Le Fils de Seth [Libreuuuh =3]

« Hetsek ! »

Je me retournai rapidement, pour me retrouver nez à nez avec un chacal. Enfin, Nei était une fille, ma meilleure amie depuis aussi longtemps que je me souvienne. Étant l’héritier de la famille royale, le fils d’une déesse, je n’étais pas autorisé à sortir du palais. Mais j’avais un don, un don que seuls les enfants de divinités possédaient. Le pouvoir de me transformer en animal. Contrairement à Nei qui était une lointaine descendante des dieux, dont le sang était dilué, mes transformations ne se limitaient pas en un animal. Non, je pouvais personnifier peu importe la bête que je désirais, signe que j’étais bien le fils d’une déesse. Mais cela, personne de la famille royale ne le savait. Personne ne savait que j’avais découvert mon don, et que je passais la plus clair de mon temps à m’enfuir du palais pour parler avec une paysanne –Nei- ou regarder les alentours de la ville. J’incarnais en ce moment un chat sauvage et j’étais caché sous un escalier à regarder l’horizon. Là, tout près de la ville se tenait le Nil, grand et imposant, rivière turquoise pure qui contrastait avec le sable blanc à perdre de vue. Quelques broussailles s’égaraient çà et là, mais contre le fleuve, la végétation était plus riche. Enfin, je détaillai mon amie rapidement : même sous son apparence de bête elle abordait un pelage blond châtain, de la même couleur que ses cheveux, d’une couleur assez surprenante pour quelqu’un de notre région. Ses grands yeux gris me toisaient avec affolement.

« Qu’y a-t-il Nei? » demandais-je d’une voix désintéressée, elle avait tendance à exagérer.
« Tes parents, ils rentrent au palais, tu devrais te dépêcher d’y retourner avant de te faire prendre! »
Comme toujours, elle me demandait de cacher mon don.
« Rohh, mais je voulais regarder le coucher de soleil, il ne reste plus que quelques minutes avant que… »
« Rentre! » me souffla-t-elle avec autorité
« Bon, bon d’accord! »

Et, sans me retourner, je partis à la course vers le palais, sachant très bien que j’allais arriver à temps, et même en avance. Une fois arrivé contre les imposants murs de pierre couleur sable, je me faufilai dans une crevasse et, après avoir vérifié que personne ne pouvait me voir, me retransformai. Rapidement, j’étais redevenu le jeune homme grand, bronzé et musclé que j’étais. Digne hériter de la famille royale, je portais mes cheveux noirs longs, attachés en une couette haute qui se terminait au haut de mon cou. Mes yeux verts scrutèrent rapidement les alentours : personne. Je me dépêchai de regagner mes appartements, sans être vu. Ce ne fut qu’une trentaine de minutes plus tard qu’on m’avisa du retour de mes parents. Si seulement, je n’avais pas écouté Nei, j’aurais pu voir le couché de soleil! Quoi qu’il en soit, on me fit emmener à la salle du trône, où mes parents me rencontraient la plupart du temps. Je m’y rendis d’un pas pressé, surtout pressé d’en terminer. Pas que je n’appréciais pas mes parents, mais il y avait toujours un malaise en les voyant, en sachant que je pouvais me transformer, et pas eux. Enfin bon, en entrant dans la salle, je remarquai que l’ambiance était différente de l’habitude, lourde, chargée d’électricité, et ma mère pleurait.

« Mère, qui a-t-il? » fis-je sur un ton surpris.
« Hetsek, aujourd’hui est la journée de tes dix-huit ans, aujourd’hui est la journée ou tu quitteras ce palais, et cette ville. Tu n’es pas de la lignée royale, tu n’as pas démontré de talent. Tu dois quitter cette ville. »
« Pas de talent? » fis-je avec un sourire « Et qu’est-ce donc que cela? »

D’un coup, sans prévenir, je leur fis part de mon tour le plus impressionnant : devant eux, à l’endroit où siégeait leur fils un peu plus tôt, se dressait un majestueux lion noir aux yeux verts. Je me dressai fièrement, levant la tête bien haute, en, après avec poussé un rugissement, je me retransformai. Or, au lieu de lire de la surprise sur le visage de mes parents, c’était de l’affolement et de l’horreur.

