrouverais. Un jour, je lui caresserais les cheveux. Un jour, faute de pouvoir me serrer dans ses bras je le serrerai dans les miens. Un jour, je dirais à Zack combien je l’aime. Un jour, nous nous retrouverons au paradis, où aucun humain pitoyable ne sera. Un jour j’arrêterais de souffrir. Un jour, j’aurais un nouvel œil gauche. Un jour, je serais heureuse.

    Mais cette journée n’était pas pour aujourd’hui. Car Zack était bien loin de moi. Je lui disais adieu. Et derrière moi se tenait un homme, de deux ans mon cadet, un gamin aux cheveux rouges. Apparemment, je n’étais pas bienvenue. Serrant mon arme, mon révolver contre ma paume, je plantai en ses yeux un regard vert blanc, un regard vide, un regard fou. Jeune homme, sais-tu ce qui se passe lorsque la perfection est détruite? Le monde ne connait plus la beauté. Et si la beauté disparait? Le monde est affreux. Et si le monde est affreux, le monde meurt. Et bien soit, que les humains soient détruits, ils ne méritent pas mieux. Que le venin de la maladie les détruisent tous. Je les entends derrière moi, les contaminés, ils se multiplient à une vitesse inconcevable. Un après l’autre. Bientôt, ils n’auront plus à manger. Bientôt, ils se dévoreront entre eux. Vous avez besoin de ce bras mon cher? Je ne crois pas. Laissez-moi donc gouter votre chaire putréfiée. Dégoutant. Horrible. Affreux. Des monstres. Sauf Zack. Zack n’est pas un infecté, Zack est un lapin. Un petit lapin noir. Un lapin adorable. Un lapin malade, à la patte cassé. Et l’infection s’est rependue, peu à peu, dans tous son corps. Mais Zack est le même. J’aime Zack. Et je l’aimerais toujours. Mais où en étais-je? Ah oui, à ce jeune homme aux chevaux rouges. Il me cria en m’appelant le lapin. Étonnant. Je venais de lui dire, mais je n’étais pas n’importe quel lapin, j’étais le lapin blanc. Et comme je voulais revoir Zack, j’allais jouer le rôle de la perfection pour que le monde tourne toujours. Pour que les jours s’enchainent. Pour mourir un jour et le revoir.


    - Pourquoi es-tu en vie, hein?! Les lapins sont dangers. Tu dois mourir. Tout comme Haggens. Mon frère. Il a été tué à cause qu’il était un lapin. Toi aussi, crève!

    Je devais mourir? Je ne demandais que cela. Mais pas tant que Zack était vivant. Tant que Zack était sur Terre, je devais faire survivre la perfection pour le faire survivre. Oh mon Zack, mon frère, mon amour. Et ajoutez à cela que je devais rester, car c’est mon histoire. N’étais-je pas un lapin différent, un lapin parfait, un lapin blanc? Oui. Ainsi il me frappa au visage, arrachant du même coup ma ceinture de toile et dévoilant un trou là ou avait déjà séjourné un globe oculaire. Désormais vide. Noir, ou plutôt rouge. Comme les cheveux de notre camarade. Je tremblant et étouffa un grognement sous la douleur. Pauvre lapin défiguré. Le sang me souillait une fois de plus. Ma tenue était déchirée par ma sortie précipité par l’ouverture de vitre et les tentatives de cannibalisme de mes amis infectés. Et donc, son frère était mort. Tué, assassiné. Et Zack lui, ne comptait-il pas? Zack n’était pas important? Zack, Zack. H pauvre petit. Si oublié, si parfait. Il était mort. Et c’était deux fois plus cruel que si j’étais morte. Je n’étais pas importante. Je n’étais pas parfaite. J’étais juste une réplique. Je n’étais pas un corbeau aux yeux verts, ni un loup noir aux prunelles d’émeraudes. Je n’étais qu’un pauvre lièvre des neiges. Un lièvre prix au piège.

    - Et mon frère Zack, crois-tu qu’il a eut la vie heureuse? Crois-tu qu’il à demandé à être transformé ainsi. Quoi que dis-je? Zack n’a pas été transformé. Zack… non il est inchangé. Ils ne me croyaient pas. Mais Zack, Zack m’écoutait. Il m’aimait. Zack ne m’aurait jamais fait de mal. Ce n’est pas car il ne parlait plus ou car il était différent physiquement qu’il était mauvais. Non. Zack était parfait. ET tout cela est la faute des scientifique non, des humains. Les humains avec la perle la plus parfaite au monde entre les mains mais comme toujours, ils devaient la briser. Car les humains ont peur de ce qui leur est supérieurs. Les humains méritent de mourir à nouveau sous le fléau. Zack est un héro de tous les tuer.

    Et voilà, je lui avais dit. Zack avait toujours raison. Il se vengeait mon amour. Il se vengeait. J’adorais Zack. Mais lui disait du mal de mon frère. Il disait du mal des lapins. Ainsi pris-je mon arme et la tournai vers lui.

    - Je dois vivre et Zack aussi. Je dois vivre car je suis parfaite. Et lui car il est parfaitement chaotique. Je suis le lapin blanc et lui le lapin noir, deux extrêmes opposés dans une masse uniforme grise.

