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 St-Thomas-du-Camembert

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Olivia

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MessageSujet: St-Thomas-du-Camembert   St-Thomas-du-Camembert Icon_minitimeDim 12 Déc - 17:44

Dans ce RP, vous jouez tous un personnage du village. Je mets ici ceux qui ont déjà été pris, pour ne pas en avoir deux pareils ^^
Vous pouvez vous incruster quand vous le voulez, en autant que ça fasse du sens avec l'histoire.
[Jas : Roger le macho et Armandette, la folle du village
Chibi : Laura, la nouvelle arrivée et le fromager
Olivia : James, l'homme à tout faire, la commère Josée et Guy Côté le curé
Myrtille : Les jumelles au QI différent]

Faut dire que m’sieur Côté, c’tait pas forcément le curé le plus sympathique qui existait. Mais au moins, il avait le mérite d’être intelligent, pas comme l’idiote du village, et de faire de bons sermons. C’est pourquoi en ce 10 décembre oû la neige tombait paresseusement sur le sol, dans le p’tit village de St-Thomas-du-Camembert, m’sieur Côté montait tranquillement les marches menant au parvis de l’église afin de faire son traditionnel sermon du dimanche. L’église était surchauffée, puisque pleine à craquée, remplie par tous les habitants du village. Passant rapidement au milieu de l’allée, il aperçut du coin de l’œil la vieille folle, Armandette, qui parlait seule comme d’habitude et les deux jumelles qu’il n’arrivait jamais à distinguer. Alors qu’il prononçait son sermon, Roger dormait comme toujours et la nouvelle arrivée le dévorait du regard. Exaspéré, le serviteur de Dieu posa son regard d’aigle ailleurs que sur ces jeunes étourdis et termina rapidement son p’tit speech inintéressant, comme en témoignait une bonne partie du village même s’ils faisaient de gros efforts pour ne rien en démontrer, ayant trop peur des conséquences. Monsieur Côté était connu pour sa sévérité, mais il pouvait aussi être très indulgent et était doté d’une capacité d’écoute fort agréable, dans l’avis de la commère de St-Thomas-du-Camembert. La foule - enfin, ce petit village d’à peine une trentaine d’habitants n’était pas exactement une immense foule, mais une foule quand même - semblait mourir de chaud et dès que le curé les libéra, les villageois se précipitèrent à l’extérieur pour profiter d’une bonne bourrasque d’air frais. Évidemment, la jumelle idiote décida de faire une sortie avec de la ‘’classe’’ en roulant sur le sol, mais c’était l’idiote… donc on ne se posait pas de questions. Tandis que monsieur Côté, Guy de son vrai nom, observait ce charmant spectacle, James l’homme à tout faire vient le rejoindre sur le parvis. C’était un grand homme bien bâti grâce aux nombreux travaux manuels dont il s’acquittait régulièrement, avec des cheveux blonds comme le blé et des grands yeux rieurs. Ce charmant homme était veuf depuis quelques temps, sa femme ayant fait une réaction allergique au camembert précédemment ingurgité.
‘’- B’jour m’sieur le curé ! Très bon sermon… même si j’étais un des seuls à écouter. Vous avez vu comment la p’tite nouvelle a regardait le beaaaau Roger ? Un peu plus a y bavait d’ssus ! J’sais vraiment pas ce que le monde y trouve… si vous voulez mon avis, ça peut pas être bon pour le village c’te p’tit nouvelle là. Hier soir, je l’ai vu : a traînait avec le fromager. Le FROMAGER, vous vous en rendez compte ?! Enfin c’est p’têtre pas ce que je pense, mais c’est suspicieux.’’ Lui débita James, qui avait la langue bien pendue.
‘’- Vous êtes presque pire que notre bonne commère Josée.’’ Lui rétorqua le curé.
Un large sourire étira le visage tanné du beau James, et le curé fit de même avant de retourner dans son presbytère, laissant James seul. N'ayant rien d'autre à faire, il décida de s'attarder et de placoter avec les autres habitants.


EDIT CHIBI~ Justifie tes posts, rebelle de mon ♥.