« Un… Un fils de Seth. » S’exclama ma mère avant de fondre en larmes.
« C’est encore pire que ce que je pensais! » hurla furieusement mon père « Ah, si seulement nous avions su, nous t’aurions tué tout de suite… Disparait! Quitte cette ville et ne reviens pas. La magie noire n’est pas la notre! »

J’eus envie de lui répondre que j’allais rester : que c’était ma ville. Mais je me tus. La tête haute, le regard menaçant, Je me retransformai en lion avant de parcourir le palais pour quitter par la porte principale : je n’allais pas leur laisser étouffer le scandale par une histoire comme quoi j’étais mort. Bien que j’ignorais ce qu’était un fils de Seth, toute la ville serait au courant que leur héritier en était un. Je m’élançais hors de la ville par les broussailles, et une fois sorti, je me dirigeai vers le nord, longeant de loin le Nil. Quelques minutes après ma fuite, une petite boule de poils blonde se jeta sur moi, clouant mon corps musculeux au sol, par la surprise. Ne fus-je pas surpris de reconnaitre Nei, ses grands yeux gris plongés avec colère dans les miens. D’un geste rapide, je me relevai, la poussant au sol. Le chacal se releva de bon, et posa encore une fois son regard dans le mien, avant de pousser un grognement.

« Je t’avais dit de ne pas leur en parler! Je t’avais dit de ne pas leur dire! Je t’avais dit de ne pas montrer ton don, et toi pauvre imbécile, tu l’as fait! N’es-tu pas capable d’écouter?! »
« Quoi?! Si tu m’avais expliqué pourquoi ne pas en parler je ne l’aurais peut-être pas fait! Si tu avais été clair, au lieu de simplement me dire que c’était contre les règles, je ne serrais peut-être pas exilé aujourd’hui! »
« Tu mets ça sur mon dos? Alors que l’irresponsable crétin dans l’histoire, celui qui est allé tout dévoiler c’est toi, pas moi! Qu’est-ce qui t’as passé par la tête de leur dire que tu étais un fils de Seth?! »

Je reculai d’un pas, j’avais oublié qu’elle savait tout ce que j’ignorais, j’avais oublié que j’ignorais ces choses. La fureur disparut d’un coup de mon regard, laissant place à la curiosité, et dans l’état où j’étais, mieux valait éviter de me mettre quelqu’un d’autre à dos. Mais Nei ne semblait pas partager mon avis car elle continuait de me traiter de tous les noms.

« Nei, qu’est-ce qu’un fils de Seth? » demandais-je doucement
« Tu n’écoute jamais rien et!... Quoi? Oh, un fils de Seth? Tu vois, les fils de dieux sont divisés en deux catégories : Les fils et filles de Râ, ce sont les membres de la famille royale, et les enfants de Seth, des gens comme toi et moi, des égarés. Tu vois, il en existe des plus puissants que d’autres. Toi par exemple, tu dois être très élevé dans cette hiérarchie, ce qui fait de toi une menace pour les enfants de Râ. Les fils de Seth sont désignés comme de la magie maléfique, mauvaise, dangereuse. »
« Mais… je fais quoi alors, où que j’aille on va me traquer. »
« J’ignore si cela peut t’aider, mais il y a un village à quelques journées de marche d’ici, un village que les gens d’ici craint. Va voir, peut-être y trouveras-tu de l’aide. »
« Et toi que ferras-tu? »
« Moi, mon secret est intact, je reste ici. »