    « Quelque part, ou le lapin se terre, il réalise le mal qu’il cause, et il rit, et il pleure. »
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MessageSujet: Re: Je suis en retard, en retard, en retard... Ou, l'histoire du lapin blanc x3 [Pv Welzy]   Je suis en retard, en retard, en retard... Ou, l'histoire du lapin blanc x3 [Pv Welzy] Icon_minitimeVen 18 Juin - 23:39

    Elle lui parla de Zack, son frère. Lui aussi, il était devenu un lapin. Son histoire lui fit rappeler la sienne. Haggens était mort car on avait vu en lui une menace. Pourtant, il n’était nullement menaçant. Il était gentil, doux et attentionné. Et Daisuke avait besoin de lui plus que tout. Pourtant, il était mort. Cruellement abattu, sans un dernier regard, sans un adieu. Il l’avait laissé partir sans rien faire. Il avait été lâche, faible, comme il l’était toujours. Daisuke, malgré neuf ans passés sans son protecteur attitré, il n’a jamais pu se résoudre à combattre seul. Il ne pouvait simplement pas. Il se morfondait, ressassant les douloureux souvenirs qu’il avait de son frère. Douloureux, car chaque souvenir le ramenait à ce jour. Il s’était endormit dans la douce chaleur de ses bras et s’était endormit dans la cinglante froideur du vide. Le vide, ceci marquait son départ. Le vide, c’était maintenant ce qu’il avait dans son cœur, maintenant qu’Haggens n’était plus là. Le vide, le néant, c’est tout ce qu’il a laissé. Le vide, le néant et des souvenirs douloureux. Ce froid, son absence. Il a laissé que le froid et un cœur endoloris par ce manque de réconfort. Il avait besoin de lui, de ses bras forts. Mais il est parti, depuis un bon moment. Depuis neuf ans. Mais Daisuke n’a jamais pu se convaincre qu’il était parti, définitivement. Qu’il n’allait plus jamais revenir.

    Elle parlait de son frère comme s’il était parfait. Un être parfait que les humains avaient simplement détruit. L’être parfait, ce n’était pas ce Zack. La preuve, il venait de massacrer quelques personnes avant de s’enfuir. Il n’était pas parfait. Le seul être parfait, c’était Haggens. Il était si doux, si aimable. Un peu comme elle décrivait Zack. Et si Zack et Haggens étaient la même personne? Non, impossible. Daisuke divague simplement un peu. Car personne ne peut être aussi gentil, aimable, doux et compréhensif que son frère. Son frère, si beau, si parfait.

    Elle se décrivit comme le lapin blanc et son soi-disant parfait frère, le lapin noir. Le noir porte la poisse. Enfin, c’est ce qu’il a toujours cru. Chat noir égale assurément malchance. Pour les lapins, ça doit être pareil. De toute façon, cet être ne semblait nullement parfait. Simplement un lapin de plus. Un lapin survivant. Un lapin qui ne méritait la mort. Car si un être aussi parfait qu’Haggens ne pouvait vivre, les autres méritaient tous la mort. Elle avait raison, les humains tuent ce qu’il leur est supérieur. La preuve, ils ont tué Haggens. Haggens leurs était supérieur. Il était fort. Oui, très fort. D’une constitution solide, il arrivait à battre les plus puissants. Il était inébranlable côté mental. Solide comme une pierre. Fort, puissant. Il faisait faiblir les autres, juste par le pouvoir de ses paroles. Car rien ne l’atteignait jamais. Il était beau. Beau comme un dieu. Non, encore plus beau que les dieux qu’idolâtrent les humains stupides. Parfait, il l’était. Supérieur, il l’était aussi. Puis, il a été infecté. Infecté par ces lapins qui courent dans les rues. Ces lapins, pauvres petits rejetons d’un « couple » d’infectés, servant principalement aux tests. En fait non. Il n’a pas été infecté par les lapins. Mais pas les infectés qui courent encore dans les rues, détruisant peu à peu le peu d’humanité qu’il reste. De toute façon, les humains ne méritent pas la vie. Car ils ont détruit la perfection.

    Son frère, c’est la perfection. Ce n’est pas ce sale lapin noir. Cette fille à tord. De toute façon, c’est un lapin. Donc, nécessairement, elle a tord. Car les lapins sont des monstres. Sans cœurs. Ils détruisent tous. Le seul à avoir gardé son humanité, son cœur, c’est Haggens. Il est resté inchangé. Pour elle, ce lapin blanc, il est aisé de dire que son frère n’a pas changé. Car elle est comme lui. Une monstruosité de la nature, un lapin. Donc, normal qu’elle dise son frère inchangé puisqu’elle pense comme un lapin. Daisuke n’est pas un lapin. Ni un infecté. Et il a vécu auprès d’un infecté inchangé. Lui, il peut l’affirmer. Car lui n’a pas la mentalité des lapins. Car lui sait faire la différence entre humain et lapin. Entre le bien et le mal. Entre protection et danger. Haggens était humain, contrairement à cette fille et son soi-disant parfait frère. Haggens était le bien, contrairement à cette fille et son soi-disant parfait frère. Haggens était une protection tandis que l’autre, avec son revolver, était plus signe de danger.


