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 We belong together, so we'll always end up meeting. ♪

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Chibi
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Chibi


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MessageSujet: We belong together, so we'll always end up meeting. ♪   We belong together, so we'll always end up meeting. ♪ Icon_minitimeMer 22 Sep - 19:45

[À WEE-CHAN: Je dupliquerais le topic si tu décide de le faire finalement =D]

Crève. Meurs. Disparait. Pauvre larve. Une telle colère montait en moi… Encore. J’avais besoin de tuer. Je devais évacuer cette rage sans nom qui me possédait. Comme un brouillard épais et noir qui flotterait autour de mon cœur, l’enveloppant doucement, lui murmurant le meurtre. Je posai les yeux sur la forme recroquevillée devant moi. Il retenait sa respiration, feignant la mort. Mais je l’entendais… son cœur. Je l’endentais battre au plus profond de moi. C’était une étrange faculté que j’avais. Et je voulais voir la vie le quitter, ce pauvre imbécile qui avait osé croiser mon chemin. Je lui murmurai un « Te force pas, je t’entends. » Avant de lui assener un coup de barre de fer sur le crâne qui émit un craquement sous la force du coup, c’était autre chose d’étrange chez moi : ma force surhumaine. Je fermai les yeux pour apprécier la seconde ou la vie quittait son corps. Je soupirai de satisfaction. C’était cette seule seconde qui me rendait heureuse, ni le combat, ni les coups. Enfin, bien que le fait de faire couler le sang et de recouvrir ma victime de coups me faisait ressentir un profond sentiment d’euphorie, ce n’était point ce qui était le plus important. Le moment ou l’âme de ma victime rejoignait le royaume des morts l’était. C’était à ce moment où je ressentais une profonde sérénité au fond de moi. Je laissai le cadavre là, au milieu d’une ruelle, avant de me retourner pour rentrer chez moi, barre de fer à la main.

J’étais vêtue d’un pantalon noir de cuir serré qui moulait mes… atouts féminins -?- non négligeables. Outre cela, je portais uniquement un bustier noir, mes épaules et mon ventre étaient découverts. Les long cheveux noirs étaient bouclés et m’arrivaient aux épaules tandis qu’au bas de mon dos siégeaient un tatouage de serpent qui remontait jusqu’à son milieu. Je scrutai la rue sombres de mes yeux gris argentés et fit un pas vers l’avant : je me dirigeais vers mon appartement. Enfin, j’habitais avec un de mes amis, un garçon. J’arrivai finalement vers un petit escalier de fer que je gravis à vitesse supérieure. Je cognai à la porte, pas réponse, c’était signe que Turan avait une invitée. Par invité, je parle plutôt d’une… coéquipière sportive? J’parle de sports qui se jouent à l’horizontal ici. Je donnai un dernier coup sec sur la porte avant d’ouvrir grâce à ma clé et d’être accueillie par des bruits des plus douteux. Je laissai tomber ma barre de fer au sol avant de me diriger vers la chambre de l’obsédé qui me servait de coloc. Je me dirigeai vers le couloir du fond, vers la chambre de Turan. J’avais envie de sortir. De toute façon, il allait me préférer à la demoiselle qui partageait sa couche en ce moment. Je cognai trois coups à la porte.

« Tuuuraaaaaaan!! Ouvre. »

Pas de réponse. Ils ne devaient pas m’avoir entendue, avec le boucan qu’ils faisaient! Je me reculai et ouvrit la porte de coup de pied. Je ne bronchai pas sous la scène devant mes yeux, une fille à moitié nue avec Turan par-dessus elle, la chemise détachée, la langue trainant quelque part sur le cou de la demoiselle. Je roulai les yeux en voyant la demoiselle écarquiller les yeux et mon ami tourner la tête vers moi, toujours à quatre pattes par-dessus la jeune fille. Ses cheveux blonds châtains tombaient en bouclettes de chaque côté de sa tête, malgré leur courte longueur. Il avait l’air d’un ange avec ses grands yeux noisette de gamin. Mais lorsqu’on le connaissait mieux, on voyait bien qu’il n’était pas si angélique que cela. Il avait une mâchoire carrée, une fossette au menton ainsi que des lèvres parfaitement sculptées, de couleur rose pêche. Outre cela je le savais assez grand, bien qu’ainsi, à cheval sur une demoiselle, on ne pouvait le voir. Ses épaules, justes assez larges découvraient des bras musclés et un torse tout aussi athlétique. Il était vraiment beau, on ne se demande pas pourquoi il arrivait à se ramener tant de compagnes. Tout sur lui semblait parfait, ou plutôt, était parfait. Turan me lança un sourire ravageur avant de me demander d’une voix monotone ce que je voulais. Ses charmes ne me faisant aucun effet, je posai une main sur ma hanche et posa mon regard dans le sien, caché par quelques boucles blondes.