Dernière édition par Olivia le Dim 27 Mar - 17:58, édité 1 fois
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Myrtille

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MessageSujet: Re: St-Thomas-du-Camembert   St-Thomas-du-Camembert Icon_minitimeMar 14 Déc - 17:21

Ce jour-là, c’tait un dimanche bin ordinaire à St-Thomas-du-Camembert. Tout le village s’était ramassé dans la p’tite église au bout du rang pour la messe. Y’avait le curé qui faisait son sermon traditionnel que personne écoutait, le beau Roger au bois dormant et la p’tite nouvelle, qui faisait Dieu-sait-quoi pour vivre. Y’avait aussi l’homme à tout faire du village, James, qui était probablement le seul à porter une quelconque attention à la religion, la vieille folle d’Armandette en train de se parler à elle-même et le fromager louche à l’air bête. Faut dire qu'après que Josée ait parti une rumeur disant qu’il aurait volontairement empoisonné la femme de James avec son camembert, son commerce battait de l’aile un ‘tit peu, faique sa baboune était compréhensible. À part de d’ça, le reste du monde, c’tait juste des habitants qui s’occupaient de leurs affaires : le forgeron, le coiffeur, le propriétaire du magasin général, le gérant de la brasserie, les paysans, les femmes pis les jumelles.

Ça c’tait ma sœur et moi. On était pareilles des pieds à falle. Si j’dis ça s’pas parce que nos faces étaient différentes, on avait les mêmes yeux verts qui tiraient sur le brun, le p’tit nez retroussé, les lèvres en forme de cœur, le teint pâle pis des longs cheveux couleur rouille. Non, si j’dis ça c’est juste parce que j’en avais plus dans le coco que l’autre idiote. Personne était capable de nous différencier avant qu’on se mette à parler, mais dès qu’elle ouvrait sa grande trappe où qu’elle se mettait à faire une connerie, ça devenait plus simple tout d’un coup. Même nos parents avaient jamais pu nous distinguer l’une de l’autre. Faut dire qu’avec 16 autres flots à maison, ils avaient autre chose à faire que de se souvenir des noms de leurs enfants. Quoique, Mélodie pis Mélissa, ça prend pas la tête à Papineau pour s’en rappeler me semble.

Parlant de flots, à ce moment-même, môman en avait 4 sur les bras qui braillaient à s’en arracher les cordes vocales. J’étais pognée entre ça pis la voix si mélodieusement nasillarde ma sœur qui arrêtait pas de me chuchoter des trucs dans le genre de :

"Regarde comme il est beau quand il dort. OH regarde Mélo il a bougé les paupières! Il est tellemeeeent beau quand il bat des paupières. Pis quand il respire aussi. Tu trouves pas, Mélo, que Roger est beau quand il respire? OH MON DOUX JÉSUS! EST-CE QUE TU VOIS CE QUE JE VOIS!? La p’tite nouvelle lui fait de l’œil! Elle le cruise comme si ‘était dans une beuverie pis qu’elle avait prit un coup de trop. Ça se fait juste pas ses affaires-là. Si elle pense qu’elle peut me voler MON Roger elle le met le doigt dans l’œil jusqu’au pognet… Oh regarde il s’étire! Il est tellemeeent beau quand il s’étire…"

On s’entend que j’avais hâte de sacrer mon camp. J’exagère même pas en plus. S’en était à un point que je me suis tannée pis que je lui ai dit que si elle voulait que Roger la remarque, elle avait juste à se mettre à rouler jusqu’à la sortie de l’église. Au pire, ça serait pas la première fois qu’elle aurait l’air folle par ma faute pis j’aurais la paix pour un p’tit bout. Le seul problème c’tait qu’elle s’était élancée direct quand tout le monde se levait pour partir. Je sais pas comment elle a fait, mais elle a réussi à pas se faire piétiner par les villageois qui se ruaient en dehors de l’église, j’imagine qu’elle était faite pour survivre à toutes les conneries du monde. Mieux que ça encore, je l’ai vue faire un parfait 180o et percuter de plein fouet les pieds de Roger, le faisant tomber sur elle et provoquant presque un effet domino. Une chance que c’était James derrière Roger, le seul qui était assez solide pour empêcher que tout le monde finisse en empilade. À défaut d’être brillante, on peut dire qu’elle avait du visou ma soeur. C’était bin la première fois qu’un de mes conseils aurait marché. En voyant que Roger tendait la main à Méli pour l’aider à se relever, je me suis dit qu’elle s’en sortait pas si mal et j’ai repris le chemin de la maison.