    - Ton frère. Zack. Il n’est pas la perfection, pas plus que toi. Vous êtes des lapins, une monstruosité. La perfection, c’était Haggens. Une perfection détruite par les humains qui ne veulent jamais rien entendre. Oui, c’était la perfection. Un infecté doté d’un cœur. Normal que toi tu caractérise ton frère d’inchangé. Car tu es comme lui. Un monstre, un lapin, loin de la perfection d’Haggens. Mon frère. Si doux, si compréhensif. Il était mon protecteur. Lui, il était parfait. Massacrer par des hommes à sarreaux blancs qui n’ont rien voulu entendre. Haggens n’était pas dangereux, bien au contraire.
    Élan de rage. Une rage, une haine qu’il vouait à ces lapins. À ces lapins vivants. À ces infectés vivants. À morts tous les vivants. Oui, humains comme infectés, tout comme les lapins. Ils étaient tous des pourritures. Les infectés, c’étaient eux, le danger. Pourtant, beaucoup courent encore dans les rues et tuent tous sur leurs passages. Les lapins, enfants de ces monstruosités qui ne recherchent que carnage. Et les humains. Ils sont complices. Non, pas complice. Ils ne font que détruire la perfection. Aux lieux de s’en prendre aux infectés qui parcourent les rues, ils s’en prennent aux infectés doux, gentils et aimables. Non, pas aux. Il ne faut pas le mettre au pluriel. Car il n’y a que mon frère, Haggens, qui soit un infecté doux, gentil et aimable. Il n’y a que lui qui méritait de vivre. Et pourtant, il fut un des nombreux morts.


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MessageSujet: Re: Je suis en retard, en retard, en retard... Ou, l'histoire du lapin blanc x3 [Pv Welzy]   Je suis en retard, en retard, en retard... Ou, l'histoire du lapin blanc x3 [Pv Welzy] Icon_minitimeSam 19 Juin - 7:17

    « Et le lapin pleurait, et loin de lui, sa moitié encore vivante sombrait dans la folie »
    Le frère de cette chose, la perfection? Comment pouvait-il en être sur, de toutes façons. Non, la perfection n’existait qu’une seule fois. C’était Zack. Et puis de toute façon, c’était un humain. Ce qui fait qu’il ne pourrait jamais comprendre. C’était un humain. Ce qui fait que si la perfection avait bien été son frère, il l’aurait détruite. Mais ne l’avait-il pas fait? Il avait laissé son frère se faire tuer, Zack était toujours vivant. Exactement. Il avait détruit son frère. Peut-être la perfection existait-elle en double, mais comme elle avait été mise en contact avec un humain, elle avait été détruite. Les anges existaient peut-être sur Terre. Les beaux anges aux grandes ailles noires, les beaux anges aux yeux verts. Et si, partout dans ce monde, il existait des choses parfaites, et si partout dans ce monde, elles étaient détruites. Alors il ne restait plus que moi, car ce jeune homme n’aurait jamais pu rien faire pour être parfait, ce jeune homme était un lâche, qui n’avait surement jamais bougé le petit doigt en voyant son frère se faire emporter pou l’abattoir. Pas moi. Moi, je me suis battue. Moi, j’ai pris un révolver. Moi j’ai tué tous ceux qui avaient osé s’en prendre à mon frère. Et Zack n’avait pas changé. Et Zack n’était qu’un grand incompris.

    J’entendais derrière moi les cris agonisants, les cris terrifiés, des habitants de cette ville. J’entendais les cris d’une mère malchanceuse, un peu trop immunisé contre la maladie. Une mère en train de se faire dévorer vivante. Une mère avec dans crocs d’infectés plantés partout sur le corps, une mère, qui se transformerait bientôt en cadavre dégoutant, un cadavre auquel il manque quelques bouchées. Et elle savait que ses enfants allaient suivre. Elle savait qu’ils regardaient la scène figés devant ce spectacle d’épouvante. Mais n’était-il pas pire encore de savoir que ce serait leur tour bientôt? De savoir que des infectés à la bouche et aux crocs non plus jaunis mais plutôt rouge écarlate, comme les cheveux de cet idiot, allait bientôt les dévorer. Car une immunité dure de génération en génération. Quelque part, au fond de moi, une bougie s’allumait en sympathie pour cette mère et sa famille, pour peut-être le mari qui dévorait présentement sa femme, et qui finirait son repas par son plus jeune fils. Car mes sens commençaient à me revenir, non pas que j’oubliais Zack mais l’instinct de survie est parfois très présent. Non pas que je voulais oublier Zack mais je devais vivre pour le revoir. Je me tournai donc de mi-profil, guettant l’arrivée des infectés qui avait peut-être enfin d’un lapin pour dessert.

