T'as oublié de me dire adieux [Finit]

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Pourquoi tout ce rêve avait dut finir ainsi? Main dans la main, leurs cœurs battaient à l’unisson. Tout ceci semblait être un rêve. Ils avaient quatorze ans et ils croyaient que le tout, c’était pour la vie. Leurs mots échangés à jamais graver dans leurs cœurs. Ils se sentaient bien, l’un dans les bras de l’autre. Le parfait amour, quoi? Oui, tout ce semblait être pour la vie, comme si rien ne pouvait briser ce rêve. Rien, outre cette voiture qui a oublié son stop. Rien ne semblait pouvoir briser cette magie, outre le sang qui se déversait au sol. Il avait vu la voiture arrivé et c’était elle qui était en danger. Ne pensant qu’à protéger sa douce, il la poussa violemment de l’autre côté de la rue. Effet; il reçut la voiture de plein fouet. Son corps était étendu au sol, le sang s’étendant rapidement au sol. Sa douce, qu’il avait voulu protéger, ne put réagir, sous le choc de voir l’homme de sa vie, trainant dans une mare de sang. Dire que si l’instinct amoureux (oui, disons ça comme ça, car c’est bien de ça qu’il s’agit) n’avait pas poussé le jeune adolescent à agir ainsi, c’était elle qui se serait retrouvé au sol. Quoique, elle aurait préféré trainé dans une mare de sang, pour ne pas assisté à cette vue effroyable que lui offrait son amour. Son corps, mort, dans une mare de sang. Et le salopard de chauffeur qui sortait de sa voiture, sans aucune blessure, rien. La jeune demoiselle éclata en sanglot, avant d’accourir jusqu’au corps mort. Elle versa des tonnes de larmes et l’eau se mélangea au sang. Elle ne pouvait lâcher le corps de son amour perdu, alors que même les policiers s’acharnaient. Non, elle ne pouvait pas. Elle ne pouvait pas le quitter. Elle ne pouvait pas croire qu’il était parti, à jamais. Sans même lui glisser un mot doux à l’oreille, sans une dernière parole, sans un dernier baiser, sans même un adieu. Tout ce qui restait à la jeune demoiselle de lui, c’est la poignée de mains qu’ils avaient échangées, alors qu’ils marchaient, côte à côte, pendant cette journée qui s’annonçait merveilleuse belle. Les oiseaux chantaient, le ciel était sans nuage, la brise était douce. Et pourtant, un orage s’abattait sur le cœur de la jeune demoiselle. Elle aurait tellement voulu lui donner son cœur, pour qu’il puisse continuer à vivre. Car de toute façon, son cœur de bâterait jamais plus. Non. Pas après avoir vu une telle chose. Pas après que le cœur de l’être qu’elle aimait se soit arrêter, définitivement.
Elle ne sait pas combiens de temps il a fallut avant que qu’elle lâche ce corps, si frêle, si mort. Il était mort. Non. Elle aurait voulu mourir. Car sans lui, elle n’est rien. Elle aurait préféré ne jamais assisté à une telle horreur. Jamais. Jamais quelqu’un ne devrait voir le corps de l’être aimer, baignant dans une mare de sang. Jamais. Ça fait tellement mal. Ou enfin, elle avait tellement mal. Comme si. Comme si son cœur s’était déchiré en deux. C’est vrai, il s’est déchirer en deux. Car la moitié est partie en même temps que lui. Et l’autre persiste à la faire vivre. Sans se soucier de la douleur et de la tristesse qui l’habite.

