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 Mes chouchous du moment ^^

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MessageSujet: Mes chouchous du moment ^^   Mes chouchous du moment ^^ Icon_minitimeVen 20 Aoû - 7:20

Mes chouchous du moment ^^ Dorian11
    /|1.|RENSEIGNEMENT GÉNÉRAUX\
    |Nom:Thiïs
    |Prénom: Dorian
    |Âge: 32 ans
    |Sexe: homme
    |Orientation sexuelle: à la base monsieur ne peut pas toucher une femme sans être ivre. Il ne supporte pas le contact physique à vrai dire. On pourrait donc le dire hétéro. Mais depuis quelques temps, la balance à tendance à pencher vers l'autre côté. Il ne sait pas lui-même ce qu'il est. La seule chose dont il est certain c'est qu'il n'a pas besoin d'être ivre pour passer la nuit avec cet homme là.

    |Date de Naissance:26 Avorsha (avril) d'après ce qu'il a dis en arrivant chez les pirates.
    |Origine: il est humain, et roi des pirates la classe xD (pas de nationalité en particulier)

    /|2.|DESCRIPTIONS\
    >Description psychologique:

    Entrons donc dans le vif du sujet, enfin essayons. Que dire de Dorian?Jusqu'ici son portrait était peu élogieux. A première vu, le pirate est un homme fou et totalement débile. Eh bien c'est presque vrai! Il est fou, oui vraiment c'est ce qui le caractérise le plus. Dorian est un homme qui plane, peut être trop, et pas dans le bon sens du terme. Parfois on se demande si il vit sur Zërya. Il n'est pas rare de le voir tenir des propos totalement incohérent qui n'ont de sens que pour lui seul. La folie, la démence, l'absence totale de raison, c'est ce que pensent ceux qui croisent sa route. Dorian parle souvent pour ne rien dire, d'ailleurs c'est à se demander si lui même se comprend. Eh pourtant vous seriez surpris de savoir que ses propos cachent souvent des vérités que seuls des êtres subtils peuvent saisir. Enfin, pas toujours. Allez donc chercher la vérité cachée au fond d'un plat d'oeuf mayonnaise! Lui il la voit, nous on cherche encore.
    Fou peut être, mais pas violent. Car Dorian a horreur de la violence qu'il cherche à éviter par une courbette avant de se faire la malle. Lui lâche? Oui assurément. Il ne sait pas ce qu'est le courage, d'ailleurs il n'en fait pas preuve lui-même. De toute façon il n'a que faire des considérations qu'ont les autres à son égard. Pas violent certes, mais pas doux non plus, surtout envers les femmes. En fait, il serait ce qu'on appel un glaçon, incapable de savoir ce qu'attend une demoiselle de lui, ne sachant pas lire les signes qu'elles lui envoient. C'est sans doute pour cela qu'il évite de croiser leur route, n'acceptant de partager leur lit qu'à la condition d'être ivre. Ce qui se révèle de plus en plus dur avec le temps...

    Mais, allez-vous me dire, cet homme est donc si méprisable? N'a t-il donc rien de particulier? Eh bien, rien de plus qu'un autre à vrai dire. Et pour voir son véritable visage il faut creuser. Mais l'homme n'est pas vraiment conciliant quand il s'agit de devenir sérieux et d'aborder ce sujet. Aussi préfère t-il fuir par une courbette, une idiotie, quitte à se mettre des gens qui pourraient être ses amis à dos. Car au fond, Dorian est un homme intelligent oui, mais qui souffre d'un cruel manque de confiance en lui. Il n'aime pas la violence car il est terrifié par les coups, le fouet, et le simple cri d'un homme à l'agonie suffit à lui faire perdre tous ses moyens. Même si il préfère le cacher. C'est pour fuir les autres et leurs envies néfastes qu'il s'isole. Et derrière ses mots parfois stupides aux yeux du monde, il exprime ce qu'il aimerait pouvoir dire d'une façon plus belle, plus appropriée, il aimerait crier au monde ses sentiments mais n'y arrive pas. Aussi préfère t-il dire n'importe quoi et se faire passer pour fou. Car après tout, qui se soucie de savoir ce que pense un fou?

    >Goûts:

    Si sa peau a l'air d'être sucrée, nul doute que son sang l'est au vue du nombre impressionnant de sucreries qu'il avale! Dorian adore la nourriture, ces petites douceurs qu'il s'empresse de savourer à partir du moment où il se lève jusqu'à son couché! Bon d'accord, parfois il se lève la nuit pour grignoter. Mais est-ce sa faute si il ne prend pas un gramme?

    On l'a vu il déteste la violence, n'est pas très à l'aise avec les gens et adore le rhum. Comme tout pirate c'est un amoureux de l'océan.