    - Et toi, qu’es tu? Un humain. Plus pitoyable que moi encore et probablement plus pitoyable que tous les humains de la Terre. As-tu fais quelque chose pour sauver ton frère? J’en doute. Moi oui. Moi je me suis levée, moi je l’ai sauvé. Grace à moi, il est vivant. Et un jour, il me parlera à nouveau. Tu es un faible. Tu as besoin de protection. Sinon, tu vas finir dévoré. Et si tu di que ton frère était ton protecteur, il n’aurait pas voulu que tu meurs aussi bêtement, mais voilà, il n’est pas là pour te protéger. Lève-toi. Lève-toi et défends-toi. Tu ne vas quand même pas faire honte à ton frère non? Même si tu l’as surement détruit. Enfin, peut-être pas. Mais tu ne l’as pas sauvé. Tu n’as pas tout fait pour sauver la perfection. Moi oui.

    Ma tirade était finie, du moins pour le moment. Ce faible, ce lâche, était bien bas dans mon estime. C’était lui le monstre après tout. Et nos amis infectés, où étaient-ils passés? Ils approchaient. Il rêvait d’un petit lapin et d’un garçon aux cheveux rouges pour terminer leur festin. Déjà, la ville semblait glauque. Comme dans tout bon film d’horreur. Les vitres étaient cassées, les portes arrachées. Le sol était maculé de sang et de cadavres, tous allaient y passé. On ne verrait plus jamais notre grande ville comme prestigieuse non. Désormais, elle était fantôme. Désormais, les ampoules des lampadaires allaient être arrachées. Désormais, On allait tomber sur des masses de monstres. Des masses de monstres qui allaient aller dans une autre ville, dévorer et contaminer les autres. Des masses de monstres atteints d’une maladie parente de la lèpre. Des masses de monstres en décomposition éternelle. Et pour rajouter à l’ambiance funèbre, le temps était couvert. Il faisait gris. L’air ambiant semblait pollué. Une odeur âcre de sang régnait partout. Une odeur amère. Remémorant aux survivants la mort de tous les autres. Et moi, j’étais une survivante. Et ce lâche aussi. Il ne le méritait pas. Il aurait du mourir à la place de Zack. Oui, je commençais à réaliser que Zack, bien qu’il me reconnaisse, n’était pas tout à fait vivant. Ce n’était pas un monstre non. Il avait contracté la maladie deux fois plutôt qu’une. Une fois, à notre naissance, ou nous l’avions vaincue et développé notre immunité, puis, la journée de ce vaccin. Je l’avais vaincue à nouveau, mais Zack avait sombré. Mort aux humains.

    Toutefois je n’avais pas le temps pour cela car mes amis infectés approchaient. La démarche lourde pour les moins avancé dans la contamination, ils marchaient encore debout. Les autres étaient à quatre pattes, rapide comme l’éclair. Il y en avait cinq pour tout dire, cinq malades à la bouche entrouverte, dévoilant des crocs maculés de sang. De toute façon on aurait pu le remarqué sans qu’ils ouvrent la bouche : depuis leurs lèvres inférieurs jusqu’à leurs poitrines, le sang dégoulinaient. Le sang d’un humain, d’un infecté, de n’importe qui. Le sang, cette chose rouge. Trois reçurent une balle en plein cœur, les deux autres dans un bras ou une épaule. Le premier me sauta dessus, envoyant valser mon révolver. Presque automatiquement, je tournai la tête de coté, évitant de me faire arracher un autre œil. Un trou au visage c’était bien assez.

    N’empêche qu’il avait faim cet infecté et qu’il voulait gouter à la chair d’un petit lapin. Alors que je me débattais du mieux que je pouvais à l’éloigner, il décida de prendre une bouché de mon épaule, il essaya en fait. Une morsure d’infecté, je peux vous le dire, ça fait mal. Il plant ses crocs dans mon épaule, et sous un gémissement étouffé de ma part, il commença à tenter de m’immobilisé avec ses griffes. Non je n’allais pas mourir si vite, je n’allais pas mourir alors qu’il me restait à retrouver Zack. Un infecté ne pouvait pas me tuer. D’un fort coup de pied je tentai de repousser la bête, sans grand succès. Je me débâtais furieusement ce qui n’avait pour effet que de me faire avoir encore plus mal. En effet mon corps lacéré dégoulinait de sang. Ma belle robe blanche était devenue écarlate. J’étais blessée de partout. J’allais mourir. Je ne voulais pas mourir. Je voulais revoir Zack. Pourquoi j’abandonnais? Où étais passé mon naturel fonceur, décidé, précis? Surement mort. Avec Zack. Zack était mort? Peut-être bien, il était loin de moi, et j’agonisais, alors je crois que je pouvais me l’avouer, le vrai Zack ne tenait que par un fil à la vie.

    Et moi aussi. Mais je n’étais pas prête. Et s’il n’y avait rien après? Si je cessais d’exister? J’avais peur. Le mot est faible. J’étais terrorisée. Je refusais d’affronté la mort seule. Et s’il n’y avait pas de tunnel? Et si le monde meilleur n’existait pas? Et si on ne faisait que revivre éternellement la même histoire sans pouvoir la changer? Mon histoire est triste, douloureuse. Je ne voulais pas revivre la transformation de Zack. Je ne voulais pas perdre mon œil gauche. Je ne voulais pas quitter ce monde auquel j’étais pourtant si peu attaché. Ainsi lançai-je une prière au vide.


    - À l’aide.