Deux ans. Deux ans sans vouloir sortir. Elle avait peur. Peur de regarder la route. Car lorsqu’elle voyait une rue, elle ne pouvait s’empêcher d’imaginer des traces de sang. Lorsqu’elle voyait une voiture, elle ne pouvait s’empêcher de revoir la scène qui l’avait détruite. Elle n’avait mal rien qu’à la vue du sang. Et pourtant, elle continuait de vivre. Elle vivait pour lui. Elle vivait la vie pour deux. La vie que lui n’avait pas pu vivre. Elle essayait d’être heureuse. D’être heureuse pour deux. Vivre le bonheur que lui n’avait pas eu la chance de vivre. Mais c’était dur, d’essayer de sourire, après avoir vu un tel cauchemar. Elle en rêvait encore la nuit, de lui. Leurs mains enlacées, ses bras autours de ses épaules, les mots doux échangés. Il était impossible de ne pas repenser à l’être qu’elle avait perdu. En fait, elle ne voulait pas arrêter d’y penser. Elle ne voulait pas oublier les bons moments qu’elle avait passé avec lui. Elle ne voulait pas oublier tous ces moments passés en sa compagnie. Elle ne voulait pas oublier son sourire chaleureux, son regard amoureux et le contacte de sa peau. Elle ne voulait rien oublié de lui. Rien. Mais en pensant à ses moments si magiques, si beau, elle ne pouvait que penser, par la suite, à la mort de celui-ci. La façon dont il était mort. S’il n’avait pas tant aimé la jeune demoiselle, elle serait morte, à la place de celui qu’elle aimait plus que tout.
Voilà deux ans. Deux ans qu’il était partie dans un dernier baiser, sans un adieu. Elle s’était dit qu’elle se laisserait deux ans, pour se remettre de ce choc. Et après, elle vivrait pour deux. Oui, et les deux années c’étaient écoulés rapidement, plongés dans les doux et douloureux souvenirs. Ils étaient beaux, magiques, jusqu’à ce jour. Elle ressassait constamment le tout dans sa tête, se torturant inutilement, se rappelant en même temps des beaux souvenirs. Comme une marche en plein hiver, où ils étaient côte à côte, mais dans la main.
Mais bon, voilà que les deux années s’étaient envolés, elle devait recommencer à vivre. Septembre venait de commencer, comme sa nouvelle vie. Sa nouvelle vie, sans lui à ses côtés. Elle rentrait à l’école, avec beaucoup de retard. À cause du choc que la mort de son amoureux. Elle n’avait pas poursuivit ses études et c’était en ce matin de quasi-automne qu’elle les recommençait. Elle était prête, à affronter la vie sans lui. Elle lui avait promit, alors qu’elle était allé sur sa tombe, il y a quelques jours. Oui, elle lui avait promit d’être heureuse et de vivre la vie qu’il n’avait pu vivre. Elle avait mal, elle se sentait terriblement seule. Mais elle devait avancer. Et même si elle tombait, à tous les coups, elle devait se relever. Car lui, il n’aurait jamais accepté qu’elle abandonne. Alors, elle ne devait pas abandonner. Même si, même si elle avait un peu peur, seule, dehors, à attendre l’autobus. La dernière fois qu’elle l’avait attendu, c’était en sa compagnie. Main dans la main, ils avaient entendus patiemment la tâche jaune arrivé. En fait, elle avait quasiment tout fait avec lui. Et sa présence lui manquait terriblement. Elle monta dans l’autobus, vers un lieu qu’elle n’avait pas visité depuis deux ans.
Elle arriva à l’école. Sa mère, le matin même, lui avait dit qu’elle devrait passer chez le directeur, en premier. Elle tremblait un peu, à l’idée de rentrer dans ce lieu si vaste. Elle aurait tellement voulu qu’il soit toujours là, pour la rassurer, lui dire que tout allait bien. Oui, elle aurait préféré qu’il soit là, avec elle. Mais elle dut entrer, seule. Trouver, seule, le lieu où elle devait se rendre. Elle toqua, trois coups, avant d’ouvrir. Elle inspira un bon coup. Ce n’était pas la fin du monde. Non. Elle ne devait pas reculer. Sinon lui, il ne serait pas fier d’elle. Elle voulait se montrer forte, se montrer digne. Elle avança donc dans le bureau, où se tenait déjà un autre gars. Qui était-il, elle l’ignorait.

- Bonjour monsieur le directeur.
- Bonjour, tu dois être Dolly Mirabelle, si je ne me trompe pas.
- Exactement.
- Parfait. Alors, laisse-moi te présente [nom de ton perso]. Il sera ton tuteur pour l’année, histoire de t’aider à reprendre ton retard

Dolly le fixait, sans ciller. Pourquoi avait-elle besoin d’un tuteur. Bon, la réponse était évidente, elle devait reprendre son retard. Mais quand même, elle aurait cru capable en s’y prenant toute seule. Elle n’avait quand même pas besoin d’une gardienne. Ou enfin, d’un gardien dans son cas. Elle ne daigna même pas se présenter, le directeur l’avait fait à sa place. Si ce n’avait pas été de l’homme qu’elle aimait, elle serait partie en courant. Mais elle devait rester, lui faire face. Faire face à la vie et à tout ce qui ce trouve sur le chemin. Même si, elle n’était pas très enjouée, à l’idée de devoir être supervisé par quelqu’un d’autre. Non, l’idée ne lui plaisait pas trop.