    >Descriptions physique:

    Ah le beau pirate que voilà! C'est ce que disent les femmes, Dorian lui se fiche de son apparence comme de sa première banane! Mais bon, puisqu'il faut le décrire...Notre corsaire a donc les cheveux bruns qui lui arrivent un peu en dessous des épaules, impossibles à dompter! De toute façon avec le grand air marin, il ne fallait pas non plus espérer avoir un brushing parfait. Mais bon, cette crinière impossible à tenir lui donne un côté sauvage à ce qu'il parait, ne faisant qu'accroître ce côté fou de sa personnalité. Passons à ses yeux, ah ça oui il a de beaux yeux. Un très beau vert clair, virant au foncé lorsqu'il est en proie à la peur ou la colère. Un regard hypnotisant, qui fait battre les coeurs, un regard pétillant empreint d'une lueur de folie. Mais à bien y regarder (à condition de réussir l'exploit d'accrocher son regard plus de 10 secondes), on y lit une solitude et une très grande tristesse, cachées derrière des étincelles de fausse joie. La plage, le soleil, le ciel bleu, le grand air, avec tout ça on imagine sans problème un bel homme à la peau cuivrée. Eh bien non! Car Dorian est un noble avant tout, et comme tout noble qui se respecte il a la peau pâle. Enfin, pas tant que ça, puisque le soleil lui confère un teint halé, une peau légèrement dorée que l'on aimerait goûter pour vérifier qu'elle a bien la saveur du miel dont elle égale presque les reflets. Dorian est un homme musclé oui, en même temps naviguer ça fait les bras, et pas que ça. Il est donc capable de décocher un puissant crochet du droit (ce qui n'arrive jamais), et ses abdominaux n'ont rien à envier aux meilleurs guerriers du continent. Des muscles fins, puissants, Dorian est racé comme diraient certain. Un jeune étalon fougueux qui pourrait être excellent si on se décidait à le prendre en main. Mais il faut croire qu'il ne restera que ça: fougueux.

    Côté vestimentaire. Hum, en fait non seulement il ne se préoccupe pas de son apparence, mais en plus il se fiche de ses vêtements. En général, Dorian arbore un pantalon de toile vert, de simple chaussures noires, et une veste retenue sur son torse par une simple cordelette rouge, dévoilant sa peau aux yeux de tous. Mais bon, cela est bien secondaire. Ses bras sont couvert d'une fine cuirasse, de même que sa veste laisse deviner une protection pour parer les coups qu'on voudrait lui porter au niveau de la poitrine. Une large ceinture de tissu blanc lui enserre la taille, à laquelle il porte toujours son sabre. Un bandeau blanc lui ceint le front et tombe derrière sa tête, se mêlant parfois à ses cheveux.
    Dorian a horreur des beaux vêtements, il n'hésite d'ailleurs pas à s'habiller comme un mendiant pour se fondre dans la foule. Mais les beaux costumes de la noblesse, ah il les a en horreur! Même lorsqu'il reçoit un grand seigneur, le jeune homme ne fait pas d'effort vestimentaire. Et puis il est roi, il fait ce qu'il veut non?

    Mis à part sa folie? Dorian a un tatouage sur l'omoplate gauche représentant l'emblème de sa famille: un soleil avec une rose en son centre dont un pétale se fane. Il préfère le garder caché de peur qu'on ne reconnaisse le signe des Thiïs.


    /|3.|HISTOIRE\

    Il est des secrets qui ne devraient jamais être révélés, des amours qui ne devraient jamais voir le jour. Coup du sort, injustice de ce monde, anomalie humaine, il y en aurait des mots pour qualifier cela. Mais sur Zërya on ne préfère pas le nommer. La famille Thiïs jouit depuis longtemps d'une excellente réputation. Chevalier de génération en génération, au service de Rayör et de l'empereur, nul n'est en droit de venir contester la noblesse de cette famille qui a gagné ses titres par les armes. Et comme la plupart des hauts membres de la noblesse, certains en ont tiré un égo démesuré. Pour ne citer qu'un exemple, prenons la chef de famille des Thiïs, Shalen. Grande guerrière, femme de poigne au cœur de fer, elle ne jurait que par la noblesse et la pureté du sang de sa famille. Elle épousa Osore, un homme calme et effacé, appartenant à une grande famille de la noblesse également. Et elle donna naissance à un fils, Sangra, et une fille, Hikali. Sangra était l'aîné de trois ans, et le légitime héritier de la famille en tant que tel. Mais il avait un point faible: sa sœur. Car le jeune homme était désespérément amoureux d'elle. Pendant longtemps il se posa la question de savoir si il ne se trompait pas dans ses sentiments, sachant très bien qu'il n'avait pas le droit d'éprouver de telles choses pour elle. Cependant, avec le temps et les refus toujours plus nombreux du jeune noble à ses prétendantes, il se rendit à l'évidence: il aimait sa sœur plus qu'un frère ne le devrait. Ses sentiments ne trompaient personne, et sa mère remarqua très vite cette relation dangereuse qui s'était instaurée entre ses enfants. Hikali, douce, gentille et trop admirative de son grand frère, ne pouvait rien lui refuser. Elle lui rendait son amour comme si cela était normal, sans chercher à comprendre. Et malgré tous les efforts de Shalen, ses enfants donnèrent naissance à un fils. Fruit d'un amour incestueux, il était impensable qu'il survive. Hikali l'emmena alors, elle fugua pour aller se réfugier chez des amis proches et élever son enfant loin de la colère de Shalen.
    Héritier de la famille Thiïs au même titre qu'un autre, Dorian (car c'était son nom), fut marqué par l'emblème des siens. Un soleil avec en son centre une rose dont un pétale tombait, fané. Imprimé sur sa peau d'enfant par la magie, ce tatouage grandirait avec lui au fil des ans, lui rappelant d'où il venait, qui il était. Cela était sans compter sur sa grand-mère qui finit par retrouver trace de sa fille et son enfant incestueux. Il fut condamné à mort, lui pauvre innocent de cette histoire, alors qu'il n'avait que trois ans. Trois années passées à se cacher, à fuir, pour finalement être retrouvé et condamné. Une vie bien courte pour un si petit être qui n'avait rien demandé, pas même à venir au monde.
    Dorian fut abandonné dans une barque en haute mer, et le dernier souvenir qu'il garda de sa famille fut ce navire qui s'éloignait, le laissant seul sur l'océan. Souvenir gravé à jamais dans sa mémoire en plus des insultes et des coups. Il devait mourir, un enfant tel que lui ne pouvait pas espérer quoique ce soit. Mais il est des gens qui ne sont pas fait pour mourir, et indéniablement, Dorian fait partie de ceux-là.

