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 Qui a dit que les riches sont censés?

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MessageSujet: Qui a dit que les riches sont censés?   Qui a dit que les riches sont censés? Icon_minitimeMer 22 Sep - 8:18

~ Vente d’esclave ~

C’était ce qui était inscrit sur l’affiche. Affiche bien entendu cacher par plusieurs personnes qui se frappaient les unes contre les autres en tentant de se frayer un chemin vers les corps minces et fragiles qui étaient « à vendre ». Une vente d’esclave. Oui, c’était l’évènement du jour. Un grand évènement pour ceux qui possèdent une porte monnaies bien garnis. M’enfin, pas juste l’évènement d’aujourd’hui. Celui de hier et de demain aussi. Il y avait deux personnes en particuliers, particulièrement intéressé par ces corps maigres, battus, sales et laids. Bon, laids peut-être pas, mais je vais les qualifiés ainsi, voyant l’état de leurs pauvres misérables corps recouvert de vêtement déchirer, défraichit. Ils étaient vraiment dans un piètre état. Tout humain censé aurait eu un quelconque sentiment de pitié envers ces êtres qui semblaient si fragile. Mais les riches ne sont pas censés. Tout ce qu’ils veulent c’est plus, toujours plus. Donc jamais ils n’auront de pitié pour ces êtres destinés à servir la haute société, c’est-à-dire eux. Il y avait deux personnes, qui regardaient attentivement une des personnes présentés. Celui le plus en forme. Il semblait mal en point, comme tous les autres, mais il semblait « en forme ». De plus, de tous les corps maigrichons, c’est celui qui semblait le plus solide, le plus apte à servir d’esclave.

« C’est lui qu’on prend. »
« Mais la plupart des personnes ici le veulent. »
« Ce n’est pas grave, on va mettre le prix fort. De toute façon, rien n’est trop cher pour lui »
Qui était ce « lui »? Sûrement un gosse de riche qui avait supplié ses parents pour avoir un esclave. Ah. Parlant d’esclave. J’avais oublié de mentionner que ces esclaves sont en fait des nekos. Nekekoi? Des nekos. Des humains ayant des oreilles et une queue de chat. Une sous-race. Une race soumise à l’esclavage. Car les humains sont salauds. Tout ce qui n’est pas comme eux est « inférieur » à eux. Comme les nekos. Pourtant, sont-ils vraiment inférieurs ou est-ce simplement que les humains ne peuvent pas accepter que quelque chose les surpasse? Enfin, peu importe, vraiment. Les humains sont cons, c’est un fait indéniable. Les nekos sont-ils seulement inférieur? Je ne crois pas, mais laissons ses stupides humains penser ce qu’ils veulent. Un monsieur sorti de nulle part et pris place devant la marchandise qu’il s’apprêtait à vendre. Il les présenta tous puis en pris un violemment qu’il redressa.

« Voilà le premier en vente. »
Les voix fusèrent de partout. Finalement, l’acheteur parti avec en laissant bien entendu six cents beaux dollars au marchand. Il en vendit d’autre avant d’arriver à celui qui intéressait les deux personnes arrivés plus tôt. Il le prit par le bras pour le remettre bien droit, sur pied. Encore une fois, les voix fusèrent de partout.

« Deux milles dollars. »
Puis le silence fut. Plus personne ne proposa de prix. Satisfait, l’homme alla chercher l’esclave en laissant de gros montant d’argent au vendeur. L’homme traina l’esclave jusqu'à ça voiture, où il lança sans délicatesse le neko à l’arrière. Puis, il invita sa compagne à monter à bord avant de se placer à la place du conducteur. La route fut courte jusqu'à la demeure. Peut-on simplement appeler ceci une… demeure?! C’était immense. Immensément grand. L’homme, sans aucune délicatesse, encore, prit le pauvre petit misérable par les cheveux et le traina jusqu’au hall d’entré. Ici, il le laissa tomber sur le sol. Puis, la femme fit quelque pas en avant.

« Mon chou! Ton cadeau vient d’arriver! »
Des pas se firent entendre dans les escaliers. Un homme. Non, un jeune homme aux cheveux foncés arriva en bas et se dirigea vers l’entré. Un neko s’y tenait. Il regarda un moment la bête qui était devant lui. Il l’évaluait. Le regardait de haut en bas. Puis, le dégout s’inscrit sur un visage.

« Mais c’est quoi, ça?! »
Le jeune homme aux cheveux foncés pivota vers la femme. Il la fixait durement. Impitoyablement. Comme si elle venait de faire la pire erreur de sa vie.