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Le directeur m’avait averti de me rendre à son bureau. Je n’avais aucunement compris le pourquoi, mais je m’y suis rendu. J’ai entré, une fois ma présence averti, et je pus enfin savoir la raison de mon déplacement…

- Monsieur pourquoi suis-je ici?
- Attends quelques instants. Tu vas tout comprendre…

Ne voulant point froissé le directeur je me suis tu et j’ai attendu. Et attendu. Je me tenais debout, à la droite du directeur, portant chandail rouge, une chemise noire et un pantalon noir. Debout, les mains dans les poches, je regardais pour la quatrième fois l'horloge. Ça faisait déjà cinq minutes, et la raison de ma présence ici ne voulait guère arriver. C’est alors que trois coups retentirent et que la porte s’ouvrit sur une jeune fille. Elle entra à son tour, ne savait-elle pas qu’il était impoli d’entrer alors qu’il y avait déjà quelqu’un?

- Bonjour monsieur le directeur.
- Bonjour, tu dois être Dolly Mirabelle, si je ne me trompe pas.
- Exactement.
- Parfait. Alors, laisse-moi te présenter Luca Lelièvre. Il sera ton tuteur pour l’année, histoire de t’aider à reprendre ton retard.

Je fis un bref signe de la main à la demoiselle. Alors c’est elle, la raison de ma visite ici. J’allais être son tuteur, j’allais quoi? Lui enseigner peut-être…? Une chance que j’ai gardé mes notes des années précédentes… Peut-être que je vais pouvoir vraiment l’aider…

- ‘lut… Dolly…c’est ça? Je crois qu’on va bien se marrer tous les deux…!

J’essayais de cacher mon envie folle d’avoir quelqu’un dans les pattes… La flemme… j’ai toujours préférer être seul. J’ai toujours été seul. J’ai toujours passé inaperçu aussi, je suis quelque chose que l’ont remarque peu… Cheveux noirs, yeux verts… dans la moyenne… Mais bon puisque le directeur était un bon ami à mon père, je me devais d’être un bon élève…

- Et si on allait visiter les lieux? Juste pour t’habituer un peu! Tu vas voir ici tous le monde est gentil.

Et si on rajoutait un petit sourire? Juste pour rendre mes dires plus véridiques… Enfaite, moi-même je n’y croyais pas un mot. Parce que j’ai beau dire qu’ils sont gentils et que je passe inaperçus, j’ai déjà vécu leur âneries et surtout leurs moqueries… C’est pour ça qu’aujourd’hui je suis plus seul. C’est pour ça qu’aujourd’hui je me consacre à mes études. J’ai beau avoir 16 ans, bientôt 17, je redoute toujours ce qu’il pourrait arriver. Parce que ici, personne n’est gentil