« J’ai envie de sortir. Viens, on va à l’Olympe. »
« Quoi, maintenant? J’suis un peu occupé là si tu voyais pas. »
« Oh franchement, tu te trouveras quelqu’un d’autre pour continuer là bas. S’il te plait, j’veux pas y aller seule. »
« D’accord, d’accord »
« Attends là, tu vas me planter ici, pour elle? » se plaignait la demoiselle
« Ah, non, je vais te raccompagner à la porte au moins. »

Et c’est ce qu’il fit, ramenant la jeune dame en soutient gorge dehors, lui fermant la porte au nez.

« Bon, donc tu veux aller à l’Olympe? T’es sure que t’as pas d’autres projets? »

À ces mots, il s’était rapproché de moi et il avait passé une main sur mon derrière, jusque bas de mon dos. Je posai mes mains sur son torse dénudé, avant de le repousser fermement plus loin en murmurant un « fais attention à ce que tu fais. ». Bien que Turan n’eut pas à craindre pour sa vie avec moi, quelque chose lui ne me donnait pas le besoin de le tuer. Comme si, contrairement aux autres humains, je ne le considérais pas comme « inférieur ». Il était mon égal, mais je ne m’étendrais pas sur le sujet. Le fait est qu’après l’avoir repoussé en roulant les yeux, je me dirigeai vers la porte d’entrée, prête à partir. Il me saisit le bras.

« Sara! Tu vas pas sortir comme ça? »
« Q’est-ce qui ne va pas encore? »
« Bah franchement, t’es habillée comme si tu venais de te battre. »
« Je… »
« Sara..? T’as encore tué quelqu’un?! »
« Euh… »

Il soupira fortement, il n’aimait pas mon besoin de tuer, il ne le comprenait pas. Enfin, je ne comprenais pas plus son besoin de se ramener une compagne différente à tous les soirs, nous étions semblables, mais dans des contextes différents. Hum, évitions de se poser la question sur la seule seconde qui le satisfaisait dans sa manie… Enfin, il se dirigea vers ma chambre et en sortant, me lança une robe noire moulante dans le style hyper courte et une paire de talon aiguilles capables de tuer. Après m’avoir ordonné de les mettre il m’envoya dans ma chambre. Une fois changée, je sortis de la pièce en grommelant, bien qu’ils me faisaient à merveille, c’est vêtements n’étaient pas du tout mon style. J’avais l’impression d’être à moitié nue. Je lui en fis part.

« Bah voyons, t’étais pas plus habillée tout à l’heure! »
« Attends, attends, c’est toi qui me dit que j’porte presque rien alors que tu passes le trois quart de ton temps à poil? »
« Bah quoi, t’es beaucoup plus mignonne comme ça. »

À ces mots, il rattacha sa chemise grise pâle et replaça ses lunettes sur son nez. Si ce n’était pas moi, n’importe quelle fille aurait craqué. Il était horriblement sexy. À cette pensée mes joues prirent une teinte rosées et Turan, en passant une main autour de ma taille, éclata de rire. Je le laissai faire, plutôt habituée à ce qu’il soit collé à moi, sans que nous soyons pour autant un couple. Enfin, il me dirigea vers la porte et me l’ouvrit avec un semblant de galanterie, la demoiselle de plutôt était disparue, ah mystère, quand tu nous tiens. Ainsi, je roulai les yeux et m’avançai dans l’ouverture de la porte d’un pas gracieux alors que Turan s’approcha de moi et passa un bras autour de mes épaules. L’envie de lui dire d’attendre de se trouver une nouvelle amie me tirailla, mais la nuit était froide et le peu de chaleur que me procurait son bras contre mes épaules nues était la bienvenue. Là dehors, la demi-lune envoyait des reflets argentés sur la rue et sa faible lumière parvenait à éclairer les ombres que les lampadaires négligeaient. Un mince sourire aux lèvres, mon ami fit un pas, descendant l’escalier plutôt lentement, pour éviter que je me casse la figure grâce à mes souliers ou alors, pour avoir une meilleure vue sur mon décolleté.

Une fois arrivé à la rue, je lui emboîtai le pas, l’Olympe ne se trouvait pas très loin, à deux ou trois coins de rue, pas plus. L’Olympe, c’était le nom d’un bar, d’une boîte de nuit plutôt réputée dans le quartier. Justement, la façade blanche de l’immeuble nous accueillait. Un jeune homme à la carrure imposante et à l’air idiot nous demanda qui nous étions et si nous étions autorisés à entrer. Je lui adressai un sourire malsain avant de la plaquer au mur de brique : je ne me sentais pas d’humeur pour ça.