Et sans plus un mot, elle se retourna et partit dans les broussailles. Je sentis comme un vide, au fond de moi, autant je pouvais être en constant désaccord avec Nei, autant ça me faisait de la peine de la voir quitter ma vie sans sembler être triste. Une rage sans nom, s’empara de moi, n’étais-je qu’un divertissement de petite durée pour elle? Je soupirai et opta pour une nouvelle forme, moins visible. Aussitôt, je me transformai en chat sauvage, au pelage noir et lisse. Je m’élançai vers le nord, à la recherche d’un quelconque village. Mais au bout d’une heure de course, je commençai à défaillir, rapidement, je trouvai refuge sous une roche plate et me roulai en boule pour quelques heures de sommeil avant de recommencer ma marche le lendemain. Cependant, au bout de trois jours de marche, la fatigue et la faim commençait à avoir raison de moi. Je soupirai de soulagement en voyant un village et m’élançai à toute vitesse vers l’entrée. Le ciel était couvert, prometteur d’orages violents et j’étais heureux d’avoir finalement trouvé ce village. Or, en arrivant au milieu du village, en me retransformant, je me sentis horriblement faible et je m’affalai au sol, évanoui.

« Il se réveille! »

Une voix féminine me sorti de mon état comateux et j’ouvris brusquement les yeux en me relevant d’un bon. Où étais-je? Que se passait-il? Ah oui, le village, l’exil, le fils de Seth… Et mon voyage… La tempête. Je relevais la tête d’un air curieux vers les gens qui, selon les apparences, m’avaient sauvé.

« Où suis-je? »

[HJ: Minimum 1000 mots pour la réponse S.V.P]