Après avoir ramassé 4 de mes petits frères au passage, j’en tenais 2 sous chaque bras pour être sûre de pas les reperdre, je suis passée proche de chez Josée la commère pis j’ai vu la nouvelle qui se tenait pas mal proche du fromager. Elle devait pas savoir que Josée avait toujours la face stickée dans ses rideaux à scèner dehors, parce qu’elle se serait choisi un autre spot. J’ai accéléré un peu pour pas que les ti-culs voient quelque chose de trop, mais moi j’en avais vu bin assez pour comprendre ce qui se passait. C’était de même qu’elle gagnait sa vie la nouvelle finalement.

"Boarf, ça nous en prenait une dans le village de toute façon". Je savais pas trop si elle m’avait entendue et ça m’importait pas pantoute à vrai dire.

Rendue à maison, pendant qu’on faisait la vaisselle, Méli m’a jasé de long en large de son beau Roger pendant deux bonnes heures (et oui, 18 enfants ça en fait en sacrament de la vaisselle). Elle en revenait juste pas de combien il était beau, galant, gentil, beau, serviable, beau, beau, charmeur, beau... J’ai entendu dire qu’il était beau aussi j’crois. Pis juste quand je croyais qu’elle avait fait le tour, elle s’est mise sur le cas de la nouvelle. Je me suis retenue de lui dire pour le fromager, elle allait le savoir bien assez tôt. Ça allait jaser au village en tout cas, ça c’était certain.


EDIT CHIBI~ Toi aussi, mais tu vas te faire sacrifier!!!
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Jas

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MessageSujet: Re: St-Thomas-du-Camembert   St-Thomas-du-Camembert Icon_minitimeMar 14 Déc - 20:28

Armandette, la vieille folle du village méritait ben son nom. Elle plantait toujours ses légumes à une heure différente pour être sure que les forces de la nature les lui vole pas. Elle parlait souvent toute seule et allait au sermon du dimanche juste pour essayer tous les bancs de l’église. Juste en voyant sa maison, on pouvait se douter que quelqu’un de pas normal vivait dans l’village. On aurait pu croire qu’elle avait empilé des vaches et les avait peintes en beige tellement les murs étaient pas drettes. Son toit, lui, ressemblait au une motte de terre qui serait tombée sur son tas de bovin. Des arbres toutes croches poussaient un peu partout autour de son terrain pas trop trop entretenu, sauf son fameux jardin dans l’quel elle faisait pousser toute sorte de cochonneries dans le genre de la « fleur de l’apitchoum», des fleurs dont personne avait jamais entendu parler. Ça servait supposément à éloigner le diable d’la maison en le faisant éternuer. Sauf qu’Armandette était la seule à pas comprendre que les «apitchoum!» qu’elle entendait étaient pas ceux du diable, mais ben le vent qui soufflait sur sa cabane bossue.
Armandette était à l’église depuis au moins trois heures quand le sermon a finalement commencé. Pour être sure d’obtenir un siège qu’a avait jamais essayé avant, elle faisait toujours ça, pis elle s’parlait à elle-même en se racontant comment elle avait réussi à chasser un esprit du mal de sa maison, y’a quelques jours, pour passer le temps. Ben sur, tout le monde la regardait croche parce que dans l’village, y’avait personne à part elle qui se parlait à lui-même. Personne non plus qui voyait des esprits pis qui faisait pousser des fleurs étranges. Tout cas. Durant toute la messe, Armandette arrêta de parler, mais aussitôt que ça été fini, elle finit de se raconter son histoire du pourquoi elle voulait pas de chat. Enfin, selon elle c’était des créatures du mal tout drette sorties des enfers.
Armandette retournait chez elle quand elle vit le chat de Josée, la commère.
- Flaaaaalalalalalabuuuuuuu, Chat ouste-toi, allez ouste, vil créature du Diâââââble!
Le chat la regarda malheureusement avec un air d’incompréhension totale et s’assit. Armandette en avait profité pour tirer un filet de sa vieille jupe en cuir de taupe et avant que le pauvre tit chat ait pu s’en aller, la vieille capotée avait jeté le filet sur lui. Elle l'traina ensuite dans sa cabane difforme et coupa deux-trois moustaches au pauvre minou. Elle se mit alors à rire comme une vieille sorcière – bah… c’est c’qu’elle était un peu au fond, non?- pis elle relâcha le chat dans la rue. Pis tsé, un chat pas de moustache, ça marche croche donc imaginez un chat, qui déjà avait pas un très très bon sens de l’équilibre, partir à courir pis se planter en plein milieu de la rue en faisant deux-trois culbutes. Armandette en avait profité pour aller planter les moustaches de chat dans un pot qui contenait des graines de plantes mortes depuis un méchant bout, vu qu’il poussait rien depuis 13 ans. Mais tsé, Armandette était folle fait qu’elle pensait qu’en ajoutant les moustaches, ça allait revivre. Enfin bon. Au moment où la vieille folle finissait d’enterrer ses moustaches de chats avec une mini-pelle en pelure de patate, ça sonna à la porte. Elle alla ouvrir pis c’était son neveu, Roger qui était là. Armandette aimait pas son neveu, elle était sûre qu’il était ami avec le démon.
- Yo, Matante! Chuis allé à l’église, lah, pis y’avait pleins de filles super belles, lah, pis lah-lah, c’est ça!
- Arrière, vil démon!! Adorateur de Satan, je te conjure de sortir de cette maison!
- Ok, à tantôt M’tante.
Voilà ce qui était une conversation typique entre Roger et Armandette. Après la visite de son neveu, Armandette recommença à essayer de faire pousser des plantes mortes.