    « Et la moitié du lapin agonisait aussi, de plus en plus lorsqu’elle sortait de la folie. Et la moitié du lapin était prise au piège. »
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MessageSujet: Re: Je suis en retard, en retard, en retard... Ou, l'histoire du lapin blanc x3 [Pv Welzy]   Je suis en retard, en retard, en retard... Ou, l'histoire du lapin blanc x3 [Pv Welzy] Icon_minitimeSam 19 Juin - 8:19

    Daisuke remarqua quelque chose. Son œil. Elle n’avait plus son œil gauche. Comment l’avait-elle perdue? Arraché par un des infectés… Ou bien par son frère, le lapin noir? Il n’en savait fichtrement rien et ce n’était pas le moment de poser ce genre de question. Le gamin aux cheveux rouges parcourra la ville du regard. Il y avait des corps morts, méconnaissables. Et des vivants en train de se faire manger. Une mort cruelle, que personne ne voudrait affronter. Il aurait été mieux qu’ils meurent tous d’une balle dans la tête. Non. C’est vrai. Les humains, ils détruisent la perfection. Ils ont détruits son frère, Haggens. Ils méritent leurs souffrances. Il regardait un homme. Enfin, ce n’était plus vraiment un homme. Un infecté. Oui, un monstre, comme tous ceux qui se promenaient dans cette ville. Il se nourrissait. Dommage que sa nourriture ce soit avéré être sa femme, puis ses enfants. Daisuke eu un élan de pitié pour cette famille qui allait cruellement connaitre la mort. Mais trop lâche, il ne put bouger pour peut-être les défendre. De toute façon, ils sont humains, ils ne méritent pas que quelqu’un vienne à leurs secours. Ils méritent simplement la mort. Et pour cette famille, ils connaitront la mort dans l’estomac du père de la famille.

    Il entendit une voix. Celle du lapin blanc. Il tourna donc ses yeux tout aussi écarlates que ses cheveux vers elle. Elle lui parla. Il n’était qu’un humain pitoyable, un lâche. C’était vrai. Sans son frère, il était capable de rien. Oui, simplement rien. Il avait besoin de son frère pour avancer. En quelque sorte, il était devenu dépendant. Elle avait raison. Il n’avait rien fait pour protéger la perfection. Car, pendant les sept ans qu’il a passé près de la perfection, c’était la perfection elle-même qui le protégeait, pas le contraire. Il était lâche, stupide. Il n’avait pu se résoudre à ouvrir les yeux, pendant la nuit. Cette nuit où son frère lui avait été enlevé. Il n’avait pu se résoudre à le voir partir. Et il n’avait pas été capable de se lever pour le défendre. Il n’avait fait qu’attendre. Attendre le lendemain en refusant d’y croire. Il était lâche. Un humain pitoyable. Elle avait sûrement raison. Il méritait lui-aussi la mort. Il méritait la mort pour avoir vu son frère périr, pour n’avait rien fait pour lui. Mais dommage, ce gamin, il doit vivre. Il doit tenir une promesse. Une promesse fait à un infecté. Une promesse fait à son frère. Il lui était obligé de vivre. Vivre pour deux même. Vivre ce que son frère n’avait pas pu vivre. Mais c’est bien vrai, il ne sait pas se défendre. Donc il vit en fuyant, c’est toujours mieux ainsi. Ainsi, il est sûr de rester en vie. L’autre, la fille, elle était différente. Elle s’était levé pour défendre son frère qu’elle disait être la perfection, comme Haggens. Elle semblait forte, comme son défunt frère. En quelque sorte, il l’enviait. Car il aimerait avoir du front. Il aimerait pouvoir se lever et enfin se battre tout seul. Non, il préfère fuir. C’est beaucoup moins dangereux.

    Des infectés, il y en avait plusieurs. Des coups de feu. Elle avait tiré de son révolver. Elle en avait tué trois. Et blessé deux autres. Daisuke vit qu’un des infectés bondit. Il s’attaqua au lapin blanc. Celui aux cheveux rouges ne fit aucun mouvement. Il ne pouvait bouger face aux dangers. En fait, il pouvait prendre ses jambes à son cou, mais c’est tout. Pourtant, il devait faire quelque chose pour elle. Il vit le révolver glisser plus loin. Il devait l’aider. Elle avait raison. Il ne devait pas mourir bêtement. Il devait se défendre. Devenir fort comme son frère et vivre pour lui. Il s’avança donc vers le révolver, se planquant au sol au bon moment. L’autre infecté, l’un des deux survivants, lui avait bondit dessus. Daisuke pris le révolver dans ses mains. Il ne savait pas comment tirer. Il savait comme ça marchait, un fusil, mais ne savait pas comment viser, comment se placer. Peu importe, il devait simplement faire quelque chose. Il tira sur la bête qui avançait rapidement vers lui. Il l’avait eu. Dans la gueule. Elle s’est effondrée au sol. C’est bien. Enfin, c’est mieux ainsi. Elle était morte. Et lui, il avait réussi à se défendre. Comment avait-il sut où viser? Sûrement l’instinct de survie, sans plus. Puis, il se tourna vers le lapin blanc, qui allait mourir s’il n’agissait pas. Mais il ne voulait pas tirer. Trop de chance d’attaquer la fille en même temps. Mais. Mais peu importe. Il devait tirer. Au mieux, il tuerait la bête. Au pire, il abrègerait les souffrances de la fille. Un coup. Il tira. Il ferma les yeux, ne voulant pas affronter la réalité. Non. Il devait devenir fort. Haggens n’aurait jamais fermé les yeux. Peu importe comment ça finissait, il l’aurait accepté et aurait continué d’avancer, de l’affronter de front. Il ouvrit donc les yeux. La bête avait roulé sur le sol, morte. Et la fille. Elle semblait toujours vivante. Il accourut donc vers elle et lui tendit son révolver. Devait-il la remercier d’avoir échappé son fusil ou ce serait un propos déplacé? Il ne voulait pas qu’elle se sente mal car elle avait laissé glisser son arme. Il ne fit que lui donner, sans rien dire. Ou enfin si, il laissa échapper quelques mots.