Je cueillais des pauvres plantes rabougries quand la tempête commença. Ce fut tout d’abord un éclair suivi d’un coup de tonnerre qui failli m’exploser les tympans. La pluie torrentielle commença ensuite. De grosses gouttes s’écrasaient sur mon visage et mes vêtements, me trempant en quelques secondes à peine. Je courus vers ma maison en passant par le centre du village. C’est alors que je remarquai qu’il y avait une foule très importante, plus importante que celle qu’il devrait y avoir lors d’un jour de pluie. Je m’approchai timidement et vis le plus bel homme qu’il m’ait été donné de voir. Bronzé, musclé, il était évanoui au centre du groupe. Étant la fille de la chef du village, j’écartai tout le monde pour avoir une meilleure vue sans me faire repousser. L’homme semblait porter des habits de bonne qualité. Arrivée près de lui, je me penchai et écoutai son souffle. Il respirait, mais très faiblement. Je passai ma main sur son torse, sentit les battements de son cœur, vigoureux. Soudainement, je vis ses yeux papillonner et je criai:
«Il se réveille!»
Il sauta alors sur ses pieds, tel un chat sauvage et dit :
«Où suis-je? »
Je levai les yeux vers son visage, franchement plus haut que le mien. Je plongeai mes yeux dans les siens, mais les détournai rapidement. J’avais vaguement l’impression que l’intérieur de mon corps avait fait un tour complet. N’ayant jamais ressenti ça auparavant, je crus que c’était un malaise. Je me sauvai en courant après m’être excusée et j’allai boire une coupe d’eau. Le malaise continuait, mais avec moins d’intensité. Je me dis que c’était probablement quelque chose que j’avais mangé pendant l’après midi… Je vis alors que le bol dehors était rempli d’eau de pluie, meilleure que celle di Nil. En la ramenant dans notre modeste demeure, je remarquai mon reflet, banal, mais joli. Moi, Liora, possédais de longs cheveux noirs, des yeux de la même couleur… Mes traits étaient beaux, cependant, et mes dents droites et blanches. J’avais également de grands cils qui allaient presque toucher mes sourcils. Je me surpris à me demander si l’homme du centre du village me trouvait belle. Je secouai la tête et ramassai le bol d’eau. Je regardai au loin, mais ne vis qu’à quelque pas à cause de la pluie qui tombait toujours aussi fort. J’allai porter l’eau de pluie dans la maison et je retournai au centre du village. Il n’y avait plus personne et même le mystérieux inconnu avait disparu. Je fis le tour des maisons du coin, mais je ne repairai personne. Je me décidai finalement à interroger quelqu’un qui n’en savait pas plus que moi. Je soupirai et allai voir mes parents à la place. Arrivée chez moi, je fis part de la nouvelle à mes parents, qui m’annoncèrent qu’ils avaient recueilli l’étranger. Il était actuellement à l’étage. Ils me dirent de ne pas aller le déranger, qu’il dormait peut-être. À la place, ils me proposèrent de cuisiner ou d’aller cueillir des plantes en bordure nu Nil. C’était la saison des pluies et la plupart des végétaux abondaient sur les terres fertiles en bordure de la grande rivière. Je ne pouvais m’empêcher de repenser à l’homme évanoui et la gaffe que j’avais faite en me sauvant. J’aurais dû rester, le raccompagner chez moi, lui proposer une place pour dormir (près de ma chambre, bien sûr) et le soigner. Lui administrer quelques plantes revigorantes… Quelle idiote j’avais été! Le malaise que j’avais ressenti pendant l’après midi persistait, mais je me rendais maintenant compte qu’il était agréable, pas comme quand j’avais réellement une maladie. Le soleil montra un de ses rayons et je me sentis revigorée. L’essence de Râ me faisait tant de bien! Contrairement au reste des gens de mon village, je n’avais pas chaud lorsque j’étais au grand soleil. Quand la saison des pluies commençait, je me sentais toujours plus faible, plus maladive. J’étais terrifiée des orages depuis ma naissance. Depuis environ 16 saisons de pluies, une par année, je me cachais souvent dans une grotte dans une montagne où l’eau n’entrait pas. Je restais parfois là durant plusieurs heures, avec un bon feu qui chassait l’humidité.
Je me mis à repenser à l’inconnu, qui vivait chez nous présentement. Combien de temps resterait-il? Allait-il demeurer pour toujours dans notre village? Allait-on bien s’entendre, lui et moi? Tant de question! Je me faisais beaucoup trop de soucis, alors que je ne le connaissais pas. Pourtant, j’avais vaguement l’impression de l’avoir déjà vu quelque part… J’avais beau réfléchir, je ne trouvais pas. Soudainement, le ciel se couva et je me sentis frissonner. Il faisait encore très chaud, pourtant je me sentais vide. Je marmonnai tout bas :
«Allez, nuages, déguerpissez»
Alors, il se passa la chose la plus incroyable de ma vie toute entière. Un vent fort se mis à souffler, et les nuages, autrefois si denses, se dispersèrent comme si ce n’était pas encore la saison des pluies. Le soleil, mon cher soleil, refit surface et éclaira le Nil, ricochant sur les vaguelettes. Je regardai un peu autour de moi avant de tomber par terre, épuisée. Je restai là durant quelques minutes avant de me relever. J’étais gorgée d’énergie. On aurait dit que le soleil m’avait revigorée. Je sprintai vers ma maison, cette fois sous l’effet du surplus d’énergie. J’adorais courir par ce temps, sentir la terre fraîche sous mes pieds nus. Le panier contre moi ballotait, éparpillant des plantes un peu partout. Je courus vers ma maison, mais en entrant, je fonçai dans quelqu’un qui s’apprêtait à sortir. Ma tête rebondit contre son torse et nous nous écroulâmes tous les deux par terre.
«Ouch!» dit la voix masculine.

Je me relevai d’un bon, alarmé par la voix qui m’avait réveillé, je me retrouvai devant une jeune fille au joli minois, qui recula d’un pas en me voyant. Je fis de même, alors qu’une colère qui semblait bien plus vielle que moi se réveillait. Quelque chose d’étrange, de contradictoire. Le besoin de protéger cette jeune fille, et de la réduire en cendre. De la détruire et de profiter de chaque seconde de son agonie, d’apprécié le son de chacun de ses os brisant sous mes mains. Telle était la vision qui parcouru mon esprit un instant, mes mains, parcourant si délicatement le corps de la belle demoiselle, cassant ses membres, un a un. Je posai un pied à l’arrière, horrifié par cette sorte de besoin qui me parcourait. Mon corps fut parcouru de frissons, qui passèrent de mes pieds jusqu’à la nuque. Comment, quelqu’un comme moi, qui avais toujours été du côté du juste, pouvait ressentir une envie si dégoutante. L’envie du meurtre, du mal. Qui sait peut-être les fils de Seth étaient réellement des suppôts du mal. Alors que mon regard vert plongeait dans celui de la jeune fille, un long frisson de rage parcouru mon dos. Je levai une main hésitante vers elle, mais au même moment, elle s’était retournée et était partie à la course. J’abaissai mon bras, confus. Le visage de la belle inconnue s’effaçant peu à peu de mon esprit, la rage sans nom qui s’était emparée de moi se dissipait aussi.