EDIT CHIBI~ J'vais vous battre.
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Chibi
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MessageSujet: Re: St-Thomas-du-Camembert   St-Thomas-du-Camembert Icon_minitimeMer 16 Mar - 17:10

    [Et je reprends le perso d'Gee]

    Était pas nette nette, celle là, si vous comprenez c’que j’veux dire. Elle était pas comme les autres, et c’était le genre d’affaires qui faisait d’elle quelqu’un de bizarre. Tout d’abord, y’avait son physique, juste de quoi elle avait l’air : elle était pas toute petite et délicate, elle était faite sur le long, avec des grandes jambes de chevreuil. Parce que ya pas d’antilope au Québec et que ça aurait toute foutu en l’air ma narration. Bref, elle était toute grande et élancée, pis pourtant, elle avait d’la poitrine pis juste assez de fesses pour être désirable. Jusque là, on peut passer par-dessus, c’est presque du positif non? Elle était belle, super jolie même. Sauf qu’elle était pas comme les autres. C’est sur qu’en voyant ses lèvres minces et pâle, pis son teint de poupée de porcelaine on s’en doute. Me parlez pas de ses grands yeux bleus pis de ses longs cheveux de la couleur du blé un peu trop séché. Non, si elle était bizarre, c’était parce qu’elle avait rien d’une habitante du village. Elle était pas faite pour le travail monotone pis en plus, elle était pas croyante. Déjà là, on se demande ce qu’elle faisait à Saint-Thomas-du-Camembert. Bin attention, parce que c’est de pire en pire.

    Elle, elle vivait pour le fun. C’était l’genre de fille qu’on décrivait comme une agace, sur le bord d’être une pute. Le genre de fille qui écarte souvent les jambes, mais à qui ça fait toujours plaisir. Pis elle, le genre de gars Gino que toute les filles trippe dessus, elle aimait bin gros. Pis c’était facile de les avoir, parce qu’elle avait son petit côté exotique. Et sa voix que personne comprenait qui lui donnait l’air intelligente alors que dans l’fond, elle savait bien juste la base pis les connaissances superflues, elle s’en passait bin. Elle était pas conne, elle gardait en mémoire seulement ce dont elle avait besoin. Mais côté séduction, elle connaissait pas mal toute. Pis l’autre domaine où elle était l’plus douée, bah on va passer parce que c’est pas vraiment des choses qui s’disent. Dans l’genre, il lui fallait les jambes écartées pour ça. Bah en fait, pas pour tout. Parce qu’il y a des moments où on n’est pas obligé d’être écartelé… Enfin, j’me calle.