    Trois jours. Ce fut le temps que passa l'enfant à dériver sur sa barque. Epuisée, ne pouvant plus pleurer, dormant la plupart du temps, incapable de crier lorsqu'il voyait passer un navire de peur de tomber sur sa grand-mère, l'enfant attendait la mort. Et elle vint, le quatrième jour. Il faisait nuit, un brouillard surnaturel empêchait de voir plus loin que le bout de son nez. Dorian était allongé dans le fond de sa barque, incapable de bouger, respirant à peine, il n'avait même plus la force de faire fuir les oiseaux qui s'attaquaient à sa main. Il ne dit pas un mot lorsqu'il vit un navire s'arrêter près de sa chaloupe, peut être venait-on l'achever? Il vit simplement que c'était un bateau blanc, halée d'argent, aux voiles blanches, sans vigie, sans pavillon, sans équipage. On lui lança une corde dorée. Jamais il ne sut comment il avait fait pour se lever et monter sur le pont, le fait est qu'il le fit. Dorian était tel un spectre, pâle comme un mort, la main en sang, dévorée par les mouettes. Il porta son regard terne sur la silhouette qui se tenait face à lui, une femme en blanc, dont la capuche couvrait le visage. Elle s'agenouilla et tedit les bras avant de parler doucement:

    -Viens Dorian.

    Et l'enfant obéit, chancelant, pour s'effondrer dans les bras de l'inconnue. Il ne se souvint de rien après s'être endormit, mais à son réveil, il allait mieux. Sa main était soignée, nulle trace de l'attaque des volatiles, et il avait retrouvé ses forces. En revanche, son esprit était comme un miroir brisé dont on avait tenté de recoller les morceaux.

    En revanche, il n'était plus seul, un magnifique perroquet se tenait près de lui. L'enfant dévisagea l'oiseau et tendit la main pour le toucher. Ce simple contact sufit à l'apaiser, et il se rendormit, sachant que l'oiseau veillait sur lui. Quand il se réveilla à nouveau, le perroquet vint se poser sur son épaule et dit simplement:

    -Mon nom est Valio.
    -Tu es ma conscience?
    Demanda l'enfant.
    -Seulement si tu veux que je le sois, répondit l'oiseau.
    -Je veux plus savoir, je veux que tu saches à ma place.
    -Ne plus savoir? Voilà un voeu bien étrange. Et pourquoi veux-tu oublier?
    -Parce que ça fait mal, ici, il désigna son coeur, et ici aussi, cette fois il montra sa tête.
    -Alors je serais ta conscience, Dorian.

    L'enfant quitta le bateau blanc lorsque celui-ci accosta sur l'île des pirates. Il jeta l'encre dans un lagon désert, et la femme accompagne Dorian jusque sur la plage, lui indiquant le chemin de l'île. Et elle repartit aussi mystérieusement qu'elle était venue. L'enfant ne bougea pas de la plage, et c'est le lendemain seulement que le village découvrit son existence. On en apprit pas beaucoup plus sur lui. Les premiers mois, Dorian se montrait peu bavard, et rares étaient ceux qui connaissaient son nom. Seul Galadren, l'homme qui devint par la suite son second, savait toute la vérité sur cet enfant.

    Dorian s'avéra très rapidement très doué et intéressé par la piraterie, et son pouvoir incroyable fit de lui l'un des meilleurs corsaire de cette île et des environs. Tout autant que son pouvoir, sa personnalité lui vallut d'être connu dans les îles maritimes, et c'est sans surprise qu'il devint Roi. Il y aurait énormément à dire encore, mais révéler tous ses secrets ne seraient pas amusant. Qui était cette femme? Ce navire? Comment exactement Dorian devint roi? D'où lui vient cette capacité à tout deviner? Peut être le dira t-il un jour, ou pas.

    (je ne poste pas les mystères qui ont été révélés à son sujet, ceci est l'histoire en gros)

    /|4.|AUTRES\
    (Quelque chose à ajouter?)

    Dorian, comme tous les habitants de son monde, maîtrise un pouvoir particulier. Le sien est le pouvoir de l'orientation.

    Pouvoir: Tu n'as jamais été très doué pour trouver ton chemin mon ami? Alors ne te promènes jamais avec Dorian! Cet homme est l'ennemi juré des boussoles, la bêtes noir des topographistes, le démon de ceux qui ne sont pas fichus de trouver leur chemin même avec une carte et trois panneaux indicateurs sous le nez! Car notre cher pirate contrôle l'Orientation. Oui cela demande quelques explications...Dorian est capable de modifier la course du soleil et de la lune, il peut changer de place des étoiles, déplacer les constellations, inverser les pôles, faire perdre le nord à une boussole, bref une horreur! Impossible de se repérer avec lui dans les parages. Le moindre cailloux devient un véritable casse-tête:
    "mais je suis déjà passé devant ce cailloux j'en suis certain!"
    Dorian fait du monde un labyrinthe gigantesque dans lequel il se plaît à perdre ses victimes. Car son pouvoir, non content de faire sombrer les bateaux, s'applique également aux êtres vivants. Le pirate peut aisément faire croire à sa victime qu'il se trouve face à elle alors qu'il la transperce à l'arrière. Les symptômes? Ah, on a la tête qui tourne, des pertes d'équilibre, de fortes nausées, on a du mal à aligner deux mots dans une langue à peu près potable...Quoi ivre? Oui ça y ressemble, mais en tellement pire.