    - J’ai vraiment eu peur de te tirer au lieu de la bête… C’est quand même la première fois que je me sers d’une arme à feu. En fait, c’est la première fois que je me sers d’une arme, peu importe de quoi il s’agit.
    Il laissa échapper un soupir. Au moins, les deux étaient en vie. Est-ce qu’Haggens était fier de lui? Il n’en savait rien, mais il s’en doutait que oui. Haggens devait l’observer, quelque part. Et en le voyant affronter la réalité, en le voyant se battre, il avait dut avoir un petit sourire. Son jeune frère devenait quelque chose. Il devenait fort, pour lui. Car Daisuke devait vivre. Pas juste vivre, survivre. Survivre pour pouvoir vivre pour Haggens. Oui, c’était bien ce qu’il entendait faire. Mais jusqu’à ce jour, jusqu’à ce qu’il rencontre le lapin blanc, il n’avait jamais sut se défendre et se battre. Même qu’aujourd’hui, il avait aussi défendu quelqu’un d’autre. Sans vraiment le vouloir, Daisuke afficha un léger sourire.


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MessageSujet: Re: Je suis en retard, en retard, en retard... Ou, l'histoire du lapin blanc x3 [Pv Welzy]   Je suis en retard, en retard, en retard... Ou, l'histoire du lapin blanc x3 [Pv Welzy] Icon_minitimeSam 19 Juin - 10:00

    « Un lapin à la patte brisée, un lapin pris au piège. Quelqu’un ouvrira-t-il cette cage pour le libérer? »

    La mort, à quoi ressemble-t-elle? Le savez-vous? Vous le saurez un jour surement. Moi, j’ai gouté un avant gout de la parfaite agonie ce jour là. J’ai gouté le sang acre dans ma bouche. Mon propre sang. J’ai gouté les douleurs transperçant mon corps, les coups de griffes partout sur mes bras. J’ai sentie le liquide rougeâtre se déversé de moi. J’ai senti la vie me quitter. J’ai senti la vie sortir de mon corps, à chaque goute de sang qui me quittait. J’ai senti la douleur. J’ai senti les crocs. J’ai eu mal. J’ai eu tellement mal. Mais le pire, c’était le pincement que j’avais au cœur, le pincement oui. Je ne voulais pas partir. Je n’avais jamais réalisé à quel point j’aimais la vie et à quel point je voulais la vivre coûte que coûte. Même si le monde était horrible, même s’il était remplis d’infectés demandant uniquement à me dévorer, je voulais rester en vie. C’était égoïste non? Zack lui-même, Zack mon amour n’avait pas pu gouter à la vie. Mais moi, je voulais y gouter. Je voulais rester sur Terre un peu plus longtemps. L’effort me coutait mais je ne voulais pas abandonner. Entre autres pour ma propre fierté et aussi parce que quelqu’un avait besoin de moi. Quelque part, retenu au piège dans son propre corps, Zack me criait de le délivrer. Et je comptais le faire.

    J’avais mal mais je réalisais que Zack, mon frère, était mort. Un inconnu avait pris possession de son corps. Et à notre prochaine rencontre, je devrais le tuer. À notre prochaine rencontre, je vengerais mon frère. Oui, cela me faisait mal, mais j’admettais que Zack était mort. Il était mort lentement. Depuis le vaccin, depuis qu’on lui avait donné ce fichu virus. Puis, sa véritable mort, je crois que ce fut au moment ou il m’a arraché l’œil. À ce moment, le regard qu’il m’a lancé, ça voulait tout dire. Il était désolé. Il voulait mourir. Il m’avait fait du mal. Mais je le pardonnais. Ce n’était pas lui qui m’avait fait mal, c’était l’autre. La bête en lui. Le loup. Le loup qui dormait dans le lapin. Mais qui c’était fait réveiller par une piqure. Enfin donc, je ne voulais pas mourir. J’allais tuer mon frère… non le corps de mon frère.