« Écoute le gros, »fis-je d’une voix menaçante « On a le droit de rentrer et si tu veux être sur, tu peux aller parler à Zeus, mais je ne crois pas qu’il sera très heureux que tu le dérange, alors fous-nous la paix. »

Zeus, c’était le surnom du gérant de la boîte. Son vrai nom, c’était Zachary, comment je le savais? C’était mon petit frère. De cinq ans mon cadet –notez ici que j’étais âgée de 25 ans-, il n’avait pas de tendance psychopathe comme moi, mais il était tout aussi puissant et beaucoup plus prétentieux. Reposant le garde au sol, je lui lançai un regard narquois avant de retourner au bras de Turan qui se pressa d’entrer avant de me lancer un coup d’œil réprobateur, la violence ce n’était pas son truc. Enfin… tout est une question de contexte. Sous entendus douteux en moins, l’habituelle odeur de produits plus ou moins illicites nous accueillit, et je baladais mes yeux sur l’assemblé. Il y avait toujours des nouveaux visages, et c’était bien de s’en souvenir. Je m’avançai vers le bar, Turan m’ayant déjà faussé compagnie pour aller retrouver un vrai fan club de demoiselles en chaleur qui ne demandaient qu’un sourire avant de fondre. L’une d’entre elles passerait probablement la nuit chez moi.

Je tournai la tête et mon regard se figea sur un garçon, qui avait probablement mon âge, peut-être un peu plus. Il abordait un air naïf, le genre qui me donnait envie de frapper. Mais non. J’observai les traits de l’homme, la bouche entrouverte, et fut étrangement attendrit par ses airs d’anges. Il avait l’air… pur. Jamais touché par les horreurs de la vie, ses horreurs que je cultivais avec soin. Mais c’était illogique, qu’est ce que quelqu’un de pur ferait à l’olympe? Je secouai la tête à cette pensée, mais je ne pouvais retirer mes yeux de ce bel inconnu, qui semblait être nappé d’une lumière divine. Je soupirai. Il était hors de question que je le laisse partir sans lui avoir parlé. Il était hors de question que je le laisse partir point. Je le voulais pour moi seul. Pour que la lumière de sa personne éclaire mes ténèbres. Tout mon être me criait que ce garçon, il m’appartenait, rien qu’à moi. Je voulais l’enchaîner, protéger sa beauté si particulière et ne laisser rien du monde la toucher. Il était mien, et je m’arrangerai pour le récolter, et l’empêcher de me quitter. Je m’avançai d’un pas vers lui, et lui lançai un sourire maladroit.


« Euh… Salut… Moi c’est Sara, j’t’ai jamais vu dans l’coin, t’es nouveau? »

Pathétique.

-x-x-x-

De son côté, Turan s’en sortait beaucoup mieux. Enfin, pour tout vous expliquer, vous devez d’abord savoir que la salle qui accueillait l’Olympe était divisée en deux comptoirs, des bars, et au centre, une piste de danse. Turan était assis à l’opposé d’où Sara s’étais rendue, une fille à chaque bras et une dizaine de groupies l’encerclait. Il lança un regard interrogateur en voyant son amie avec un garçon, lui fit un sourire entendu. Ça, ça voulait dire « Ah, je ne serais pas seul a ramener quelqu’un ce soir? ». La demoiselle aux cheveux bouclés lui tira la langue. Elle ne croyait pas en ses charmes la pauvre.

« Pourtant elle est mignonne… » Grommela le jeune homme pour lui-même.
« C’est qui la fille là-bas? » demanda une de ses admiratrices avec un air renfrogné.
« Sara, avec qui j’habite. Oh ne prends pas cet air, je ne te suggère pas d’aller la voir, si tu tiens à la vie. Elle a des tendances violentes un peu développées. »
« Et toi, tu es violent? » demanda une demoiselle avec un regard douteux.
« Hum. Seulement si ça te plaît. »
« Oui, je crois bien que ça me plaît. » fit-elle en s’avançant d’un pas vers Turan, se ramassant accotée contre lui, le visage à quelques centimètres de celui du beau blond.

Il passa une main à la taille de la demoiselle, la rapprochant dangereusement de lui, avant de s’emparer de ses lèvres avec un sourire d’ange. Puis, vint une rencontre de langues. Bonjour, vous allez bien? Ah très bien et vous? Enfin bon, une fois son inspection terminée, Turan renvoya la dame plus loin, jetant un œil à l’entrée du bar. Une jeune femme arrivait. Notre beau blond ne sut s’il avait croisé le regard de la demoiselle, ou s’il avait été le seul à remarquer ses yeux, mais il y vit quelque chose d’inconnu, et pourtant de si ancien, quelque chose comme il l’avait déjà vu, sans jamais ne l’avoir vu. Et cette jeune fille, il la connaissait? Oui. Plus que tout. Il ne savait pas son nom, ni son âge, ni sa couleur préféré. Il ne savait pas quel était son plat préféré ni sa date d’anniversaire. Mais il savait tout d’elle. Il avança d’un pas, se levant de sa chaise, laissant les jeunes femmes derrière lui sans un mot. Comme s’il ne voyait rien, rien d’autre que la jeune inconnue devant lui. Il s’avança encore, et secoua la tête. Quelque chose l’avait sorti de sa rêverie. Il aborda alors un sourire de prédateur, légèrement douteux je dois le dire. Il se retrouva devant la demoiselle : c’est elle qui serait sa poupée durant la nuit. Il lui lança un regard légèrement confus et un sourire d’ange.