    En plus, elle avait l’air de se prendre pour une autre : elle affichait toujours un air hautain, comme si elle se pensait au dessus des autres. Bon, j’en étais où? Bah c’était sa première journée, pis elle était à la messe. Elle écoutait pas : c’était pas le genre de choses qui l’intéressait. Elle préférait regarder autour d’elle : voir une des deux jumelles fixé un point, les yeux dans la graisse de binnes. Elle suivit le regard d’la fille, pis arriva à tout un amuse-gueule, pis on peut le prendre dans plusieurs sens le mot amuse gueule ici. C’était le genre de gars qu’elle aimait : beau, grand, qui avait pas l’air trop fin fin. Le genre de gars qu’on manipule aisément, pis qui est une bête au lit. Parce que rappelez vous que not’ demoiselle, c’t’une petite obsédée. En le voyant tourner la tête vers elle, elle s’était mordillée le petit doigt avec un regard gêné, pis en même temps coquin. Pour faire plaisir au gars, elle lui avait lancé toute la messe des coups d’œil… évocateurs, et peu subtile. Il allait vite craquer. C’était dans l’même état d’esprit qu’elle était allée l’voir après la messe. Elle lui avait lancé un sourire amusé, sexy et tout le kit, avant de lui montrer sa douce voix.

    - Bonjour, moi c’est Laura et puis… euh, j’viens de France. J’suis arrivée il y a pas très longtemps, mais je peux déjà dire que l’endroit a l’air vraiment sympa… D’ailleurs ya au moins un mec de plutôt mignon ici. Si tu vois de quoi je parle.


    Elle avait toute dit avec son accent quasiment indéchiffrable, dans un français –de France- impeccable. Et puis, y’avait aussi sa voix aigue qui lui donnait un air naïf que les garçons appréciaient beaucoup, d’habitude.
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MessageSujet: Re: St-Thomas-du-Camembert   St-Thomas-du-Camembert Icon_minitimeJeu 17 Mar - 21:24

Roger était LE beau gars du village. Toutes les filles trippaient ben raide sur lui. Bah c’est sur qu’avec la carrure de joueur de football qu’y avait, ses cheveux longs et bruns pis ses yeux verts, y’était pas mal divertissant. Il s’était déjà tapé plusieurs demoiselles du village et il disait assez clairement que c’était son sport nocturne favori... après la chasse aux lucioles, mais ça, personne le savait. Il faisait tout pour être le plus beau, le plus intelligent et ...le plus beau encore, parce qu’il savait lui-même qu’Il était pas brillant, dans le genre que dans sa tête, 2+2 faisaient 5 (bah, quand tu comptes deux filles plus deux filles, y’en a toujours une qui s’ajoute). En bref, sa vie était dirigée par les filles et son sex-appeal. En plus, faut dire qu’il avait pas une ponctualité très développée (sauf pour une chose, vous vous doutez sur ‘ment d’laquelle), il arrivait tout le temps en retard au sermon, même si le curé le chicanait à toutes les fois. Mais là, ce dimanche matin là, il était arrivé en avance, très en avance, parce que la fille du meunier lui avait promis une «gâterie». Il était loin de se douter que ça allait juste être un gâteau au caramel, lui qui était tel’ ment habitué aux autres types de «gâteries».

Enfin, après, il a patienté pendant au moins une heure dans l’église avant que les belles filles arrivent. Bah, y’avait sa tante Armandette qui était là depuis le début, mais mettons qu’ils entretenaient pas une très bonne relation. Armandette le prenait pour un démon, pis Roger la trouvait complètement capotée. Roger se mit à saluer toutes les filles qui entraient, une à la fois avec un surnom de sa composition comme «Turlupine» «Chatouillette» et autres noms tout aussi spéciaux. On peut dire qu’il les connaissait pas mal toutes, mais chacune pensait qu’elle était spéciale à ses yeux. En fait, y’en avait une qui accrochait vraiment son regard et son cœur, mais il taisait ces émotions là, il voulait pas devenir sentimental. Tsé, Roger le sentimental, ça fitait pas ensemble, selon lui.