    Mais si il peut perdre n'importe qui, Dorian est lui même incapable de se perdre! Eh oui, en même temps il serait idiot pour un maître de l'Orientation de n'en avoir aucun. Enfin, c'est qu'il a un petit secret notre pirate (oui d'accord il en a plusieurs), il peut demander son chemin à la terre, à l'air, et même à l'eau. Car ces éléments sont «vivants» et il le sait, de même qu'il sait qu'ils gardent en mémoire tous ceux qui les ont foulé. Donc, il demande à la mémoire des éléments de le guider vers la personne ou la chose qu'il recherche. Et la réponse se manifeste en générale par une lumière blanche lui indiquant la route à suivre, visible seulement par le pirate. Voilà qui ajoute encore à son air d'idiot, après tout que fait cet homme à courir on ne sait où?

    Arme: Tout pirate de ce nom possède une épée, bon Dorian c'est un sabre. Un beau sabre à la garde couverte d'une couche fine d'or, frappée de l'emblème de sa famille à savoir: le soleil en relief avec en son centre une rose dont un pétale est tombé. La lame est assez longe, recourbée est très tranchante, Dorian la polie et l'aiguise avec amour toutes les semaines. Lorsqu'il combat de nuit, elle prend une belle couleur bleu foncé et l'emblème luit d'un éclat argenté. Il l'a affectueusement nommé Kichigaï (folie). Rien de bien exceptionnel dans cette arme si ce n'est qu'elle renforce le pouvoir de son maître, mais Dorian étant un excellent bretteur, mieux vaut ne pas tomber sur lui au combat.

    Ah, ai-je oublier de préciser un tout petit mini détail? Lorsque le beau pirate se laisse aller à faire déferler tout son pouvoir et que ses proies sont prisonnières du labyrinthe, Kichigaï a alors une toutre autre fonction. Si il fait appel à elle dans cet état, elle transforme le labyrinthe, l'agrandissant, et lui offrant quelques menus pièges au passage. Quel genre? Lances, piques sortant des murs, mur de feu, trapes donnant sur le néant, créatures marines ou démons de cauchemars, simple illusion? Non, pas du tout! Quand l'épée entre en jeu, les murs se couvrent de ronces et de roses noires qui fanent très rapidement, attendant qu'on leur offre du sang pour éclore à nouveau. Et le minautore dans cette histoire? Je vous laisse deviner...

    Créature: Il a le sabre, il a aussi...le perroquet! Oui oui un vrai, un beau, avec des belles plumes colorées de rouge, de bleu, de vert, d'orange, de jaune, un sublime oiseau s'il en est. Pas d'une taille extravagante (on surveille sa ligne de très près!), il tient sur l'épaule de son maître c'est dire. Non il ne prend pas l'apparence d'un énorme fauve assoiffé de sang, c'est un perroquet. Qui répond au doux prénom de Valio.
    Bon, elle est où l'arnaque me direz-vous? Oui il y en a une! Car, "Valio ne serait pas Valio si il n'était pas Valio" dixit Dorian. Notre oiseau est donc tout sauf une cervelle de piaf! C'est un fourbe à l'intelligence subtile, raison déraisonnable de son maître un peu déboussolé. Et il parle évidemment, a t-on déjà vu un perroquet pirate ne pas parler? Valio est bien plus intelligent que la plupart des humains, la perspicacité animale en plus. On pourrait le comparer à la voix de la raison, la conscience de Dorian, doux murmure qui le pousse au vice et jette encore plus de trouble et de brouillard sur cet étrange personnage. Car si d'oiseau il a l'apparence, si de l'homme il a l'intelligence, du démon il a l'âme. Et si de ses serres il ne peut tuer, de ses mots il peut frapper. En plus il sait se téléporter, elle est pas belle la vie?


Dernière édition par Choco le Ven 20 Aoû - 7:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Mes chouchous du moment ^^   Mes chouchous du moment ^^ Icon_minitimeVen 20 Aoû - 7:36

Mes chouchous du moment ^^ Alekse
    /|1.|RENSEIGNEMENT GÉNÉRAUX\
    |Nom: Demid
    |Prénom: Alekseï
    |Âge: 29 ans (fait un complexe de la trentaine)
    |Sexe: homme
    |Orientation sexuelle: bi
    |Date de Naissance: 23 novembre 1980
    |Origine: il est russe

    /|2.|DESCRIPTIONS\
    >Description psychologique:

    SI il était turbulent et tête brûlée autrefois, Alekseï a mûri. Plus calme, plus posé, plus adulte, il est aujourd’hui un homme sérieux et réfléchit. Froid de prime abord, il se révèle chaleureux et convivial. Il aime rire et bavarder, bien qu’il mène rarement la conversation, préférant boire une coupe de vin tout en écoutant d’une oreille distraite. Souvent il affichera un sourire doux, baissera les yeux et lira l’avenir dans son verre. Ai-je oublié de préciser qu’il ne tenait pas l’alcool? Ce n’était pas le cas quelques années plus tôt, mais allez savoir pourquoi, à présent c’est tout juste si il ne finit pas nu sur la table après avoir vidé une bouteille d’un bon vin. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il n’est pas timide, c’est juste qu’il est assez peu enclin à discuter avec les inconnus. Alekseï a gardé de son enfance une tendance à se méfier de tout et de tout le monde. Alors avant de pouvoir pleinement profiter de sa compagnie, il faut tout d’abord gagner sa confiance. Bien entendu, plus le niveau d’intimité désiré est élevé, plus il faudra gagner des points auprès de lui pour espérer voir son envie être satisfaite.

    Alekseï est un homme très professionnel, très ordonné dans son travail, ne supportant pas d’être en retard dans ses tâches. Il n’est pas vraiment maniaque, disons qu’il applique le système du « cache misère ». Autrement dit: on planque le désordre dans les tiroirs. Il est une chose à savoir, lorsqu’il est plongé dans son travail, surtout il ne faut JAMAIS le déranger, c’est un coup à l’énerver. Alekseï est un homme qui aime à être concentré lorsqu’il fait quelque chose d’important. Ce qui ne l’empêche pas d’être très tête en l’air. Oui quand il ne travaille pas le russe est une véritable girouette qui oublie très vite ce qu’il fait et surtout pourquoi il le fait. Simple inattention de sa part parce que son esprit n’est pas vraiment connecté au monde réel. Ainsi on le verra interrompre sa conversation entamée avec entrain pour filer vers d’autres lieux faire ce pourquoi il avait bougé au départ. Bon cela n’est en général pas très problématique, sauf lorsque la chose oubliée en question est une casserole sur le feu, ou le robinet de la baignoire encore ouvert. Ce comportement fait sourire ceux avec qui il discute, ces derniers se contentant de soupirer et de lever les yeux au ciel alors que le russe court à travers le couloir en ordonnant qu’on lui cède le passage. Il est également d’une maladresse affligeante, avec les gens mais aussi les objets. La porte ouverte à la volée s’écrasant sur un nez sera toujours pour sa pomme, et ne parlons pas de tout ce qu’il casse parce qu’un mot l’aura fait sursauté et ramené à la réalité.

    Le russe parle assez rarement de lui, de ce qu’il aime, et encore moins de sa vie passée. Allez savoir pourquoi il juge qu’un passé de prisonnier délinquant juvénile croisé junkie n’est pas vraiment intéressant. En vérité il craint énormément de tomber sur une vieille connaissance, et préférerait éviter que son passé ne soit un fait public. Cela fait un peu tâche pour un prêtre, et pire encore si cela parvenait aux oreilles de ses employeurs. Si il est venu en Angleterre, c'est bien pour tout recommencer, alors autant laisser ses vieux démons derrière lui. Pour ces raisons, il évite délibérément le sujet et reste très évasif sur la question, éludant le sujet d’un geste de la main et d’un sourire.

    Alekseï est un homme qui sourit énormément, toujours d’excellente humeur, et qui déteste se prendre la tête. Des sourires faux dissimulant une douleur bien encrée. Une douleur purement physique puisqu’il n’est pas du genre à se démoraliser pour un rien. C’est même tout l’inverse puisque le russe a une volonté de fer et se tiendra aux buts qu’il s’est fixé quoiqu’il arrive. Ce côté obstiné et toujours fier lui vient de son séjour en prison. Autant dire qu’il en a connu des humiliations, mais jamais il ne s’est laissé faire. Alekseï est un dominant, capable de se battre bec et ongle pour préserver ce qui est sien, allant même jusqu’à pouvoir tuer (oui il sait se servir d’une arme à feu). Aujourd’hui il n’en a pas l’air, passant avant tout pour un homme travailleur, qui en oublie presque les petits plaisirs de l’existence, et un peu tête en l’air. Mais ne dit-on pas qu’il ne faut jamais se fier aux apparences?

    Quand à la question des sentiments, c’est quelque chose d’assez trouble pour Alekseï. On ne peut pas vraiment dire qu’il ait connu le grand amour, mais il sait ce que c’est de le ressentir, de brûler de désir pour quelqu’un, d’avoir cette peur au creux du ventre pour ne pas savoir exprimer ce qu’on ressent. Il est très maladroit c’est certain. D’ailleurs il ne montrera pas qu’il est amoureux et préférera le faire deviner de manière implicite. C’est la même chose pour l’amitié. Très peu habitué aux marques d’affections, elles sont rares chez lui et il ne les donne pas à la légère. De même que ses compliments et mots doux sont précieux et qu’il faut savoir les mériter, les garder précieusement et les chérir. Terriblement rancunier, il ne supporte pas la trahison. Ses colères sont dites « froides ». Pas de cris, pas de hurlements, pas de violence et de meubles qui s’écrasent sous un poing furieux, non rien de tout cela. Juste un regard à glacer le sang et un profond mépris. Il n’est pas enclin à pardonner facilement, même si la personne vient à ramper devant lui. Alekseï peut se montrer très dangereux lorsqu’on le pousse à bout, n’hésitant pas à tuer de sang froid dans les cas les plus extrêmes. Bien heureusement cela ne s’est jamais produit. Du moins n’a-t-on pas prouvé qu’il était impliqué dans l’affaire. En revanche , après coup, il se verra rongé par le remord. Il s’en voudra terriblement au point de se mépriser lui-même. Ces cas sont extrêmement rares puisque le prêtre est connu pour sa patience légendaire. Ou alors c’est parce qu’il ne gravite pas dans la même dimension que ses semblables, allez savoir.