« Pardon, nous sommes-nous déjà rencontré? J’ai une impression de déjà-vu. »

[DEMANDER PAR MP, Je dois donner des info's sur le sujet :)]

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MessageSujet: Re: We belong together, so we'll always end up meeting. ♪   We belong together, so we'll always end up meeting. ♪ Icon_minitimeSam 9 Oct - 12:55

Il s’occupait comme à son habitude de ses très chers plantes - n’ayant jamais eu le tour côté relations sociales, il compensait en se liant d’amitié avec des végétaux - lorsqu’un bruit terrible le fit sursauter. Le téléphone sonnait, chose assez rare chez lui. Quoique depuis sa rencontre avec Elena, ce l’était beaucoup moins, mais il ne s’habituait simplement pas à cette sonnerie agressante.

« -Allo ? » murmura-t-il dans un ton plutôt las.

« -Salut Antoine, je te dérange ? Bien sur que non qu’est-ce que je dis, tu ne fais jamais rien. Sans offense eh ? C’est juste que… c’est la vérité. Mais bon je ne suis pas mieux tu sais il faut pas le prendre personnel. Quoique tu n’es pas du genre susceptible de toute façon. Bref, je me disais que comme tu n’as rien à faire ce soir et moi non plus, on pourrait aller faire un tour à l’Olympe, je suis curieuse de voir de quoi il a l’air ce fameux bar. Si je te promets de ne rien enflammer, ça te va ? Alors on se rejoint à la porte à 10h. À tantôt, bye ! » Clic. Elena.

« Bye. »

Dire que tout le monde la croyait timide. Elle était discrète, nuance. Dès qu’elle vous connaissait un tantinet, c’était l’explosion générale de votre petit monde bien rangé. Pas qu’Antoine s’en plaigne, Elena était la meilleure chose qui lui soit arrivé depuis fort longtemps. Il lui fallait seulement une certaine période…d’adaptation.

Elena avait toujours été effacée lorsqu’il était question d’apparitions publiques. Ne causant jamais de remous, elle faisait ce qu’on lui demandait et n’ouvrait la bouche que lorsque c’était vraiment nécessaire, du genre urgence nationale ou joli-mec-aux-yeux-verts à l’horizon. En d’autres mots, elle ne cherchait pas l’attention. De toute façon, avec la tête qu’elle avait, nul ne lui aurait accordé. Comprenez-moi bien, Elena était tout à fait adorable, mais objectivement parlant, elle n’était pas particulièrement jolie. Ni tout à fait laide pour autant. Elle n’avait simplement aucune envie de faire attention à son apparence. Pourquoi changer ? Pour plaire aux inconnus à qui elle n’adressait pas la parole? Comme si ça en valait la peine. Selon ses propres dires, Elena avait des cheveux trop raides, une peau trop blanche, un corps trop squelettique, un nez trop plat, des oreilles trop décollées… Et j’en passe. À vrai dire, une bonne partie de ce qu’elle mentionnait elle-même était vrai, sauf pour le nez et les oreilles qui étaient tout ce qu’il y a de plus normal, mais c’était loin d’être aussi pire qu’elle le croyait. Ainsi, sa peau avait beau être blanche, elle était aussi matte, se colorant d’une adorable teinte rosée lorsqu’Elena était gênée, et sa minceur impliquait qu’elle ait une taille de guêpe et de longues jambes. Pas si mal vous voyez ? Mais elle ne laissait personne remarquer ce genre de détail. Ses longs cheveux auburn cachaient son visage, et ses grosses lunettes rondes, ses yeux. Ceux-ci avaient beau être bruns, ils étaient magnifiques. Bordés de cils épais, faits en amande où des éclats d’or brillaient quand elle était heureuse. Lorsqu’on plantait notre regard dans le sien, ce qui était malheureusement trop rare - Elena avait le regard fuyant -, on la voyait sous un tout nouveau jour. Bref, elle aurait de quoi être jolie, il fallait seulement savoir la regarder. Et puisque personne ne s’en donnait la peine, personne ne voulait l’approcher. Sauf Antoine.

En fait, elle était allée vers lui plus que lui vers elle, mais le résultat était le même. Ils avaient ressenti en l’un l’autre la même essence, bien qu’ils soient complètement différents, et ne se quittaient plus depuis. Alors qu’elle cachait sa vraie nature sous une fausse gêne, il était véritablement délicat.