Mais là, y’a une fille qu’il connaissait pas qui est entrée dans l’église pis son instinct mâle a pris le dessus. Une belle blonde aux yeux bleus, la peau pâlotte, grande, pas comme toutes ces nunuches pas capable d’atteindre sa bouche sans qu’il se penche. Parce que oui, Roger était vraiment grand, dans les six pieds quelques. Pis toutes les filles du village mesuraient pas plus que cinq pieds six. Durant tout le sermon, il a ignoré les regards pas subtils pantoute de la jumelle psychopathe qui observait tous ses mouvements pis il s’évacha sur le banc, prenant à lui t’seul trois places. Il a fermé les yeux, pour pouvoir piquer un p’tit somme, mais les commentaires de la jumelle l’empêchaient de dormir. Pis là, il a senti un regard dans son dos, pis en se retournant, il a vu la belle blonde de tantôt qui le fixait d’un air assez évocateur. En se recouchant, il ferma les yeux pour mieux s’adonner à ses fantasmes, ce qui était pas très catholique, surtout dans une église.

Un monsieur quasi-centenaire du village réveilla Roger dans un grognement et l'frappa deux trois fois avec sa canne. Bah tsé, Roger était un petit peu rendu couché sur le fameux monsieur, la tête sur ses genoux en train de sucer son pouce! Roger essaya de se relever dignement, mais il s’enfargea dans un objet inconnu qui était en fait la jumelle stupide. Sa chute avait était raccourcie par James, mais d’autres villageois avaient pas eu d’chance. Y’avait plusieurs personnes à terre, mais Roger était déjà occupé à relever la petite inconsciente qui, pour une raison inconnue, se roulait dans l’allée direct à la fin du sermon. En la relevant, il vit la p’tite nouvelle, et lâcha la jumelle alors qu’il la relevait. La pauvre petite s’est ramassée assise sur les pieds du p’tit vieux, qui commençait à être tanné qu’on se serve de lui comme oreiller. Pendant ce temps là, Roger sortait de l’église et alors qu’il entendit une voix douce, mais incompréhensible lui dire quelque chose qui ressemblait à : « Jour de l’aura, pis j’suis franche, suis arrivée du temps, mais tu peux, toi, être sympa tout à l’heure, au moins un bec de pignon ici. Si tu vois de quoi je parle» Le seul truc que Roger avait bien compris, puisqu’il l’entendait régulièrement, était le «si tu vois de quoi je parle». Alors, pour faire plaisir à la demoiselle, il l’em’na vers l’arrière d’l’église et l’embrassa. Il lui dit alors
- C’soir, ici, ça va être malade.
Pis il s’en alla.
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Chibi
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MessageSujet: Re: St-Thomas-du-Camembert   St-Thomas-du-Camembert Icon_minitimeDim 27 Mar - 13:18

    Les fromages, c’était délicieux, et ça lui avait toujours rappelé son pays d’origine. Et puis, il est pas vraiment nécessaire de mentionner que c’était le genre de truc crémeux que Laura aimait bien. Sauf que celle-là, elle était peut-être un peu crue. Enfin, j’en étais où? Et bien à sa première journée au village, le lundi avant la journée où se déroule notre histoire, Laura, elle était allé chez le fromager parce qu’elle avait été prise du mal du pays, pis elle l’avait trouvé avec une photo, qu’il avait vite arraché à sa vue. Laure, elle savait pas qui qui avait sur la photo, mais elle supposait que c’était la femme du bonhomme. Enfin, après, elle lui avait demandé son plus gros camembert, pis il lui avait donné un de forme moyenne, alors qui en avait un énorme devant la vitrine. Il lui avait dit qu’il l’avait réservé. Laura avait dégusté son fromage dans la boutique pis yavait une bonne femme qui était arrivé. Il lui avait donné le camembert avec un sourire. Une fois la madame partie, Laura s’était approché du vendeur.

    - Bon et bien, c’est pas que ça, mais je dois me trouver un gîte pour la nuit.
    - Tu peux rester chez nous, s’tu veux. Lui avait répondu le fromager
    - Je n’ai pas d’argent pour le loyer, vous savez.