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Il semblait trop familier au goût de Dolly. Et s’il croyait qu’ils allaient se marrer. Bon, il y a deux ans, ils auraient très bien pu passer du temps et rire comme deux cons, mais maintenant, c’était tout autre chose. Dolly avait beaucoup changé ces deux dernières années. Autant physiquement que mentalement. Côté physique, bah, elle avait vieillit. Les formes développer et tout le tralala quoi. Au niveau du visage, il ni avait que le regard qui avait changé. Il était plus vide, comme si plus rien ne s’y reflétait. Car oui, avant, Dolly était un vrai livre ouvert. Et maintenant, c’était à peine si on savait si elle était triste ou heureuse. Car ses sourires étaient faux, elle essayait tant bien d’être heureuse et elle ne versait aucune larme. Ses cheveux étaient plus foncés. C’est-à-dire que le jolie blond doré avait disparut pour être remplacer par du noir encre. Côté vestimentaire, c’était de même. Elle qui aimait couleur pastel, pas trop remarquable, elle affichait maintenant des tenues dans le style gothique-punk si vous voulez. Du noir bien apparent, seconder par des couleurs les plus flashies les une des autres. Oui, Dolly avait beaucoup changé. Et le mentale, c’était pire encore. Elle n’était pas le livre ouvert d’avant et se renferme beaucoup plus sur elle-même. De plus, avant, elle était heureuse naturellement. Désormais, elle se force à être heureuse, pour lui. Pour lui prouver qu’elle peut avancer, sans lui. Pour simplement pouvoir vivre ce que lui a et va manquer. Donc bon, Dolly n’est plus celle qu’elle était. Et je crains qu’elle ne puisse plus jamais revenir la douce, gentille, maladroite et stupide fille qu’elle était. Qu’elle puisse revenir celle qu’elle était, en compagnie de lui. À moins de rencontré un être aussi formidable que lui, capable de l’aimer, la comprendre, lui redonner le sourire, je crois qu’elle ne pourra plus jamais redevenir celle qu’elle était. Et encore, je doute qu’un jour elle puisse à nouveau aimer aussi intensément quelqu’un. Je crois même qui lui sera impossible d’aimer à nouveau, pas après avoir perdu lui.
Elle eu un léger rire sarcastique en entendant « ici, tout le monde est gentil ». Oui, c’est ça. Elle le savait, le monde n’était pas parfait. Elle le savait, qu’il était impossible qu’ici, tous soient gentils. Elle se retint une réplique quelconque. De toute façon, Dolly n’aimait pas trop parler. Donc, ça lui servait à rien de sortir une réplique inutile qui ne l’avancera en rien dans la vie. Voilà aussi une autre chose qui a changé en Dolly. Elle ne fait plus aucun geste inconsidéré, sur le qui-vive. De plus, elle ne parle plus si c’est pour ne rien dire, ne fait pas un geste s’il est simplement inutile. Elle ne fait que des choses qui ont un sens, qui lui seront utiles. Donc, elle économise de l’énergie et de la salive qui, avant, étaient dépensés inutilement. Elle regarda le directeur, genre de demander « j’dois vraiment avoir quelqu’un dans les pattes? J’ai déjà beaucoup de difficulté, faudrait pas m’imposer une compagnie inutile et peut-être même déplaisante le premier jour ». Et pourtant, le directeur ne fit rien, autre que lui sourire. Elle soupira légèrement. Si seulement il n’était pas mort. Elle aurait continué sa vie, dans ses bras. Si seulement… Elle aurait tellement voulu qu’il soit là, qu’il lui prenne la main. Elle avait encore tant besoin de lui, elle qui était si petite, si frêle. Puis, elle reporta son regard sur l’inconnu qui se nommait… Luca quelque chose. Oui, elle n’avait pas mémorisé son nom de famille. De toute façon, remplir son cerveau avec des conneries te; que des noms de familles étaient futiles. Et je l’ai bien mentionné, Dolly ne fait plus rien qui est futile. Elle pivota donc vers lui, un sourire qu’elle voulait franc au visage. Pour être heureuse, il faut commencer à sourire franchement. Donc, c’était bien ce qu’elle faisait, elle souriait. Quoique, il manquait le franchement.

- D’accord. Tu peux bien me faire visiter. Mais je ne promets pas de me souvenir de tous les endroits par cœur.

Elle essaya de rire légèrement. Ah non, elle n’était pas encore prête au rire. Mais au moins, elle essayait. Avec comme seule pensée de le faire pour lui. Oui, tout ce qu’elle faisait, c’était pour lui. Pour lui et pour personne d’autre. Même pas pour elle.

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Était-elle aussi hypocrite que moi? Je n’en savais rien, pourtant son sourire semblait quelque peu faux… Son style n’inspirerait surement pas confiance à un grand nombre de personne… Enfaite je ne peux pas dire grand chose, je ne la connais pas. Mais malgré tout, elle semblait sympathique.

- Vous avez surement des choses à régler… Dolly, je t’attends à l’extérieur!