Il ne les faisait peut-être pas à cause de son air enfantin, son corps frêle, ses joues rosées et ses lèvres plutôt charnues, mais Antoine avait bien dans les 27 ans. Avec ses courts cheveux blonds qui ondulaient adorablement au niveau de la nuque, sa peau diaphane et ses grands yeux verts, il incarnait le…printemps. Il était frais, paisible, doux. Pur. Des mots qui ne décrivaient pas tant son physique que son aura. Toute sa beauté résidait au plus profond de son âme et c’est cela qui le rendait si intrigant. On aurait dit une apparition divine. Pourtant, même en étant beau comme un dieu, il n’avait jamais eu de succès avec les filles. Il faut dire qu’il n’était pas spécialement masculin avec sa passion pour les végétaux. Une affection assez étrange certes, mais pardonnée dès qu’on plantait notre regard dans celui de cet ange. D’ailleurs, Elena était bien pire avec son penchant pyromane plutôt développé, et on ne parle pas ici que d’un bon feu de cheminée. Elle avait à quelques reprises incendié divers objets ou immeubles, mais jamais la police n’était remontée jusqu’à elle. Heureusement, car Antoine n’aurait pas permis qu’elle ait des ennuis. Elena était sa fleur délicate. Qu’elle soit belle ou pas, pour lui, c’était une fleur. Et malgré ce que nous pourrions déduire de son physique angélique, il ne valait mieux pas faire fâcher notre cher jardinier.


***

J’accélérai le pas en apercevant la façade blanche de l’immeuble le plus en vogue du moment se découper à travers l’obscurité. Je la reconnus au premier coup d’œil. Il faut dire que parmi tous les vieux édifices décrépis gris-beige qui l’entourait, l’Olympe détonnait nettement. Mais la différence n’était pas là. Ce n’était rien qui se voyait avec les yeux, mais plutôt qui se ressentait jusqu’au plus profond de notre âme. Soit ça, soit j’étais fou, mais ça ne serait rien de nouveau. Le fait est qu’il y eut réellement quelque chose d’inexplicable qui se forma en moi lorsque j’approchai de cet immeuble situé tout au haut de la côte. Un sentiment d’appartenance. Comme si je rentrais enfin à la maison, et pourtant, je n’y avais jamais mis les pieds. Peu importe puisque je n’y retournerais probablement jamais après cette soirée. Les boîtes de nuit, ce n’était vraiment pas mon truc. La musique trop forte, les saoulons, les obsédés. Je ne voyais pas le moindre intérêt à ce genre d’endroit.

J’avais entendu parler de l’Olympe comme à peu près tout le monde en ville, c’est-à-dire par une connaissance qui, elle, en avait entendu parler par une autre connaissance, et ainsi de suite. C’est fou comme en quelques semaines à peine, c’était devenu le bar par excellence. Il faut dire que le bouche à oreille était exceptionnellement efficace lorsqu’il s’agissait d’activités peu recommandables. On en entendait tellement parler que même Elena et moi avions décidé d’aller y faire un tour, quoiqu’il serait plus juste de dire qu’elle m’y avait trainé de force, mais je ferais tout pour Elena et… une soirée ne me tuerait pas.
L’ambiance ô combien accueillante de ce coin sombre me donnait simplement le gout de faire demi-tour, mais je ne pouvais pas laisser tomber ma petite fleur. Je m’arrêtai alors soudainement, tout juste à côté de la porte, me sentant débile près du portier qui me regardait d’un drôle d’air. Il se demandait probablement ce que je faisais, planté là, enveloppé bien serré dans mon manteau de feutre noir à maudire le froid au lieu d’entrer. Mes cheveux s’agitaient dans tous les sens pendant que je résistais tant bien que mal aux bourrasques puissantes qui me décollaient presque du sol. Déjà que je n’étais pas particulièrement bâti, ce vent me donnait du fil à retordre. Comme je devais avoir fière allure. Au moins, je n’eus à attendre mon amie que quelques secondes à peine. Ensuite, Elena et moi-même entrâmes enfin dans le bar, se faisant naturellement arrêter par le videur au passage, bien que nous dépassions respectivement de 7 et 9 ans l’âge minimum pour entrer dans un tel établissement.

Une fois à l’intérieur je regrettai immédiatement de m’être laissé embarquer dans un tel projet. D’un seul regard mon amie et moi nous étions mis d’accord pour faire un tour rapide des lieux et partir au plus vite. Le seul problème étant que la foule était tellement dense qu’en détournant les yeux à peine 3 secondes, j’avais déjà perdu Elena. Je me dirigeai donc vers le bar d’où je pourrais avoir une meilleure vue d’ensemble. C’est alors qu’une fille s’approcha. Elle devait m’avoir confondu avec quelqu’un d’autre, car c’était loin d’être le genre de personne qui m’abordait habituellement. Disons simplement qu’elle était magnifique.

« Euh… Salut… Moi c’est Sara, j’t’ai jamais vu dans l’coin, t’es nouveau? »

Et puis…rien. Mon cerveau semblait être parti prendre une marche ou je-ne-sais-quoi, mais il n’était manifestement pas actif. Je balbutiai un bref « Salut » avant de baisser les yeux vers le sol. Puis, tout se passa très vite. Alors que je me préparais à partir en laissant la conversation se finir sur un malaise, comme à mon habitude, je croisai le regard de ladite demoiselle et quelque chose changea. Quelque chose qui, dans mon esprit, me dit que je ne devais pas partir, qu’elle ne me laisserait pas de toute façon. Puis, magiquement, les mots m’apparurent. Maladroits, évidemment, mais ils étaient bien là, ne demandant qu’à sortir.