    >Goûts: lire, écouter de la musique, la tranquillité en général, et les sucreries, oh divines douceurs *o*
    Il a horreur de tout ce qui, de près ou de loin, perturbe sa quiétude

    >Descriptions physique:

    Alekseï mesure 1.83m pour environs 68kg. Un homme plutôt grand donc et mince, et ce du fait de son passé quelque peu chaotique. Même si cela ne se voit plus trop aujourd’hui, on peut remarquer quelques traces des effets nocifs de la drogue comme ses joues un peu trop creuse, son teint pâle et des cernes parfois prononcées quand il est vraiment fatigué. Il fait plus vieux que son âge quand il est ainsi, et si il ne fait pas attention à sa santé, la moindre maladie l’affaiblit terriblement. Ce n’est pas faute de manger comme quatre pourtant, mais que voulez-vous on ne reprend du poids comme ça en claquant des doigts.

    A la fin de sa cure de désintoxication, le russe a décidé de se reprendre en main, de se surveiller un peu plus d’où son activité physique quotidienne destinée à lui donner un physique plus agréable que celui qu’il avait avant. (Non je ne parle pas de sexe bande de dépravés!) Vélo, natation, escrime, un peu de musculation, il s’est pris de passion pour ces sports. Même si il ne deviendra jamais grand compétiteur, il prend au moins plaisir à se rendre chaque semaine à la piscine ou à la salle de muscu retrouver les habitués avec qui il s’entend plutôt bien. Bref, avec le temps, ses efforts ont payé puisqu’aujourd’hui il peut enfin se regarder dans une glace sans avoir honte de son physique. Bon il n’irait pas jusqu’à dire qu’il est un tombeur, mais disons qu’il est toujours plus appréciable de sentir les muscles rouler sous la peau que l’on caresse non?

    Alekseï a des cheveux longs, lui arrivant presque en bas du dos qu’il attache la plupart du temps en une queue lui tombant entre les omoplates pour ne pas être gêné. Noirs à la base, ils prennent une teinte violine à la lumière du jour, s’accordant à merveille avec ses yeux améthystes. Une couleur rare qui marque les esprits. Et si on ne se souvient pas forcément des traits de son visage, on retient forcément cette couleur. Ainsi la personne fait le rapprochement suivant: Alekseï = yeux améthystes. Simple et efficace donc. Un regard expressif, très doux et surtout toujours triste. Pourquoi? Peut être à cause de ce qu’il a vécu, peut être parce qu’il est lui-même triste sans s’en rendre compte, allez savoir. Des prunelles constamment illuminées par une flamme, même quand son esprit est ailleurs, ses yeux restent encrés dans le présent. Ceci est avantage certain car son interlocuteur peut croire qu’il l’écoute alors que pas du tout.

    D’un point de vu vestimentaire, Alekseï est un homme aux goûts simples. Il porte des couleurs claires, crème, beige, blanc, bleu, et évidement le violet. Parfois il vient assombrir sa tenue par une touche de noir. Son pyjama par exemple n’est autre qu’un kimono se soie noir, très fin. Mis à part ce vêtement, le russe ne porte pas le noir dans son cœur, bien qu’il trouve cette couleur particulièrement séduisante. Mais étant lui-même très pâle, il préfère éviter d’accentuer cet état de fait autant que possible. Ce n’est pas non plus un homme de luxe, ses vêtements ne sont pas de grande marque payés hors de prix. Il marche au coup de cœur, ce qui vaut également pour le reste. On le verra le plus souvent habillé d’un costume impeccable, ses cheveux attachés sagement dans son dos. Ou alors du premier jean passant dans son armoire. Il n’est pas grand amateur de l’habit de prêtre. Alekseï porte également des lunettes de repos, même si il les garde sur le nez la plupart du temps peut être pour se donner un air d’intellectuel. Un intellectuel arborant toutefois quelques signes particuliers, visibles pour celui qui passera outre l’étoffe de ses vêtements. Tatouée sur l’omoplate droite, d’un trait grossier certes mais reconnaissable entre toutes: la croix du Christ. Souvenir qu’il garde de son passage en prison, marquant par là sa soumission à Dieu et sa rédemption, son départ pour une nouvelle vie. Et pour celui qui se montrerait vraiment curieux, au point de se demander quel est cet autre tatouage sur l'aine du prêtre, il faudra le persuader de se mettre nu pour le découvrir. Une rose noire, à la tige sertie de trois épines qu'il s'est fait faire un peu plus tard. Elle aussi a une signification particulière, symbolisant l'adolescent ayant séjourné en prison.

