Ouch. S'fait mal, mater des filles [Pv Myu]

J’étais simplement assis chez moi à dormir doucement quand deux imbéciles vinrent cogner à la porte de ma maison. Un grand sourire qui me faisait franchement douter sur leur sainteté d’esprit et leur niveau d’intelligence était fiché sur leurs visages. J’avais un mauvais pressentiment.
J’eu un moment d’hésitation pendant quelque seconde. Depuis que ces deux là s’étaient mis en couple, leur neurones en avaient prient un sacré coup, pour tout dire. Ah, avais-je oublié de vous dire que ces deux créatures que je me coltine sont supposé être mes amis? Ils se tournaient autours depuis au moins trois ans, ces incapables, il était temps qu’ils fassent quelque chose de leur derrière. J’arquai un sourcil quand j’aperçus une boite joliment décorée entre les mains de Rina. Devais-je me méfier? Dieu seul sait quel genre de truc immonde peut se trouver à l’intérieur. Car Ces deux là peuvent parfois avoir des goûts… Spéciaux?
Sans m’en demander l’autorisation ils entrèrent dans le désordre qu’était mon chez moi, l’air enjoué et légèrement psychopathe. Quelque minute plus tard, j’avais une boîte entre les mains, devant ces deux bêtes de cirque qui attendaient le sourire aux lèvres et un air pas du tout rassurant sur la tronche. Ce ne serait pas la première fois qu’ils me feraient une blague… pour le moins douteuse. Cependant, je n’avais pas trop le choix, je l’ouvris délicatement, redoutant que quelque chose me saute à la figure ou bien m’explose dessus. Je fus presque déçu quand j’aperçus une autre boîte à l’intérieur. Je la pris. C’était l’enveloppe d’une console de jeux vidéo, la dernière à la mode pour être plus précis. « Second Life » était écrit en gros sur le carton.
Les deux autres finirent par partir en coup de vent, me laissant seul avec mon nouveau présent. Je devais le prendre comment?

Enfin, je me dis que tant qu’à l’avoir, j’allais me décider à y jouer. Je branchai donc la prise au mur, réglai mon internet sans fil et posai les sorte de lunettes mutantes sur mes yeux. « Dormez et jouez! » Voilà ce qui était écrit en gros sur la boîte. C’est ainsi que je m’affalai sur mon sofa, séance de roupillon en vue.

Mes yeux se rouvrirent. J’étais dans une sorte de salle blanche étrange. Seule une petite dame vachement bien foutue trônait au centre de l’endroit. C’est une voix mécanique qui me demanda mon pseudo d’une voix presque sensuelle. Il faut dire qu’ils étaient vraiment prêts à tout pour le plaisir des joueurs… Je murmurai vaguement « Grimmjow » d’une voix incertaine. Je m’attendais plutôt aux jeux vidéo standards, moi.
Puis, elle me demanda la race que je désirais, me présentant divers capacités devant mon air dubitatif. Je choisi Warrior, celle qui me correspondait le plus. On fini par me relâcher dans le monde de Second Life.

Je me demandais ce que j’étais censé faire. Loin d’être un craqué d’informatique ou d’avoir les moyens de l’être, je ne savais pas vraiment comment réagir en cet endroit. Je demandai à quelque PNG de me donner certaines astuces, mais autrement le fait d’être capable de cuir un cerf avec seulement une allumette ou des stupidités du genre je n’appris pas grand-chose. C’est moi ou ces personnages faisaient tout pour me perturber? Je commençais sérieusement à me demander ce que je devais faire, et aussi à m’ennuyer. J’allai lyncher un ou deux monstres de bas niveau, ce qui n’était pas aussi évident que cela le semblait, en plus j’étais à mains nues. Je réussis cependant à m’en sortir, sans même avoir perdu des points de vie. C’est ainsi que je réussi vaguement à me faire assez d’argent pour aller m’acheter quelque chose.

Je me redirigeai vers la ville d’où je venais. Étais-ce ainsi que le jeu se jouait? Je n’aurais pus le dire.
Je déambulais tranquillement dans les rues, cherchant du coin de l’œil une boutique à la fois pas trop chic et d’un autre coté pas trop pathétique. C’est alors que quelque chose me percuta. Faisant le saut, je baissai la tête, et la première chose que je vis fut une touffe orange flash… munie de deux oreilles de la même couleur. C’est alors que l’autre recula et me toisa. Il était vraiment minuscule ou c’était moi?
Ce n’est qu’à ce moment que je le reconnu. Ce n’était pas mon voisin, ou quelque chose du genre? Il me semblait que sa tronche m’était vaguement familière… Je grognai un vague « désolé » qui aurait autant bien pu passer pour un « grumchmele ».
Je le toisai un moment, le détaillant vaguement du regard, tentant peut-être de reconnaitre quelqu’un ainsi, mais il fallait aussi dire qu’il était vachement mignon, surtout avec ses oreilles de… chat? Ou plutôt de renard si on regardait la touffe assortie qui se trouvait dans son dos. Je continuai à le dévisager en un silence pesant.