    Brusquement, je revins à moi. Je vis une bouche dégoulinante de sang, dans crocs jaunis des yeux noirs meurtriers. Et puis, les coups. Les griffes qui me déchiraient jusqu’à la chair. Je poussai un cri, puis un autre. J’avais tellement mal. D’un coup, l’infecté ne devint plus qu’un poids mort. Il était mort? Comment? Quelqu’un avait-il entendu mon appel après tout? J’en doutais. Mais comme on n’est jamais sur de rien, j’envoyai valser le cadavre au sol, rejoindre les autres. Puis Je m’accroupis, comme si je voulais sauter quelque part, vous savez, comme un chat? J’avais naturellement un éclat sauvage, une beauté étrange, qui semblait dépasser le réel. Peut-être du au fait que j’étais une infecté, qui ne l’était pas. Mes yeux brillaient toujours de cet éclat meurtrier, effrayant. J’étais belle, mais d’une beauté sauvage et indomptable alors que mon frère était beau, doux, parfait. Je levai mon œil vers quelqu’un plus haut. Le petit lâche. Il me tendit mon revolver. Je posai sur lui un regard un peu ébahit alors que tout allait pour dire qu’il avait tiré et qu’il avait tué l’infecté.

    Je me relevai avec une grimasse de douleur et, légèrement plus grande que le garçon aux cheveux écarlates, je lui lançai un petit sourire. Un sourire discret, incertain. J’étais comme ça. Je souriais rarement. Sauf avec Zack. Mais en général, j’étais plutôt discrète. Je ressemblais plus à un garçon en termes de caractère pour tout dire. Légèrement violente, orgueilleuse, avec des nerfs à toute épreuve, je ne faisais vraiment pas honneur au stéréotype de la femme fragile. J’étais beaucoup plus endurante que plusieurs hommes. La preuve, ce sang qui maculait les rue en aurait terrorisé plus d’un, pour moi, ça faisait désormais partie de mon décor. Rien d’effrayant, un peu de peinture rouge sur scène. Mais je m’éloigne à nouveau du sujet. Le fait est que je souris faiblement au garçon avant de lui passer la main dans les cheveux, comme je l’aurais fait pour mon frère.


    - Je suis fière de toi petit, tu as agit. Toi et moi, on ne peu pas sauver nos frères, mais je te promets que nous allons les rendre fiers de nous. Peut-être ton frère est-il mieux où il est, surement en fait. Et moi, je dois me résoudre. Zack est mort. En fait, il est emprisonné. Mais je vais le délivrer. Mais ne restons pas ici, c’est dangereux. Je dois retrouver Zack, le retrouver et le tuer, le délivrer. Ensuite, je pourrais aller le rejoindre.

    Ces mots me coutaient. C’était comme dire adieu à mon frère, accepter sa mort, accepter qu’il allait disparaître et à jamais. Enfin, jusqu’à ce que nous nous retrouverions au paradis. Voilà le problème des jumeaux. Ils séparent quelque chose en deux. D’un coté le bon, de l’autre le mauvais. Le mauvais en Zack dormait, mais était susceptible d’être réveillé à tout moment. Adieu Zack, je t’aimais. Je t’aimais tellement… Enfin, comme pour me remémore mon état ensanglanté, je me mis à trembler et du me soutenir à l’épaule du garçon pour rester debout. Le revolver toujours dans ma paume, je déchirai le bas de ma robe en une languette de tissus que j’attachai autour de ma tête, passa sur l’orifice formé par la perte de mon œil. Puis, je me dirigeai loin de la ville, dans la forêt. C’était plus sur. C’était plus calme, une meilleure cachette. J’avais saisit la main du garçon, autant pour m’empêcher de tomber que pour l’inciter à me suivre.

    - Il va nous falloir trouver un terrier… Et mon nom est Elly.

    « Et une fois la cage ouverte, c’est le monstre qui sorti. Il avait dévoré le lapin. »
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MessageSujet: Re: Je suis en retard, en retard, en retard... Ou, l'histoire du lapin blanc x3 [Pv Welzy]   Je suis en retard, en retard, en retard... Ou, l'histoire du lapin blanc x3 [Pv Welzy] Icon_minitimeDim 20 Juin - 20:23

    Elle s’était relevée. Elle est vivante, c’est déjà ça de bien. Daisuke lui rendit son sourire. Il était content. Elle était en vie. C’était tout ce qui lui importait pour le moment. Pourquoi est-ce que ça lui importait autant, qu’elle soit en vie? Peut-être parce qu’elle lui rappelait son frère. Elle semblait aussi forte que lui. Droite, fière. Elle semblait ne jamais baisser les bras face à la dure et cruelle réalité. Elle pourrait sûrement le protéger, comme l’avait toujours fait son frère. Non. Il ne devait plus se fier sur les autres. Il se fiait sur son frère et il est mort. Et si maintenant il se fiait sur elle, qui sait ce qu’il ferait lorsqu’elle rendra l’âme. Il l’avait bien vu aujourd’hui, que même l’être le plus fort peu devenir faible sous les canines acérés et les longues griffes des infectés. Il devait devenir fort, pour pouvoir survivre dans ce monde de fou sans compter sur personne. Mais rien ne lui empêchait d’avoir une alliée, au cas où. Il suivrait donc cette fille. À deux, de toute façon, ça irait sûrement mieux pour survivre. Toujours un, ou une, pour surveiller les arrières, comme l’avait fait Daisuke il y a quelques instants. Il avait assuré les arrières de la fille et ainsi, elle était toujours en vie. Très amocher, mais en vie.