« Heuu…oui je suis nouveau…en fait…non. Je suis pas nouveau dans le coin mais c’est la première fois que je viens ici. C’est mon amie qui m’a forcée à venir puisque ça fait des semaines qu’on entend parler de ce bar, d’habitude ce n’est pas mon genre du tout mais j’aime bien finalement. Les…les gens sont sympas. »

À noter qu’ici je fis un sourire plus que pitoyable. Stupide stupide moi.

« Je…Je crois que je vais revenir un jour. Tu viens souvent ici toi ? »


***

De son côté, Elena n’avait pas aussi bien réagi à la séparation forcée. Après avoir été aspirée par la foule, se fut la panique immédiate. Elle sonda rapidement le club du regard, mais ne trouva aucune trace de son ange. Voyant qu’elle approchait de l’hyperventilation et qu’il ne lui faudrait plus beaucoup de temps pour se décider à tout brûler, elle se dirigea vers les toilettes, mais croisa alors le seul jeune homme capable de faire de la compétition à Antoine côté beauté. Elle lui lança un regard furtif, puis se ravisa en voyant qu’il était… assez bien entouré. Et qu’il en profitait allégrement ! Se sentant de plus en plus mal à l’aise et légèrement voyeuse, Elena accéléra le pas pour s’éloigner du tombeur. Lorsqu’elle arriva à sa hauteur, il se leva doucement de son siège, comme en transe, et s’approcha d’elle.

« Pardon, nous sommes-nous déjà rencontrés? J’ai une impression de déjà-vu. »

« Je…je…non…c-c’est impossible. Je m’en souviendrais. »

Notre pauvre Elena n’avait malheureusement pas un extraordinaire sens de la répartie et la vue de cet Apollon lui avait dérobé toutes ses réserves de bon sens. Elle jouait donc avec ses cheveux de façon frénétique avec un air de merlan frit, espérant qu’un quelconque miracle vienne la sortir de cette humiliation. Surtout que les admiratrices de Casanova ne manquaient rien du spectacle. Puis, comme à l'habitude, se fut Antoine qui la sauva. En regardant partout autour d’elle pour se trouver une échappatoire, elle aperçut une chevelure presque blanche à l’exact opposé d’où elle se tenait. Sans même prononcer un simple au revoir à son interlocuteur ou tenir compte de la demoiselle avec qui son ange semblait être en grande conversation, Elena se dirigea vers Antoine comme une fusée. Repoussant sauvagement tous les danseurs sur son chemin, elle l’empoigna par le bras et sortit du bar aussitôt.

L’art de passer inaperçu.
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MessageSujet: Re: We belong together, so we'll always end up meeting. ♪   We belong together, so we'll always end up meeting. ♪ Icon_minitimeVen 4 Mar - 20:28

    Vous savez ce qui arrive lorsque vole le jouet d’un enfant? On le fait pleurer. Et lorsqu’on vole le jouet de quelqu’un comme moi, quelqu’un qui, manifestement est possessive et agressive, vous savez ce qui arrive? On meurt. Et pourtant. Alors que le garçon devant moi semblait, par sa lumière, calmer le monstre qui sommeillait en mon intérieur, une brune idiote probablement issue des groupies de mon cher et sexy meilleur ami s’empara de l’homme devant moi qui, pour une raison inconnue, semblait mal à l’aise de notre conversation ma fois palpitante. Je fulminais. Comment osait-elle? D’accord moi et ce cher inconnu n’avions pas de sujets des plus intéressant, à noter ici que nous étions aussi abrutis l’un que l’autre. Comme quoi nos deux cerveaux s’étaient parlé. Ah bonjour, une balade ça vous dis? Bien sur, partons loin de nos propriétaires respectifs. Mais tout de même. Je n’étais pas du genre de Turan qui n’avait qu’à détacher un ou deux boutons –pas nécessairement des siens- pour avoir une horde de femelles en rut à se taper. Non. Moi j’étais belle, mais les gens avaient peur de moi. Et c’était bien ainsi.

    Le problème, c’est que, il semblerait, rien sauf le fait de me voir embrasser langoureusement son probable camarade n’aurait pu empêcher cette véritable harpie de me voler le pain de la bouche. Et qui vole sur mon territoire paie. Je me maudis silencieusement de ne pas avoir pris ma barre de fer, ou du moins m’être vêtue de manière à pouvoir cacher convenablement un ou deux couteaux sur ma personne. Quoi? Le strict minimum, vous voyez? M’enfin, je n’avais rien. Que nenni. Ah si! J’avais deux poings. Deux poings qui allaient bientôt rencontrer le visage d’un charmante voleuse d’amuse-gueule, j’ai nommé madame-je-pique-les-beaux-mecs-avait-qui-tu-parles. Bien sur ce n’était pas tant la beauté mais la pureté de ce garçon qui m’avait émue. Mais tout de même. Je pris une grande inspiration, et me dirigeai vers la sortie du bar, bien mécontente de la tournure de ma soirée. Au passage, je remarquai ce qui se passait aux côtés : là sur une table un couple en train de… ou pas, sur une autre une partie de cartes qui semblait mal tourner pour certains, une bagarre dans le fond de la salle et, ah je ne vous direz pas le reste. Je sortis de la pièce, bousculant au passage le bœuf qui en gardait l’entrée. Puis, je suivis l’impudente et monsieur dans une ruelle sombre : tout à fait mon genre.