Je souhaita bonne journée au directeur, sourit au deux qui me regardait et je sorti. Je me demande combien de temps ça va lui prendre, reprendre deux années scolaires… On s’entend une année c’est faisable... mais deux? Est-ce que elle va réussir? … Mais c’est quand même moi qui a la responsabilité de sa réussite… Donc je vais tout faire! Je devrais chercher aussi mes anciennes notes… Je crois que je les ai mises dans ma bibliothèque entre deux mangas… ou deux antiquités… Est-ce que Dolly aime les vieux livres? Peut-être… Je devrais essayer d’en apprendre plus sur elle, comme ça, j’pourrais essayer de lui adapter une façon d’étude pour qu’elle apprenne plus vite… Me reste plus qu’à attendre qu’elle sorte… puis j’essayerai d’en apprendre plus sur elle… Et aussi… Pourquoi elle doit rattraper deux années scolaires…

- Qu’est-ce qui s’est passé?

[Pardonne-moi pour cette petite rep...Je savais tellement pas quoi dire... et j'voulais pas dire n'importe quoi >.< Désolée!]

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Elle regarda l’autre qui venait de sortir du bureau. Comme quoi elle aurait des choses à régler avec le directeur. Hm, peut-être bien. Elle n’avait quand même pas intégrer une école depuis deux ans. Et deux ans, c’est long. Et c’est aussi très compliquer, de rattraper deux années manqués. Elle s’assit donc sur une chaise, en face du directeur. Elle n’aimait pas trop parlé, mais elle devrait sûrement répondre aux questions de celui-ci. Pourvu qu’il ne lui demande pas la raison de son absence prolongé. Elle détestait parler de cet évènement. À chaque fois, elle fondait en larme. Et elle s’était promis de ne plus pleurer, pour ne pas le blesser, pour ne pas le rendre triste. Donc, elle ne devait plus pleuré. Mais chaque fois qu’elle racontait, ne serais-ce que quelques secondes de ce jour fatal, elle fondait en larme. Donc, elle s’était résignée à ne plus jamais en parler. Oui, c’était mieux ainsi. C’était mieux qu’aucunes autres larmes ne soient versées. Il lui avait répété des milliers de fois, les larmes ne lui allaient pas. Elle perdait tout son charme, toute sa beauté lorsque son visage était baigné de larme. Il lui avait bien dit, que le sourire lui allait tellement mieux. Qu’elle était beaucoup plus jolie, beaucoup plus adorable lorsqu’elle souriait. Donc, elle tentait du mieux qu’elle pouvait de sourire, simplement pour lui faire plaisir. Car il disait qu’il était heureux, lorsqu’elle souriait, lorsqu’elle affichait son joli visage plein de joie. Il l’a préférait ainsi, donc, elle allait sourire, malgré le fait qu’il était parti. Simplement pour lui faire plaisir. Simplement pour ne pu halluciner sa voix douce qui lui répète «Ne pleur pas. Tu es moins jolie ainsi». Car oui, pendant ces deux ans, deux ans passés sans lui, il pouvait arriver qu’elle hallucinait sa voix lui réprimander quelque chose. Mais que voulez-vous, elle était folle amoureuse, de ce mec. Et le seul fait d’entendre sa voix la réprimander lui redonnait un semblant d’assurance, face à l’avenir qu’elle passerait sans lui à ses côtés pour la rassurer, lui tenir compagnie.

- Alors, mademoiselle Mirabelle…
- Juste Dolly fera l’affaire, monsieur.
- Bon, je ne vous demanderais pas la raison de votre absence, comprenant très bien que ceci peu peut-être bien être douloureux pour vous. Je vous demanderais juste d’être attentive à ce que Luca, votre nouveau tuteur, va vous dire. Il est quand même l’un des plus intelligents du niveau, voir de l’école. Donc, je suis sûr qu’il sera en mesure de vous faire rattraper votre retard. Compris?
- Oui, oui. J’essaierais d’être aimable et attentive. J’ai compris.
- Bien. Je sais que ça doit ne pas être facile pour vous, donc bonne chance. S’il y a un quelconque problème, que ce soit pour tes études ou un problème avec Luca, tu peux venir me contacter en tout temps. Je suis quasiment toujours dans mon bureau.
- Okay, pas de problème monsieur. Bon, si vous ni voyez pas d’inconvénient, je vais justement aller rejoindre Luca qui doit m’attendre à l’extérieur.
- Aurevoir dans ce cas.