    Puis, il sentit une main ébouriffer ses cheveux. C’était elle. Son frère faisait la même chose, il y a neuf ans, lorsqu’il était fier de Daisuke. Finalement, niveau caractère, il trouvait vraiment que les deux se ressemblaient. Cette fille avait agis de la même façon avec son frère qu’Haggens l’avait fait avec Dai. Elle avait protégé son frère. De plus. Elle était solide. Elle ne fuyait jamais, préférant mourir que de blesser sa fierté. Haggens aussi était comme ça. Préférant s’en sortir abimer, des ecchymoses partout plutôt que d’abandonner et de marcher sur son orgueil. Daisuke n’était pas comme eux. Faiblard, il fuyait devant le moindre danger. Elle et son frère faisait partie de la première catégorie de personne. Les forts. Tandis que Dai faisait partie de la deuxième et la dernière, les faibles. Puis, la fille prit la parole. Daisuke avait bien hâte de savoir son nom, plutôt que de toujours l’appeler « la fille ». Mais la fille avait raison. Rien ne leur rendrait leur frère. Ils devaient se battre, pour les rendre fiers. Cette fille, en plus d’être forte, était intelligente. Elle pourrait faire avancer Daisuke bien plus que lui-même ne pourrait le croire. Il regarda, peut-être légèrement dégouté, l’orifice qu’elle tentait de cacher avec un morceau de tissus de sa robe. Comment avait-elle perdue son œil? Finalement, lui qui s’était dit ne pas s’y intéresser, il voulait quand même savoir. Mais bon, ce n’était sûrement pas de ses affaires. Cette fille… Elly. Oui, elle se nommait Elly. Elle venait de se présenter. Elly alors, me prit la mère et commença à me trainer vers la forêt. Quoique, de la façon dont elle me tenait, c’était plus pour prendre appuis car elle ne pouvait avancer seule, à cause de ses blessures.


    - Et bien. Moi, c’est Daisuke. Mais bon, Dai fera l’affaire!
    Il lui fit un léger sourire puis lui pris le bras. C’était lui qui devait la supporter, pas elle de tenir sa main. Il se plaça en sorte de pouvoir la supporter le plus possible, malgré le fait qu’il avait une demi-tête, voir une tête de plus qu’elle. C’était soit lui qui était beaucoup trop minuscule ou elle qui était beaucoup trop grande. Sûrement un peu des deux dans le fonds. Daisuke fixa le revolver que tenait Elly. Lui aussi, il devrait avoir une arme, non? S’il voulait ce défendre, ce n’est pas à main nu que sa ira le mieux. Mais bon, pour le moment, il n’allait pas trop s’attarder à ce détaille inutile. Il entra dans les bois, cachette la plus sûre face aux monstres qui grouillaient dans la ville. Il marcha un bon dix minutes, histoire de s’enfoncer bien profondément dans la forêt avant de lâcher la fille pour qu’elle s’assoie au sol. Daisuke fit de même et s’accota contre un des grands arbres qui les entouraient. Ce lieu serait sûrement assez sécuritaire, si seulement leurs odeurs de chaires fraiches n’attiraient pas les infectés. Ces infectés, ils ont toujours faim dès qu’ils sentent une odeur alléchante. Parlant de faim. Daisuke commençait à sentir un vide dans son estomac, comme quoi son déjeuner était bien, bien loin. Mais bon. Pour le moment, il avait mieux à penser. Ou enfin, c’est ce qu’il se disait pour oublier la faim.

    Daisuke se remit à penser à son frère. Il ne serait sûrement pas ici s’il n’était pas mort. En fait, il ne serait sûrement pas ici s’il n’avait pas été contaminé. Car Haggens fut le premier à se transformer et à être tuer. Mais rapidement, ses parents se transformèrent en bêtes sanguinaires, des infectés. Bah oui. Depuis le début je ne parle que de la mort de son frère, mais Daisuke est en fait orphelin depuis ses dix ans. Il a perdu son frère et trois ans plus tard, ses parents. Mais alors, qui a prit soin de lui? La sœur de sa mère, qui n’avait pas été contaminée. Mais bon, les humains, tous, un jour ou l’autre, contractent la maladie. Quatre ans après avoir pris la charge de son neveu, elle est devenu elle-aussi un infecté. Nul ne sait pourquoi, mais Daisuke, même après avoir vécu aux côtés d’infectés, il n’a jamais contracté cette « infection ». Il n’est jamais devenu un monstre. Peut-être est-il immuniser. Nul ne le sait. Mais sûrement. Car, après neuf ans passés dans une ville où les infectés en ont fait territoire, il est toujours vivant, humain et avec toute sa tête. Puis, il tourna la tête vers Elly.


    - Dit-moi. Si sa ne t’embête pas bien sûr… Mais comment as-tu perdus ton œil gauche?

    Venait-il de dire une gourde? Car c’était sûrement un mauvais souvenir qu’elle voulait oublier. Mais bon, peu importe. Il le saurait assez vite si sa question était déplacer ou non.
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