    /|3.|HISTOIRE\

    Je suis né en Russie, dans un petit patelin non loin de Moscou, ville qui m’a vu pousser mon premier hurlement. Je n’ai jamais connu mon père, fallait bien avouer que ma mère n’était pas ce qu’on pouvait appeler une mère modèle. Nous étions quatre, moi, elle et mes deux sœurs aînées. Aux yeux de la société nous étions ce qu’on appel une famille. A mes yeux d’enfants, nous étions quatre inconnus liés par des liens sanguins et seulement ça. Ma mère était serveuse dans un bar de station service, mes sœurs et moi avons été à l’école le temps d’apprendre à lire et écrire. Quand elles eurent 15 ans, elles cessèrent les études pour aider à faire rentrer de l’argent à la maison. On dormait tous dans la même pièce, et pour les toilettes c’était au fond du jardin, seule la cuisine/salon était isolée de la pièce commune. Je ne le savais pas encore, mais pour nous nourrir mes sœurs vendaient leurs corps aux plus offrants. Il n’était pas rare que ces gens viennent chez nous pendant que j’étais à l’école. Jusqu’à ce que je rentre plus tôt parce que mon professeur était malade et que je ne tombe en pleine orgie. Ce fut la seule et unique fois de ma vie que quelque chose me choqua, les fois d’après je n’y prêta pas plus attention qu’à une mouche posée sur un tas d’ordure. Je me débrouillais seul pour vivre, comptant sur le peu d’argent qu’elles ramenaient pour me nourrir et avoir de quoi me couvrir. Elles étaient des inconnues, je partageais de temps à autre leur toit, oubliant les bruits, soupirs et autres craquement de plancher en faisant connaissance avec une amie plus enivrante que n’importe qu’elle sensation prodiguée par des lèvres ou une langue: la vodka. J’avais 15 ans, je n’allais plus en cours depuis longtemps, je vivais de vol à l’étalage et j’oubliais la dure réalité de la vie en me plongeant dans la drogue et l’alcool. Rien de bien méchant au début. Juste des fêtes à n’en plus finir où circulait un peut de shit. Puis on me fit goûter à d’autres substances, plus dures, encore plus jouissives. Cocaïne, héroïne, hallucinogènes, ce genre de douceurs là où d’autres se gavaient de cookies et de crème pâtissière. Oh je ne dis pas ne pas en avoir mangé, j’étais même plutôt connus dans les pâtisseries du coin, surtout pour les vitrines explosées découvertes au petit matin. J’ai toujours eu un faible pour les éclairs au chocolat, mais ça c’était avant d’arriver en Angleterre.

    Bref, je vivais en bande, nous étions une petite dizaine, trois des nôtres étaient des filles. Cela faisait un moment que je n’étais pas retourné chez moi, et visiblement je ne manquais à personne. Ce n’était pas plus mal. Après tout, ma mère n’était qu’une femme m’ayant mis au monde, son rôle s’arrêtait là. Ceux qui m’avaient élevé c’étaient les aînés Dimitri et Sergeï. Ils étaient un peu mes grands frères. Je me souviens encore de ma première rencontre avec eux, j’étais un môme, j’avais 13 ans.

    -C’est quoi ton nom? Avait demandé Dimitri.
    -Alekseï.
    -Alek, ok. Tu viens d’où?
    -Moscou.
    C’était large, il ne chercherait pas à savoir.
    -Quel quartier?
    -Je sais pas, avec des rues noires et des filles dans la vitrine en face.


    Je ne su jamais si c’était un test, ni si cet endroit existai vraiment, toujours est-il qu’ils me prirent sous leur aile et m’enseignèrent tout ce qu’ils savaient. Certes ce n’était pas vraiment le genre de chose qu’un gamin devait apprendre, mais c’était ainsi que l’on devait survivre. Le vol n’avait plus aucun secret pour moi, et je forçais les serrures avec encore plus d’habilité que mes aînés. J’étais plutôt fier de moi.
    Pour mes 15 ans, on m’offrit la sœur de Dimitri. En gros je devais passer au stade supérieur et apprendre à me servir d’autre que mes mains. Pas vraiment top comme première expérience je l’admets. Néanmoins, je suis resté avec elle presque deux ans, et même si je n’étais pas fou amoureux, je l’aimais d’une certaine manière. Sentiment à sens unique, je n’étais pour elle que le gars que son frère l’autorisait à fréquenter. Aussi notre séparation ne fut-elle pas trop douloureuse. J’aurais pu finir ma vie comme petit truand des rues, sauf qu’évidement les choses ne se déroulèrent pas comme je l’avais imaginé.

    J’avais 17 ans, et je savais me servir d’un flingue. J’avais également eu quelques petits accrochages avec la mafia du coin, rien de bien méchant heureusement pour moi. Cette année là, Dimitri avait organisé un gros coup, j’étais de la parie. La maison appartenait à une veuve de 56 ans, elle devait être absente. Elle n’aurait jamais dû être présente. Sauf qu’elle était là. Quand elle nous a découvert dans son salon, personne n’osa bouger. Et puis il y eut un cri, suivit d’une pluie de coup de feu. J’ai sorti mon arme. J’ai tiré en regardant cette femme dont le corps se criblait de balle. Je l’ai vu s’affaisser sur le sol, la bouche ouverte, les yeux ravagés de larmes qui roulaient sur ses joues. Aucun son ne franchit ses lèvres grandes ouvertes. Je vis le sang se répandre sur le sol et se mêler au rouge du tapis. Nous étions trois à avoir tiré, trois à ne pas savoir qui l’avait tué. Encore aujourd’hui je prie pour que ce ne soit pas moi. Tétanisé par ce que je venais de faire, je n’ai pas bougé, l’arme encore à la main.

    -Alekseï! Putain bouges Alek!