Elle se leva de sa chaise et alla vers la porte. Elle ouvrit cette même porte et entendu Luca (qui devait plus se parler à lui-même qu’autre chose) «Que c’est-il passé?». De quoi parlait-il? Elle se le demandait bien. Puis, elle vint à pensé qu’il se demandait ce qu’il c’était passé, pour qu’elle manque ainsi deux années scolaires. Pourquoi voulait-il savoir? Qu’est-ce que ça changerait, dans sa vie? Elle haussa les épaules et s’approcha de lui. Son sourire avait disparut. Elle détestait, qu’on pose se genre de question. Qu’on s’intéresse de trop près à l’évènement qui c’est passé, il y a deux ans. Elle détestait le fais qu’on l’interroge, que, malgré le fait que nos intentions soient bonnes, on lui rappelle de trop mauvais souvenir. Elle était de bien moins de bonne humeur que précédemment. Son sourire avait, certes, disparut. Mais il était aussi possible de voir des éclairs parcourir son regard. L’autre, Luca, avait dit une grosse connerie.

- Si tu veux que l’année se déroule bien, tu es mieux de ne plus jamais posé ce genre de question. Mêle-toi de tes propres affaires, je m’occuperai des miennes. Mais ne répète plus jamais ça. Compris?!

Sa voix avait aussi changé. Elle était un peu plus rauque, méchante. Elle espérait seulement lui avoir fait comprendre de ne plus jamais s’intéresser à cet évènement. Que plus jamais il ne poserait ce genre de question indiscrète. La menace passée, elle afficha de nouveau son sourire mi-faux, mi-franc. Elle devait quand même tenter d’avoir l’air sympathique, pour que tout se déroule bien, non? Mais lui, s’il voulait que l’année se déroule sans encombre, il devait se taire. Car, qui sait ce que fera Dolly, la prochaine fois qu’il tentera de s’intéresser au pourquoi elle a manqué deux ans de scolarités. Elle détestait qu’on lui rappelle ce mauvais moment. Et elle le faisait TRÈS bien comprendre, je vous assure.

[Bon, je sais pas quand j'aurai encore la chance de voler mon ordi à cachette. Car bon, il s'est avéré que j'ai eu une je sais plus combiens autre retenue. Et la, c'est l'ordi qui en mange un coup. Mais bon, je me suis obliger de te répondre pour ne pas te faire patienter trop longtemps. Passant, j'aime bien ta rep ^^]

Invité

- Je croyais que, vu qu’on va passer un moment ensemble, on devait se connaitre… Mais l’idée de commencer avec un sujet comme ça, c’t’ai vraiment idiot de ma part… Désolé… Mais on peut toujours faire connaissance non?

J’aurais dû me taire. J’ai fais une gaffe en voulant bien faire… C’est un sujet douloureux j’aurais dû y penser… Si ce ne l’était pas elle n’aurait pas manqué deux ans… C’que je suis con.

- Mais si tu veux pas… c’est cool tu sais… On fait comme tu veux… Si tu préfère étudier seule aussi tu peux, je te prêterais ce qu’il te faut! Mais je ne dis pas ça parce que je ne veux pas t’aider! J’ai envie de t’aider! Mais.. je ne veux pas m’imposer! Et tu sais je suis partant pour t’aider… Dans les études… ou quoi que ce soit… Avec des gens… ou le personnel… Okay? …bon j’me tais… J’dois te saouler..! … … MAIS si t’as envie de parler on peut!

J’ai plaqué une main contre ma bouche. Voila ce à quoi ca ressemble quand je crois avoir faite une gaffe… ; Je me coule encore plus…

- Et si j’e saoul trop… tu peut en parler au directeur… il te trouvera quelqu’un d’autre… mais entre toi et moi … les autres ils sont vraiment chiants… quoi que là j’dois être vraiment chiant... non? … Rahhlala! Je m’excuse… J’parle toujours trop quand je sais que j’ai fait une gaffe et que je veux me rattraper…

Je regardais mes converses, à la fois gêner et mal à l’aise… Comment je vais faire pour t’aider… si je me mets toujours les pieds dans l’plat quand j’te parle?

[aucun problème vraiment! Et désolée ça m'as pris un petit moment... J'étais, moi aussi, mal à l'aise (comme mon persoXD) et je ne savais plus quoi dire... okay je me tais.. c'est vraiment n'importe quoi... Mais vraiment presse toi pas! Prends le temps que tu veux ^^ Bonne journée! ]

» J'ai envie de dire...