« Et bien mon chou… Tu avais demandé un esclave pour ta fête, non? »
Elle avait tenté une réponse. Réponse erroné. Lorenzo la gifla puis se tourna vers la bête. Son esclave. Pfff. Il semblait nul. Pas solide. Quel parent con. Bon, faut dire que le fils aussi, il est con.

« Je ne veux rien savoir d’un minable comme lui! »
Puis, il remonta les escaliers par lequel il était monté. On entendit une porte se claquer violement. Et peut-être quelques injures envers l’homme et la femme se trouvant dans l’entré. La mère, au bord des larmes, regarda l’esclave.

« Non mais! Tu attends quoi pour aller rejoindre ton maitre?! » Tempêta-t-elle.

Elle se leva et se dirigea vers une autre pièce, suivit de son mari. Cela la désolait, de ne pas être capable de satisfaire son fils. À croire qu’elle était une mauvaise mère. Une famille de fou, hein? Un fils qui frappe sa mère, en avez-vous déjà vu? Et bien, il arrive à ce jeune homme de réagir violement, quand ceci ne fait pas son affaire. Enfin, vous aurez tôt fait de le voir.
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MessageSujet: Re: Qui a dit que les riches sont censés?   Qui a dit que les riches sont censés? Icon_minitimeMer 22 Sep - 10:47

« C’était ce qui était inscrit sur l’affiche. Affiche bien entendu cacher par plusieurs personnes qui se frappaient les unes contre les autres en tentant de se frayer un chemin vers les corps minces et fragiles qui étaient « à vendre ». Une vente d’esclave. »

Cette affiche, il la voyait pourtant bien, même si ses écriteaux n’étaient pas pointés vers le restant des esclaves agenouillés ou bien se tenant difficilement debout. Il voyait encore mieux la foule presqu’en délire devant lui et les autres nekos, les observant chacun de son regard curieux de félin. Contrairement aux autres, lui-même se trouvait plutôt chanceux de n’être pas massacré ou battu à leur niveau. Certes, son corps et son visage pouvaient démontrer librement les cicatrices et quelques plaies encore fraiches qui décoraient d’une façon macabre son apparence de neko. Son ancien maître avait quand même eu un minimum de respect pour lui, même s’il venait souvent à l’agresser physiquement et sexuellement… Par contre, ces jours étaient finis avec cet ancien maître, mais les temps noirs ne l’étaient néanmoins. Il s’était fait livrer comme un piètre esclave, tandis que ses services ne satisfaisaient plus pour l’humain. Des services plutôt… Morbides, tandis qu’il ne servait de jouet sexuel que lorsque son maître en avait eu envie, que pour le plaisir. Jamais cela n’avait fait partit d’un marché quelconque entre eux, car jamais le jeune neko n’aurait accepté… Ou pas directement. Alors qui posaient toujours ses yeux de chats sur la foule, un homme s’était déjà avancé pour présenter l’évènement aux acheteurs fous.

« Voilà le premier en vente. »
Les voix avaient fusées de partout, irritant les oreilles quelque peu sensibles du jeune animal qui attendait sans envie son tour. Ses pattes étaient attachées derrière son dos, ne pouvant se couvrir ses grandes oreilles noires de jais légèrement abîmées et tachées de saleté. Ses oreilles s’étaient couchées contre son crâne par réflexe, et il ferma les yeux en fronçant les sourcils, n’aimant pas du tout les voix qui hurlaient en sa direction. En ce moment, tout ce qu’il souhaitait était que tout finisse, que les hurlements cessent. Il se fichait d’être vendu à quelqu’un de mal ou de bien, il voulait simplement que tout cesse d’agresser son ouïe fragile. Après quelques moments qui durèrent plus ou moins longtemps, une main lui saisit le bras violement pour le remettre droit, car il s’était laissé tomber à genoux sans même qu’il s’en rendre compte. Il se laissa faire, n’ayant plus ou moins le choix, mais en montrant clairement ses dents aiguisées à l’homme qu’il ne connaissait pas pour lui faire comprendre qu’il ne voulait pas se faire toucher. Il perdu toute expression faciale sauf celle de surprise lorsqu’un prix de fou se fut proposé. Deux mille dollars. Il se demanda s’il en valait tant après tout, tout en observant l’acheteur qui avait parlé, créant un silence de mort partout. Il voulut se débattre lorsque le même venait le saisir pour l’emmener sans pitié vers sa voiture où il fut projeté à l’arrière, mais il n’en fut pas capable, encore trop stupéfait. Il garda silence durant le cours voyagement, n’ayant rien à dire même s’il aurait voulu. Il poussa un cri inarticulé lorsqu’il fut saisit et trainé par ses cheveux noirs aux reflets rouges. Il avait gardé les yeux fermés jusqu’au hall d’entré, là où il fut déposé rudement, toujours. Il examina la pièce après avoir grogné et secoué la tête pour « replacer » ses cheveux lui arrivant jusqu’à ses yeux verts luisants. Il était alors trop émerveillé de la grandeur de ce château pour faire quelconque bruit. Ses oreilles pivotaient en tout sens, et lui s’agenouilla sur le plancher lustré, légèrement déçu de lui-même de salir une telle richesse.