    D’un air dégagé, et légèrement emmerdé, je fis craquer mes jointures, plus par habitude que pour que miss-je-kidnappe-les-mecs-qui-t-intéressent remarque ma présence. Enfin, elle se tourna tout de même vers moi, et je lui offris un sourire adorable, avant de foncer sur elle, la plaquant au mur, alors que mon petit ange attendait gentiment dans son coin… je crois.

    - Alors comme ça tu crois qu’on peut me voler mes jouets? C’est ma chose que tu m’as enlevé là. Et je suis très possessive. Et pas très encline à pardonner. Alors tu sais ce que je vais faire, ma jolie? J’vais te tuer. Haha~ j’vais aspirer la vie de ton corps. Comment, alors là est la question. Je pourrais te casser le cou, te ruer de coups, te saigner, t’étouffer. Les possibilités sont incomptables non? Une mort lente et douloureuse, ça t’allume?


    -x-x-x-

    Il fallait la suivre. Il ignorait pourquoi, comment. Tout ce qu’il savait c’est qu’il devait la suivre. À la vue de la jeune dame, quelque chose en lui c’était comme éveillé. J’vous vois venir, bande d’obsédés, mais je ne parle aucunement d’un point de vu douteux. Non. Pour Turan, c’était quelque chose de simple. Il n’était pas le genre d’homme à avoir des états d’âmes. Il vivait tout sur des coups de tête. Rapidement. Rien n’était sentiment. Tout était simple et carré. Jusqu’à ce qu’il la voit. Lorsqu’il avait croisé son être entier s’était réveillé d’une complexité nouvelle. Il avait ressentit à la fois plus d’émotions qu’il le lui avait jamais été possible. Une sorte d’impression de déjà-vu, une colère, un sentiment d’abandon, du désir, de la joie. Le bonheur de retrouver un être cher. Et tous ces sentiments s’assemblaient dans la confusion d’un parfait désordre. Bref, notre cher Turan n’avait qu’une envie à l’instant : crier du plus fort de son être, exploser sous la pression d’un trop plein d’émotions qu’il lui était impossible de démêler. Bref, il cligna des yeux un instant, et la demoiselle était disparue. D’un coup totalement désintéressé par les pimbêches qui l’idolâtraient, il chercha la demoiselle des yeux. Elle n’était pas du genre qu’il affectionnait particulièrement à l’habitude, mais il avait besoin de la revoir, encore. Comme lorsqu’on entend une chanson qui nous dit quelque chose, mais qu’on ne sait pas exactement où on l’a entendu. Et bien cette demoiselle, c’était sa chanson à lui. Une mélodie qui résonnait dans tout son être : si mystérieuse, et pourtant, si connue.

    Il remarqua la demoiselle qui sortait par la porte, un garçon au bras. Et puis, le plus inquiétant, c’était qu’une tempête aux cheveux noirs la suivait de façon contrariée. Le regard sombre, elle avait l’air qu’elle avait quand elle voulait tuer. Sara.

    -x-x-x-

    Alors que ma main était toujours à son cou, je m’étais résigné à l’étouffer. Chose plutôt idiote étant donné que je doute que le garçon m’aurait reparlé en me voyant casser la gueule à sa petite copine -?- Mais bref, lorsque j’étais dans cet état, je ne pensais pas, pas du tout. Je sentis doucement le souffle de la demoiselle diminuer, mais quelque chose clochait : le sentiment d’euphorie, d’envie de tuer n’était pas là. Enfin, un poids me reversa alors, me clouant au sol.

    - Sara! Qu’est-ce que tu m’fais là?!

    J’ignore pourquoi et comment, mais Turan était rendu à genou par-dessus moi, m’ayant renversée pour me faire reprendre mes esprits. Peine perdu. Quelque chose en moi s’éveillait et ne voulait pas être dérangé. D’un coup, je sentais les larmes monter à mes yeux.

    - Sara..? Qu’est-ce que? Elle t’a fait quoi au juste?
    - Elle me l’a volé! Fis-je
    - Quoi? Volé quoi?

    Cette fois j’avoue que je me posai longuement la question, ce vide, que je sentais lorsque je ne voyais plus ce garçon de plutôt, c’était quoi? Il était qui pour moi? Ma voix, à ce moment, ne fut qu’un murmure :

    - Perséphone.