    Des mots qui ne me parvenaient pas, remplacés par d’autres à ce moment là: j’ai tué une femme. J’ai tué une femme qui n’avait rien demandé, simplement pour pouvoir manger demain. Mes compagnons se firent la belle, moi je ne pouvais pas bouger. Je savais que je devais fuir, mais mes jambes refusèrent de m’obéirent. La police n’eut aucun mal à m’arrêter et je fus envoyé en prison. A bien y repenser ce n’était que la suite logique de ma vie. Délinquant, je devais finir en prison. Je passerais sous silence ce qui se passait entre ces murs.

    La justice en Russie n’est pas vraiment un modèle, elle marche surtout selon le porte-monnaie. Autant dire que j’étais cuit. Du moins c’était ce que je pensais. Et puis on vint me chercher. J’allais avoir 20 ans, et cette année là j’appris que j’avais un oncle. Un homme très riche et puissant. Il me fit sortir de prison et fit étouffer l’affaire. Peu avant ma libération, je me fis tatouer sur l’omoplate la croix du Christ, signe de ma soumission à Dieu, et de mon désir de rédemption. Je n’ai jamais été très croyant, mais c’était comme une promesse que je m’étais faite. La promesse de revenir dans le droit chemin, de tout recommencer. Et mon oncle fit en sorte que ce serment me rentre dans le crâne. Jamais je n’oublierais notre première conversation. Je sortais tout juste du bâtiment grisâtre qu’il me fixa d’un air sévère et me dit ces quelques mots:

    -Ma sœur n’est qu’une catin, ses filles ne valent pas mieux. Il est hors de question que le seul héritier mâle de notre famille finisse comme voleur de bas étage. Tu vas venir avec moi, et changer de vie. Bien entendu je ne peux te laisser prendre les commandes de ma société en l’état actuel des choses. Alors quand tu m’auras prouvé que tu en es digne nous en reparlerons.

    Je le soupçonnais d’être un tantinet misogyne sur les bords, et je n’avais sans doute pas tord. Mais à l’époque la seule chose qui me frappait était que cet inconnu se prétendant mon oncle venait me demander d’abandonner des habitudes profondément encrées en moi pour devenir un homme du monde. Et il pensait vraiment que j’allais obéir sagement? La réponse fut que oui.

    -Et comment suis-je censé devenir méritant à vos yeux?
    -Tu as commis de nombreux pêchés Alekseï
    . C’était la première fois depuis six ans que l’on m’appelait par mon prénom complet. Mon oncle était très croyant, à ma différence. Aussi compris-je qu’avant de gagner sa confiance, je devais obtenir le pardon de Dieu. Rachètes-toi, et ensuite je ferais de toi mon héritier, je t’apprendrais les ficelles du métier. Mais avant rachètes-toi.

    Me faire pardonner de Dieu, la bonne blague. Pourtant mon oncle était sérieux. J’ai tout laissé derrière moi, je suis monté dans le premier vol pour l’Angleterre et j’ai changé de vie. Mes deux premières années furent entièrement consacrées à rattraper mon retard. Par chance, ou pas d’ailleurs, je me découvrais une passion pour la lecture, l’Histoire et l’apprentissage des langues étrangères. Moi qui ne parlais pas un mot d’anglais, je fus le premier surpris de voir avec quelle facilité je l’apprenais. La partie la moins amusante fut sans doute la désintoxication. Bien heureusement, mon oncle trouva de quoi palier la sensation de manque: les sucreries! J’en devins rapidement accroc. Chaque saveur était source de joie et me motivais pour parvenir à mon but: être digne de mon oncle. Il était sévère avec moi, mais toujours juste, réclamant sans cesse une attitude irréprochable de ma part. Dès que je pensais toucher au but, il relevait encore le niveau, m’obligeant à m’appliquer plus encore. Autant dire que le changement fut difficile au début, et malgré mes coups de tête et mes crises de colère, je m’adaptais peu à peu. Bientôt je devins quelqu’un, je ne dirais pas d’exemplaire, mais de plus adulte. Enfin, un homme un peu plus civilisé on va dire. Et le sexe dans tout ça? Depuis l’âge de 17 ans, je n’y ai plus goûté, et cela ne me manque pas vraiment. En même temps, avec l’habit de prêtre sur le dos, ce n’est pas comme si j’avais vraiment le choix.

    Bref, une fois définitivement guéri de mon addiction à la drogue (mais pas de celle du sucre), je me fis tatouer une rose noire. Certains diront que ce n’est pas très viril, mais pour moi elle a une signification particulière. Elle est le symbole de mon adolescence, de ma vie passée que j’ai enterré pour de bon. Le seul problème depuis que je suis arrivé en Angleterre, c’est bien la condition imposée par mon oncle. Comment se faire pardonner de Dieu quand on ne croit pas en ce dernier? Alors en attendant de trouver la réponse à cette question, je me suis trouvé un nouveau passe temps: frapper les fidèles avec ma Bible de poche. J’y prend un plaisir malsain, peut être devrais-je me soigner de ça aussi. A voir.


    /|4.|AUTRES\
    Suite à un cauchemar traumatisant il a peur des cierges (pour plus d'informations demander au concerné.) Et il a la manie de remonter ses lunettes avec l'index quand il s'apprête à infliger une punition, ainsi que d'attaqer les fidèles ou élèves peu attentifs à coup de Bible et de brosse à tableau (voir de craie!)

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Mes chouchous du moment ^^
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