« Mon chou! Ton cadeau vient d’arriver! »
Il redressa la tête en pointant ses oreilles vers l’escalier duquel des pas claquaient en descendant. Sa queue encore allongée à côté de lui se roula autour de ses jambes, prêtant une attention particulière à l’humain qui en descendait, figurant que ce serait à lui qu’on le référait maintenant comme…. esclave. Il pencha la tête sur le côté en apercevant le jeune homme, laissant un minuscule sourire apparaître sur son visage. Il tenta de le camoufler lorsque l’homme en question le scruta de haut en bas, mais ce jeune homme l’attirait déjà d’une façon particulière.

« Mais c’est quoi, ça?! »
Il ne se laissa pas impressionner par cette remarque, après tout c’était vrai qu’il n’était nul autre qu’un vulgaire objet de service. Il en perdit tout de même tout ce qu’il lui restait de son sourire, et baissa la tête en cessant de fixer le jeune dans les yeux.

« Et bien mon chou… Tu avais demandé un esclave pour ta fête, non? »

« Je ne veux rien savoir d’un minable comme lui! »
Avant qu’il ait eu le temps de réagir, son futur maître qui n’était pas du tout intéressé par l’offre de ses parents avait déjà fiché une gifle à sa mère avant de déclarer que la bête était minable, insignifiante à son égard… Puis il était remonté d’où il venait, claquant la porte derrière lui, sans doute la porte de sa chambre, le bruit faisant sursauter le neko sensible qui se raidit brusquement.

« Non mais! Tu attends quoi pour aller rejoindre ton maitre?! » Tempêta la parente.
Il se sentit mal pour cette femme. Très mal, même. Il pouvait sentir des larmes dans les yeux de cette mère, il s’il aurait pu, il s’aurait tapis à ses pieds pour la consoler. Mais il ne put faire un tel geste, compliqué par ses pattes avant encore attachées derrière lui ainsi que le fait qu’elle venait de quitter l’entrée avec son mari. Le neko ne savait plus quoi faire, vraiment. Il était ligoté, mais réussit tout de même à se relever. Il pensa qu’il ferait de son mieux pour satisfaire les désirs de l’adolescent, qu’il ferait tout pour lui, pour soulager la mère et prouver tort à jeune arrogant. Il lui prouverait qu’il n’est pas qu’un minable, un vaux-rien. Il se dirigea vers les escaliers, se maudissant à chaque fois qu’il y posait un pied de plus vers le second étage, parce qu’il était salissant. Il finit par se rendre en haut, scrutant de ses yeux verts et de ses grandes oreilles pour détecter de par où aller, où le jeune s’était enfermé. Il suivit les faibles ondes de mouvements qu’il détectait pour se rendre au pied d’une porte, où il se laissa choir sur ses genoux légèrement écorché, en attente de quelque chose d’autre… En attente que le jeune fasse de quoi pour lui à écouter, pour peut-être comprendre davantage sur cet humain dont il serait le servant et ainsi éviter le moins possible des erreurs futures. Sa longue queue noire s’enroula autour de sa taille, il y posa yeux en l’examinant de près, les moindres endroits où il y manquait fourrure et aussi les taches de sang sèches qui se mêlait à son autrefois doux pelage…
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MessageSujet: Re: Qui a dit que les riches sont censés?   Qui a dit que les riches sont censés? Icon_minitimeJeu 23 Sep - 17:26

    Il se laissa choir contre la porte qui venait de se fermer violement. Un neko. Non mais! À quoi avait pensé sa mère? Il voulait un esclave humain, qu’il pourrait humilier à sa guise, comme ça lui plairait. Mais il a fallut que sa mère lui achète un neko, une race déjà humilier naturellement. N’importe quoi. Alors qu’il ruminait intérieurement il ne sentit même pas son esclave s’installer de l’autre côté de la porte auquel il était accoter. Puis il se leva et fit quelques pas vers l’avant. Puis, il pivota vers la porte. Il fixa quelque instant la poignée, hésitant entre sortir et rester enfermer. Il passa une main dans ses cheveux puis se décida à sortir. Alors qu’il fit un pas vers l’avant, sans trop comprendre ce qu’il se passait, il sentit quelque chose contre son tibia puis le plancher contre son nez. Il cligna des yeux à quelques reprises, essayant de comprendre la raison pourquoi il était étendu sur le sol. Il tenta de se relever mais sentit une masse qu’il reconnu très bien sous lui.