    D’un ton ébahi : les mots m’étaient venus naturellement, la réponse était dans mon esprit, sans que je puisse la comprendre tout à fait.
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Myrtille

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MessageSujet: Re: We belong together, so we'll always end up meeting. ♪   We belong together, so we'll always end up meeting. ♪ Icon_minitimeJeu 17 Mar - 19:54

Je n’avais jamais été du genre très bavard; le social, pas mon fort. Cependant, ce n’était pas moi le problème. La preuve : je m’entendais très bien avec les plantes. Ce n’est pas ma faute si les humains sont trop compliqués. Bien que certains croient que ça leur soit bénéfique, les plantes n’ont pas besoin qu’on leur parle, elles. Tu leur donnes un peu d’eau, de la lumière et de l’amour et elles sont plus que satisfaites. Personnellement, je trouve cela bien plus facile qu’avec un être humain. L’humain a des émotions, des opinions, des attentes. C’est trop facile de se tromper. Non vraiment, les humains, très peu pour moi. Il n’y avait qu’avec Elena que je ne me sentais pas totalement étranger, ce qui faisait d’elle une fleur. Un être simple que je comprenais bien. Il faut dire qu’avec elle, je n’avais pas vraiment besoin de parler tellement elle meublait la conversation, mais ce n’était pas tout. Il y avait quelque chose d’autre qui la rendait différente. Un quelque chose qui se trouvait aussi dans la demoiselle devant moi.

Non seulement je comprenais Sara, mais sa présence était enveloppante, comme si je lui appartenais, que je lui avais toujours appartenu. Voilà pourquoi, lorsque celle-ci plaqua assez peu amicalement ma tendre fleur au mur, je ne réagis pas plus que nécessaire. Normalement, j’aurais sauté au cou de n’importe qui s’attaquant à Elena, mais dans ce cas-ci, c’était mon autre fleur qui la menaçait. Je restai figé, ne sachant de quel côté pencher. Elena était ma meilleure amie, la seule personne qui me comprenait…jusqu’à maintenant. Le lien qui m’unissait à Sara était semblable tout en étant complètement différent. C’était comme si ma destiné ne m’appartenait plus. Même quand elle menaça de tuer Elena, je ne pouvais me résigner à la confronter.

***

Elena était complètement perdue. Elle avait simplement voulu quitter le bar et avait emporté Antoine au passage. Qu’est-ce que ça changeait à la vie de l’inconnue? Elle sortait d’où au fait? Ses cheveux disaient vaguement quelque chose à Elena cependant, lorsque l’oxygène ne se rend plus au cerveau, c’est plus dur de réfléchir. Elle essaya d’attraper son briquet, mettre la belle tignasse de mademoiselle en feu devrait la faire reculer un peu, mais avant même qu’elle n’ait pu atteindre sa poche, son beau chevalier en armure vint la sauver. En fait c’était plutôt un Don Juan en chemise et lunettes, ce qui selon moi est encore mieux à vrai dire. Elena sentit enfin qu’on relâchait la pression sur son cou et pu respirer à nouveau…jusqu’à ce qu’elle vit le bel inconnu de plus tôt. C’est dans des cas comme celui-ci que l’expression « beau à couper le souffle » prend tout son sens. *toutoumtich* Non?

-Mais non, ne vient surtout pas m’aider Antoine je vais bien. Ce n’est pas parce que ta petite amie morbide essaie de m’étrangler que tu dois t’inquiéter, murmura Elena en se frottant la gorge, phrase qu’il n’entendit même pas à cause de la conversation qui se disait à côté.

Réalisant que quelque chose de plus important que sa survie semblait se tramer, elle se retourna vers ses compatriotes et aperçu son beau frisé accroupi sur la folle. Le voir dans cette position ranima en elle une jalousie ancienne dont l’intensité la troubla énormément. On aurait dit une vieille rancune de petite amie qui trouve toujours son copain dans le lit d'une autre fille. Elena aurait donné beaucoup pour défoncer le joli petit minois de ladite demoiselle, ou pour être à sa place, au choix. À cette pensée, son visage devint écarlate. Elle tenta tant bien que mal de cacher ses joues empourprées et, alors qu’elle cherchait un quelconque soutient de la part de son ami qui semblait dans une sorte de transe depuis qu’ils étaient sortis du bar, remarqua que quelque chose avait changé dans l’expression de celui-ci. Il avait l’air encore plus zombie qu’à l’habitude et semblait fixer les deux étranges camarades. Lorsqu’Elena reposa son regard sur eux, elle remarqua qu’ils arboraient plus ou moins le même air perdu qu’Antoine.

-Mais qu’est-ce que vous avez tous on dirait que vous avez vu un revenant…

-Perséphone je…Hadès? Demanda Antoine faiblement sans se soucier de ce qu’elle venait de dire.

Bien que les noms des dieux grecs rappelèrent une sorte de souvenir vague à Elena, elle ne s’en préoccupa pas plus que nécessaire. Elle voulait surtout comprendre ce qui se passait, les intuitions étranges ça attendrait à plus tard.

-Antoine? T’es sûr que c’est légal ce que tu fais pousser chez toi? Et vous êtes qui vous deux bordel?! Lâcha-t-elle, énervée d’être la seule n’étant pas au courant du super scoop.
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