« Qui es-tu? » scanda un homme près de moi
« Je suis le prince D’Onou, ainsi serait-il plus juste de dire « qui êtes-vous? ». Toutefois ayant été banni par mes parents, pour avoir démontré un talent qu’ils considéraient comme maléfique, j’ignore si le titre me convient encore. Du moins, on ne peut désormais mentir sur mon appartenance, vous avez devant vous un fils de Seth, très puissant de ce que l’on m’a dit. »
« Un… fils de Seth? Intéressant… » Répondit l’homme

Un moment de réflexion me suffit à analyser cet inconnu. Je possédais un pouvoir qui l’intéressait, peut-être même quelque chose dont il avait besoin. Il n’avait aucunement l’intention de me repousser, ainsi je fis un pas vers lui, et lui lançai-je un sourire plutôt timide. L’homme eut aussitôt un mouvement de recul, comme s’il était incertain.

« Et qu’est-ce qui nous prouve ton appartenance à ce peuple? »

Je roulai les yeux et d’un mouvement exagéré, de ce qui me restait de ma force me transformai en lion au pelage charbonneux. En vérité, je me moquais bien de cet homme, mais j’avais besoin de ce qu’il pouvait m’apporter : un toit et de la nourriture. Quant à ce que j’allais fait par après, ça restait à décider. Je revins rapidement à mon stade d’humain, la matérialisation d’un tel animal requérant une grande force. L’homme sourit, comme satisfait. J’évitai de fixer son regard, car une note inquiétante l’habitait. Il posa une main sur mon épaule, et lança d’une voix forte, une voix de meneur.

« Amenez ce jeune homme chez moi, donnez lui une chambre! Il est mon invité jusqu’à nouvel ordre. »

Ensuite, tout se passa rapidement. Je mangeai la nourriture qu’on m’apporta, remerciant les domestiques pour tout. Ensuite, je décidai de ne point aller dormir, mais plutôt, aller aux bains. Des grands bassins à l’air libre ou il pourrait profiter du soleil. Enfin, c’était plutôt idiot de penser ainsi car j’avais toujours aimé le couché du soleil, ce moment où l’astre lunaire reprenait le dessus sur celui du jour. Le moment où le soleil se faisait mettre à terre. Je détestais le soleil. J’aimais le soleil. C’était contradictoire. Pour cette étoile, j’avais les mêmes émotions opposées que pour cette jeune fille. En voyant son doux visage flotter dans ma tête, je rêvai de l’avoir sous mes mains, sous mon corps. Une sorte de pulsion perverse, ou psychopathe. Le besoin de la briser aussi physiquement que psychologiquement.

Je secouai la tête, dégouté. Puis je me dirigeai d’un pas rapide vers les bains. Sauf que, ce que je n’avais pas prévu, c’est qu’en sortant de la maison, je tomberais sur le joli minois de plutôt, et quand je dis tomber, c’est vraiment tomber. Et voilà, à quatre pattes par-dessus une demoiselle, le corps parcouru de frissons ma fois douteux qui crient « tue là ». Je dû me retenir pour ne pas coller furieusement mes lèvres aux siennes, histoire de la faire taire pendant que je la violerais tranquille. Je n’ai jamais été du genre impoli, ou mauvais. Jusqu’à ce jour là.