    « Connard! »

    Puis un sourire sadique s’étira sur les lèvres du riche. Il se redressa, faisant bien attention d’écraser son esclave sous ses pieds. Stupide esclave. Stupide neko. Puis, il posa un pied sur le sol et lui ficha un bon coup de pied dans le ventre. Pauvre neko. Il est tombé sur le pire des maitres. Il le regarda quelque instant, insulté que sa mère ait choisit un esclave aussi minable, aussi pathétique que ce fichus neko. Il prit la direction des escaliers et les descendis quatre-à-quatre. Il se dirigea d’un pas assez rapide et sec vers le bureau de ses parents. Ou enfin, celui de son père mais sa mère se retrouvait toujours avec lui, a croire qu’elle devait toujours avoir son mari à ses côtés sinon elle était une incapable. Il posa la main sur la poignée de la porte lorsqu’il entendit la voix puissante de son père. Il approcha donc son oreille de la porte, trop curieux pour interrompe cette conversation qui semblait violente.

    « Un neko! Non mais!? Qu’est-ce qui ta pris?! C’est quoi cette connerie?! »
    « Mais chéri… C’était ton idée… »
    Elle n’eut pas le temps de continuer qu’une jolie claque se fit entendre. Le fils de riche, coller contre la porte, en eu des frissons. Hors de la salle, il avait clairement entendu la main de son père s’abattre contre la joue de sa mère. C’était de sa faute. S’il s’était montrer un peu plus content -?- de son cadeau, sa mère n’aurait pas eu à faire, ni a la violence de son père, ni a la violence de son fils. Mais bon, les deux sont pareils. Ils en viennent rapidement aux poings avec leurs proches lorsqu’il y a un débordement. Bon, maintenant, à cause du bruit de claquement, il ne sentait aucune envie d’aller se plaindre à sa mère pour le cadeau dont il ne voulait pas. Il se sentait coupable. Il devrait en faire plus, non? Plus pour sa mère, qui à tous les jours de l’année se pliait en quatre pour son stupide fils trop capricieux. Il haussa les épaules puis soupira. Il ferait un effort. L’effort d’accepter le neko comme son esclave personnel. Il monta les escaliers pour se diriger dans sa chambre. Son esclave était toujours là. Il le prit par le bras, histoire de le redresser. Il le regarda, une seconde. Une seconde de trop.

    « Nah! J’serais pas capable »
    Puis il poussa le neko dans les escaliers. Celui-ci descendit douloureusement la quinzaine de marche qui le séparait de l’étage du dessous. Sans lui offrir un regard, il retourna dans sa chambre. Non. Il ne pouvait supporter d’avoir un tel être dans son entourage.

    Des bruits de pas se faisaient entendre. Toc, toc, toc. Léger, comme une plume. Elle avançait rapidement mais prudemment, comme un prédateur qui suit sa proie. Assez rapidement pour ne pas la laisser fuir mais très prudemment pour ne pas l’effrayer ou encore être la proie de quelque chose d’autre. Elle avait entendue un bruit sourd en provenance du rez-de-chaussée, plus particulièrement du hall d’entré. De ses yeux clairs, elle parcourut la salle. Son regard s’arrêta sur un corps. Un corps aux membres supérieurs relier ensemble par une corde tressée et sale. Aussi sale que le corps. Ce qui marqua la jeune fille fut les oreilles. Des oreilles de…


    « Oh! Un chat! » fit-elle de sa douce voix enfantine.
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MessageSujet: Re: Qui a dit que les riches sont censés?   Qui a dit que les riches sont censés? Icon_minitimeJeu 23 Sep - 20:40

Il sentit la présence de l’autre se coller contre la porte, mais n’en fit rien, surtout car il en pouvait rien vraiment. Il fixait toujours les endroits dénudés de fourrure sur sa queue, perdu en quelque part entre ses pensées et la réalité. Lorsque la porte s’ouvra enfin, il eût à peine le temps de réagir par réflexe pour éviter de recevoir le tibia de l’autre dans le visage. Néanmoins, ce dernier s’enfargea dans son épaule et le fit chavirer sur le dos. En une fraction de seconde, il se rendit compte de la présence de l’autre sur lui et il en exprima un sourire ravis. Il aimait les jeunes, après tout.