    Le propriétaire, qui était un homme dans la trentaine pas pire pantoute pour son âge, avait répondu à Laura qu’elle pouvait toujours payer en nature. Vous connaissez la suite : dans le genre qu’elle s’était ramassée à genou sous le comptoir pour payer son dû. Et ya un mot pour ça mes amis : pipe presto. Enfin bon, trêve de douteusités, le lendemain, le curé yétait apparu, pis yavait annoncé de quoi au fromager qui l’avait fait frémir de la tête aux pieds –Laura était encore cachée en dessous du comptoir-, après des paroles échangées à voix base, le curé annonça le fromager « innocent » et partie. Il avait pas vu Laura en dessus du bureau, c’était sur.

    - Bah, vous êtes accusé de quoi, au juste?
    Avait demandé Laura en sortant
    - Y disent que j’ai empoisonné la femme de James, tu te rends compte ma petite? Plus personne viendra m’acheter de fromage.

    Il était parti, sa réponse bizarre flottant dans la tête de Laura.

    -x-x-x-

    Après la messe, elle était encore toute retournée de son « aventure » avec Roger, et de comment ça tournerait. Elle était repartie avec le fromager et ils s’étaient arrêtés peu devant la maison de Josée, la commère pour une raison que Laura ignorait. La vérité, c’était que Jean, le fromager, voulait faire courir la rumeur que Laura était sa blonde pour étouffer des soupçons du village. On disait qu’il avait empoisonné la femme de James parce qu’elle ne voulait pas de lui alors qu’il l’aimait. À bien y penser, c’était loin et près de la réalité.

    - Vous avez vu comment le beau Roger m’a embrassé derrière l’église! Ah, ça paraît que ça lui arrive souvent. Et puis, je ne rentrerai pas ce soir, j’aurai une soirée très, très mouvementé. Fit Laura en gloussant.
    - Roger, Roger! Toutes les filles n’en n’ont que pour lui, mais il y a des garçons beaucoup mieux.
    - Je pourrais vous dire ça demain, disons simplement que jusqu’à maintenant, je ne vous trouve pas très sauvage. Moi j’aime quand c’est… forçant. Et puis si Roger ne fait pas l’affaire, je pourrai en essayer d’autre. Le veuf James est plutôt mignon aussi!
    - Laisse le donc s’remettre, l’pauv’ tit gars, sa femme viens de mourir. Et puis, je te conseil pas de l’approcher trop. Avait répondu Jean avant de partir, plantant Laura là.

    -x-x-x-

    Le soir venu, Laura s’était dirigé vers l’église portant une jupe tellement courte qu’on lui voyait la moitié des fesses pis une blouse décolleté. Était rendue que Roger était déjà là. Fac là, notre p’tite obsédé s’était approchée, doucement et avait fait un sourire assez évocateur à son beau gars.

    - Tu ne trouves pas qu’il fait chaud? –elle se forçait à articuler pour qu’y comprenne- Attends, je sais, je vais juste enlever ça et

    Voilà que la blouse s’était retrouvée au sol, laissant à Roger une vue parfaite sur les dessous de dentelle de notre française débauchée.
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MessageSujet: Re: St-Thomas-du-Camembert   St-Thomas-du-Camembert Icon_minitimeSam 2 Avr - 23:19

Après la vaisselle, fallait que Méli pis moi on s’occupe des p’tits jeunes, comme toujours. D’habitude ça la rend super heureuse. Elle se met à jouer avec eux, elle dessine, elle chiale, elle ostine, elle pleure, la p’tite de trois ans lui fait la morale pis tout le monde va se coucher heureux. Mais Méli, c’te soirée-là, elle était pas absorbée dans ses jeux comme les autres jours. Elle avait l’air stressé, elle était distraite, elle regardait tout le temps par la fenêtre. Un moment donné, ça a été le temps d’aller coucher les p’tits, bin Méli elle s’est garochée comme c’est pas possible pis en 3 minutes, ils dormaient tous. S’pas comme si j’allais m’en plaindre non plus, pour une fois qu’elle faisait vraiment la grande sœur au lieu de brailler avec eux parce qu’elle voulait pas aller au lit. Tout ça pour dire qu’on s’est bin vite ramassées à être les seules encore deboute dans maison. Pis que Méli s’est bin vite mise en mode ninja. Pendant que je me préparais à aller me coucher dans notre chambre, elle, elle était allée chercher deux vieux manteaux de chasse de papa, des tuques noires pis une paire de jumelles. Celles pour voir de loin la… pas comme nous…t’sais…des….jumelles…BREF. Méli avait toujours été étrange faique j'me posais pas trop de questions à savoir pourquoi elle faisait des centaines d’aller-retour dans maison, mais j'ai eu un p'tit doute quand je l’ai entendue charger le fusil chasse de papa. Et un encore plus gros doute quand elle a ouvert la porte de la chambre en coup de vent, m’a pitché un manteau pis m’a tirée de force en dehors de la maison. Ça annonçait rien de bon. Elle s’en allait d’un pas très décidé vers l’église en murmurant des « J’va la tuer » tout sauf rassurants. Surtout qu’elle avait vraiment le 12 à p’pa dans les mains.

