Incursion dans le palais de Versailles

[HORS SUJET : Au fait, avant que j'oublie... Si tu ne te corriges pas Chevarie et que je vois trop de fautes qui sautent aux yeux, je te fais EXPLOSER ! *mouhaha* Non sérieusement, pourrais-tu faire un effort ? :) Et faire avancer un peu l'histoire quand même hein.]

‘’Éloïse!’’ s’écria sa mère.

Éloïse leva la tête de son ouvrage de couture, surprise. Que lui voulait donc sa mère ? Depuis qu’elle était née, c’était presque comme si elle n’existait pas. Éloïse passait le plus clair de son temps à l’extérieur, à se promener dans ses jardins personnels ou bien elle brodait et priait. Sa mère, Anna Lucie de Beaudanoy, fille d’un noble quelconque et qui, non seulement lui avait laissé une belle fortune en mourant d’une maladie foudroyante que même les médecins n’avaient été en mesure d’identifié, mais qui lui avait aussi laissé les traits de son visage, un nez droit et fin, des grands yeux marrons et une mâchoire carrée qui adoucissait le contour de son visage. Elle aurait pu être belle, si seulement une once de gaieté y était gravée. Elle était fort sereine, mais quelque chose dans son regard vous donnait la chair de poule et vous forçait à l’obéir au pied de la lettre. Éloïse n’avait jamais su pourquoi sa mère était devenue si froide. Peut-être parce qu’elle avait déjà enterré deux garçons, la laissant seule avec 3 filles, au grand dam de son mari ?

Parlant de mari… le Sieur Antoine d’Youville, riche bourgeois anglais qui était revenu en France voir une dernière fois son père mourant, était tombé par pur hasard sur Anna Lucie. Cela tombait à merveille, puisque le Sieur d’Youville se cherchait justement une femme, étant entre deux âges et cherchant une épouse capable de bien tenir une demeure. Après avoir pleuré toute la nuit suite à sa demande en mariage, ne sachant plus quoi faire, Anna Lucie se résolut à l’épouser, à une seule condition : ils restaient en France. Antoine s’empressa d’acquiescer à sa demande et leurs noces furent célébrées sans délai. Naquis ainsi Éloïse, l’aînée, suivit de peu par ses deux sœurs, Catherine et Marie. Lors de la deuxième naissance d’un fils, qui mourut peu après dans les mêmes circonstances que le premier, Antoine abandonna et se résolut à simplement trouver un bon parti pour ses filles. Il avait finalement laissé ce devoir à son épouse, trouvant mieux à faire dans l’entourage du roi.

Mais que devenait-il d’Éloïse ? Plus ou moins grande mais mince, elle était belle, mais pas d’une beauté époustouflante. Sous une crinière de cheveux bruns qui frisaient dans toutes les directions, on pouvait apercevoir un joli minois où des yeux verts brillaient du désir d’apprendre, semblant vaguement se perdre dans une masse de cils épais. Éloïse avait hérité du nez droit et fin de sa mère ainsi que de sa mâchoire, tandis qu’on ne cessait de lui répéter qu’elle avait les yeux de son père. Sa peau de porcelaine provoquait la jalousie chez les femmes de la haute société, car peu d’entre elles avaient été capable de conserver ce teint aussi bien qu’Éloïse. Non seulement son physique était un peu plus qu’acceptable, mais elle avait aussi un sens de la répartie qui en avait fait suer plus d’un. Sa logique était souvent tournée sous forme d’humour, tout en montrant son point de vue.

Sa mère lui parlait rarement, trop occupée qu’elle était à flânée à la cour de Versailles… Versailles. Éloïse n’y était jamais allé, malgré les maintes promesses de sa mère de l’y apporter un jour. Peut-être trouvait-elle qu’elle était encore trop jeune ? Éloïse avait 17 ans et se dirigeait bientôt vers ses 18 ans. Il était temps de la marier, mais sa mère semblait attendre quelque chose. Quoi ? Elle l’ignorait. Bref, elle attendait, et alors qu’elle se dirigeait vers le salon d’où la voix de sa mère lui parvenait, Éloïse ne pouvait s’empêcher de se poser mille questions sur le pourquoi de cet appel. Sa chère mère avait-elle pris une décision ? Poussant la porte à lourds battants, elle fit irruption dans les appartements de sa mère qui la fixait sans laisser paraître ses émotions.

‘’Que me voulez-vous, Mère ?’’ la questionna Éloïse.

‘’Vous venez à Versailles avec moi demain aux premières lueurs du jour.’’

Et brusquement, l’entretien prit fin comme il avait commencé.

‘’Mère est toujours aussi éloquente à ce que je vois!’’ ne pu s’empêcher de penser Éloïse, les lèvres pincées. Puis la nouvelle atteignit finalement son cerveau, lui dessinant un énorme sourire sur son visage. Enfin!

Le lendemain, vers l’après-midi, ne fut donc pas la surprise d’Éloïse de voir le majestueux palais de Versailles devant elle, avec toute la cour qui s’affairait dans les alentours. Sa mère ralentissant à peine le pas pour se rendre à l’intérieur du palais, bousculant les nombreux servants, Éloïse dû hâter le pas pour la rattraper, car sans elle il lui aurait été bien facile de se perdre. Puis, plongée dans un dédale de couloirs, elle croisait un magnifique jeune homme, et sans s’en rendre compte, elle s’arrêta. Elle n’en avait jamais vu de pareil… Mais bien évidemment, sa mère la rappela à l’ordre d’un ton sec, n’ayant pas une minute à perdre. Éloïse fut donc contrainte de la suivre, ayant bien sur au préalable jeté un dernier coup d’œil au charmant inconnu. Et sans avoir le temps d’y penser plus, sa mère et elle émergèrent dans les appartements personnels du roi de France.

» Des Homos Dans Le Métro... ~Pv mon chat~
» J'ai la toune de décor ta vie dans la tête... Nouveautés!