« Connard! »


Cette parole lui fit ressaisir ses propres esprits, suivit par le poids concentré contre ses côtes de l’adolescent qui s’était relevé. Il gémit de douleur, sentant ses pattes sous son dos recevoir une grande partie de la douleur, ce tout juste avant qu’un coup de pied généreux s’ensuive. Il ne pouvait pas réagir autrement que de se rouler en boule de côté, souffrant. Dans un certain sens, il s’attendait à plus de tendresse peut-être de la part de son nouveau maître, mais l’heure qui venait environ de s’écouler en sa présence lui eut prouvée assez tort. Ses oreilles se pointèrent en direction des pas qui dévalaient les escaliers, mais l’esclave resta couché sur le sol comme la vieille ordure qu’il était depuis toujours. Il jeta un coup d’œil en direction de la chambre du garçon, ne pouvant pas vraiment en vouloir à sa curiosité naturelle d’animal. La claque lointaine que perçu ses grandes sondes pointues au sommet de son crâne l’empêcha de se concentrer vers ce qu’il regardait. Dans les instants qui suivaient, il se demanda à qui le coup avait été projeté, et de la part de qui d’ailleurs. Dans ces mêmes moments, son maître cruel remontait déjà. Il se crispa davantage, sachant qu’il allait encore se fait maltraité, sans doute, pour quelque chose qu’il n’avait même pas fait. Pour rien. Il se laissa redresser comme avec l’homme qui s’occupait des ventes d’esclaves, mais ne protesta pas d’aucune façon, même pas d’un faible grognement. Pourtant, il aurait dû faire quelque chose. Il fût trop tard ensuite pour éviter les escaliers vers lesquels son maître sans pitié l’avait poussé. Il en résultat nul moins qu’un bras foulé et plusieurs bleus en plus. Tout comme il poussait des gémissements presque en sanglots, ses foutues oreilles noires captèrent les petits pas légers d’une petite créature humaine qui s’approchaient. Elles lui firent penser à des pas prudents de prédateurs, mais sans doute beaucoup plus légers et plus inoffensifs que ses propres pas agiles et discrets. Puis, les bruits cessèrent et il la vu s’arrêter à une certaine distance de lui. Par habitude, il ne montra pas les dents. On ne montre pas les dents aux jeunes filles, et on ne leur fait pas de mal, même si elles sont aussi méchantes et cruelles que les hommes peuvent l’être…

« Oh! Un chat! » fit-elle de sa douce voix enfantine.


La voix de la petite lui donna des frissons partout dans ses veines. Comment osait-elle parler de lui d’une façon si… enfantine et mignonne ?! Il était peut-être un neko, peut-être en partie un animal, mais d’aucune façon était-il un animal domestique ou autre chose que l’on pouvait considérer comme « amical ». Non. Il était une bête sauvage assoiffée de sang, un monstre et rien d’autre. D’aucune manière ne tenait-il à se faire traiter comme un gentil chat tout mignon. Il se redressa faiblement sur ses genoux, enroulant sa queue autour de ses jambes pour la reposer. Elle semblait fatiguée, sûrement car elle avait subit quelques chocs durant la descente elle aussi. Il l’examina à nouveau, constatant qu’elle avait quelques soubresauts, comme si un nerf sursautait de l’intérieur. Il fixa la jeune fille avec un regard scrutateur et méfiant, puis il se redressa sur ses jambes en grimaçant pour son bras foulé. Il voulut s’en aller, où, qui diable le savait, mais il voulait simplement s’éloigner. Avec chance il trouverait la cuisine dans se géant labyrinthe, puis quelque chose de quoi se défaire de la corde souillée qui l’empêchait de faire quoi que ce soit d’utile, comme l’aider à éviter de dévaler les escaliers par un adolescent trop gâté. Pur exemple tiré à l’improviste, vraiment. Il renifla l’air doucement, puis se guida à travers la maison en cherchant une odeur se rapprochant de quelque chose en lien avec la cuisine, lieu où il pourrait trouver une arme avec quoi se défendre en plus de s’en servir pour justement se libérer. Il fixa ses membres inférieurs, remarquant les traces de saleté qu’il laissait de façon évidente derrière lui, une fois de plus et toujours en s’insultant intérieurement pour gâcher un si magnifique carrelage….
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MessageSujet: Re: Qui a dit que les riches sont censés?   Qui a dit que les riches sont censés? Icon_minitime

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