***

Un peu plus tôt dans la journée, tout juste après la messe
Mélissa n’avait pas compris que si Roger l’avait « romantiquement » levée du sol, c’était simplement parce qu’elle était dans son chemin, et qu’il n’était pas parti pour lui laisser un message subtil de le suivre, mais bien parce qu’il avait autre chose de mieux à faire. Que voulez-vous? Elle était amoureuse et stupide. Faut pas trop en demander à ces petites bêtes là. Toujours est-il que, puisque notre joyeuse idiote se dit que son beau prétendant voulait la voir en privé, elle décida de le suivre, ne remarquant évidemment pas l’autre demoiselle qui accompagnait ledit garçon. Ainsi, elle se rendit jusqu’à l’arrière de l’église, mais s’arrêta au coin du mur quand elle entendit son Roger prendre la parole, pensant qu’il était trop gêné pour lui parler en face. N’y a-t-il pas une limite à la stupidité? Elle ne s’était pas posé de question en entendant des bruits de succion suspicieux? Non? Pas une seule? Rhalala… Elle était donc évidemment près de l’euphorie quand Roger « lui » donna rendez-vous plus tard dans la soirée…jusqu’à ce qu’elle le voit tourner le coin du mur où elle se tenait sans qu’il ne lui adresse un seul regard. Elle jeta alors un coup d’œil à l’endroit où il était quelques secondes plus tôt et vit la nouvelle. Quelle grande surprise! --‘

***

Au crépuscule, près de l’église

Méli a braker bin sec quand elle a vu deux silhouettes sombres derrière l’église. Elle a regardé dans ses jumelles, sorti le fusil pis visé. Le fait que ma sœur ait du visou aurait pu être un problème…si elle avait été moins cruche. Une bonne chance qu’elle ait pas compris à quoi servait la gachette parce que je donnerais pas cher de la vie de la nouvelle. Voyant que son fusil était défectueux, ou plutôt que sa tête l’était, elle l'a laissé à terre pis a piqué un sprint pour aller démolir la face de sa compétitrice par la bonne vieille méthode. J’aurais bin voulu l’arrêter mais l’affaire c’est que moi et la course, on s’entendait presqu’aussi bien qu’Armandette pis les chats. Autant vous dire que ma sœur était déjà à quatre pattes sur la pauvre p’tite fille innocente à la grafigner de partout avant même que j’aie fait la moitié du trajet. C’est là que j’ai compris pourquoi Méli était si frue. Parce que t'sais "la pauvre p’tite fille innocente" bin elle était peut-être pas si innocente que ça. Mettons qu’il lui manquait certains vêtements...et personne pouvait s’approcher de Roger sans que Méli se venge. Elle était généralement la dernière à voir les filles qui sortaient de chez Roger à l’aurore... avant qu’elles disparaissent. Curieuse coïncidence quand même… En tout cas, quand j’étais finalement arrivée au fameux lieu de bagarre, on s’entend que j’avais pas l’énergie pour ramasser ma folle de sœur. Sauf que là, j’ai entendu des pas derrière pis j’ai réalisé que ça serait peut-être pas à moi que reviendrait cet honneur.

Je devrais le savoir maintenant pourtant que de suivre ma sœur ça attire juste des ennuis.
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